Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 9 sur un total de 9

Votre recherche : *

La déontologie médicale à l’épreuve du contrôle sanitaire

Article de Arnaud Veisse

Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 37-43.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé, Étranger, Immigration, Approche historique, Déontologie, Épidémie, Contrôle, Accès aux soins, OFII (Office français de l'immigration et de l'int

Les médecins ont été très tôt associés au contrôle sanitaire des immigrés, instauré dans une perspective hygiéniste. Aujourd’hui, c’est aux médecins de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) que revient la mission d’évaluer les critères médicaux sur la base desquels une protection sera ou non accordée aux étrangers malades. Dès lors qu’ils sont ainsi associés à la gestion de l’immigration, la question de leur indépendance et de la compatibilité de leur mission avec les règles déontologiques qui régissent la profession médicale se pose de façon particulièrement aiguë.

Accès à la version en ligne

Le renouveau d’une utopie ? Lutter contre les inégalités sociales de santé en médecine générale : les métamorphoses de la médecine sociale dans les quartiers populaires en France, des années 1970 à aujourd’hui

Article de Laure Pitti

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 305-317.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Inégalité, Médecine, Quartier prioritaire, Approche historique, Banlieue, Centre de santé, Accès aux soins, Politique sanitaire

L’objet de ce « point de vue » est d’analyser le renouveau de la médecine sociale en France aujourd’hui en partant d’une énigme : en France, comme la pandémie de Covid-19 l’a révélé, beaucoup de quartiers populaires en banlieue des grandes villes sont devenus des déserts médicaux urbains, à l’image de ceux de la Seine-Saint-Denis sur lesquels j’ai particulièrement enquêté, notamment dans une recherche menée conjointement avec Audrey Mariette sur les politiques, professions et pratiques de santé en territoires populaires (Mariette et Pitti, 2020). Or, depuis une dizaine d’années, c’est précisément dans ces quartiers que se créent des centres de santé, portés par des équipes de soins primaires, qui ont en commun de développer une médecine sociale et une approche dite communautaire des soins et de la santé – six existent à ce jour (ouverts en 2006 à Toulouse, en 2011 à Saint-Denis, en 2012 à Échirolles, en 2018 à Vaulx-en-Velin et à Marseille, en 2020 à Cherbourg), plusieurs autres sont en projet et un réseau des centres de santé communautaire est en voie de constitution, à l’échelle nationale.

Accès à la version en ligne

Le pouvoir des sujets dans les institutions : de sa négation à sa reconnaissance

Article de Gilles Monceau, Magali Fortuna Cinira

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 111-127.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Analyse institutionnelle, Approche historique, Éducation, Équipe soignante, Institution, Politique sanitaire, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Reconnaissance, Santé publique, Sociologie, Vie institutionnelle, Loureau (René), Lapassade (Georges), France, Brésil

Depuis les années 1960, la manière dont les institutionnalistes ont abordé le rapport au pouvoir et les rapports de pouvoir a évolué. Les événements de mai 1968 ont interféré avec les théorisations et expérimentations de Georges Lapassade et de René Lourau. L’intervention socianalytique (Lapassade et Lourau, 1971) a ainsi été pensée comme un dispositif visant à dévoiler le pouvoir de l’institué étatique sur les rapports sociaux. Cependant, les analystes institutionnels ont aussi cherché à élaborer des alternatives à l’institué étatique. La démarche socioclinique institutionnelle (Monceau, 2003), dans l’éducation permanente en santé au Brésil (Fortuna et coll., 2019) et dans l’analyse des pratiques professionnelles d’éducation en France (Monceau, 2012), accompagne des collectifs dans la reconnaissance et le travail de leur propre pouvoir individuel et collectif.

Accès à la version en ligne

Menace sur l’aide médicale d’État

Article de Caroline Izambert

Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 43-46.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Aide médicale, Illégalité, Clandestinité, Accès aux soins, Réforme, Droit d'asile, Approche historique

A l’automne 2019, à l’approche du vote du budget, l’aide médicale d’État, dispositif de couverture maladie des personnes en situation irrégulière, a été au centre de tous les débats. Alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à préserver le dispositif pendant la campagne présidentielle, son gouvernement n’a pas résisté à la tentation de réformer l’accès aux soins des étrangers, malgré les vives protestations des associations et du monde médical. Il a en outre mis en place un délai de carence pour l’accès à l’assurance maladie des demandeurs et demandeuses d’asile. Autant de mesures qui invitent à revenir sur l’histoire d’un dispositif – l’AME – écartelé entre politique migratoire, combat pour les droits, et santé publique.

Accès à la version en ligne

Le vécu du consentement

Article de Charles Joussellin, Catherine Jobert Balme

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 31-37.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Approche historique, Consentement, Définition, Étude de cas, Gériatrie, Liberté, Personne âgée, Précarité, Méthodologie, Recherche, Vieillissement

Le vécu d’une personne à qui il vient d’être demandé un consentement libre, éclairé et exprès mérite d’être interrogé. Des entretiens ont été menés auprès de seize personnes âgées venant de répondre à une demande de consentement alors qu’elles étaient hospitalisées dans un service de gériatrie. Les personnes devaient donner leur avis sur la qualité des informations reçues, leur sentiment de liberté et le vécu de leur consentement. Par une étude qualitative des verbatim avec une analyse par théorisation ancrée, il est montré l’influence majeure de la liberté avec l’acte de choisir et l’importance de l’accompagnement des personnes à qui il est demandé de consentir.

Droit de l'aide et de l'action sociales

Livre de Michel Borgetto, Robert Lafore, édité par Lgdj/lextenso, publié en 2018.

Mots clés : Droit, Justice, Action sociale, Société, Aide sociale, Approche historique, Politique sociale, Administration, État, Collectivité territoriale, Travail social, Travailleur social, ASE, Droit de la famille, Établissement pour personnes âgées, Protection sociale, Personne handicapée, Chômage, Chômeur, RMI, Accès aux soins, Exclusion sociale, Logement, Législation

Les migrations

Article de Igor Martinache, Stéphane Beaud, Sandrine Musso, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 189, septembre 2017, pp. 4-54.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, Représentation sociale, Causalité, Union européenne, Enquête, Histoire familiale, Génération, Sociologie, Ethnologie, Anthropologie, Santé, Accès aux soins, Aide médicale, Politique sociale, Accueil, Approche historique, Modèle, Droit d'asile, Réfugié, Économie, France, Algérie, Autriche

C’est peu de dire que les migrations humaines sont aujourd’hui placées bien en tête de l’agenda médiatique et politique. La « crise des réfugiés » conjuguée à la montée de l’extrême droite a ainsi mis en exergue les contradictions de l’opinion publique et de la bien mal nommée « politique d’accueil » des pays européens en la matière, mais aussi, et peut-être surtout, la grande méconnaissance qui entoure ces phénomènes en dépit de l’attention qui leur est accordée.

La santé des populations vulnérables

Livre de Christophe Adam, Vincent Faucherre, Pierre Micheletti, et al., édité par Ellipses, publié en 2017.

Mots clés : Santé, Précarité, Pauvreté, Inégalité, Santé publique, Politique sanitaire, Financement, Sécurité sociale, Éthique, Pratique professionnelle, Population, Migration, Étranger, Femme, Violence conjugale, Enfant, Addiction, Prison, Handicap, Territoire, Quartier, Politique de la ville, Milieu rural, Accès aux soins, Logement, SDF, Union européenne, OMS, Pathologie, Maladie infectieuse, Santé mentale, Alimentation, Dent, Protection sociale, Participation, Technologie de l'information et de la communication, Innovation sociale, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Partenariat, Approche historique, Vulnérabilité, Rom, Rétablissement, Non-recours, Atd quart monde, Pass

Depuis la naissance d’un individu, se développent de manifestes inégalités face à la santé et à la maladie qui impactent directement l’espérance de vie, notamment au détriment des personnes aux revenus les plus faibles. La mortalité prématurée évitable touche de façon très discriminante les différentes catégories sociales. Pour les professionnels concernés, agir à cet égard ne relève pas d’une charité où la bonne volonté se substituerait à la compétence. Des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être sont indispensables. Ils résultent de nécessaires processus d’apprentissage enrichis par l’expérience.

Précarisation du séjour - régression des droits

Livre de Danièle Lochak, Philippe Rygiel, Antoine Math, et al., édité par GISTI, publié en 2016.

Mots clés : Immigration, Droit des étrangers, Titre de séjour, Approche historique, Législation, Droits de l'homme, Précarité, Insécurité, Conditions de vie, Contrôle, Intimité, Peur, Accès aux soins, Vie privée, France, Italie, Belgique

Ce cinquième volume de la collection « ?Penser l’immigration autrement? » prolonge la journée d’étude organisée par le Gisti le 1er?décembre 2014 sur le thème : « Précarisation du séjour, régression des droits fondamentaux ». Les contributions s'attachent à décrire les mécanismes législatifs ou policiers qui contribuent à entretenir et renforcer la précarité du séjour. Elles montrent aussi comment le fait d’être toujours en sursis dans le pays d’accueil rejaillit sur l’ensemble de la situation de personnes qui, maintenues dans l’incertitude constante du lendemain, n’ont de surcroît qu’une jouissance précaire des droits qui ne leur sont pas expressément déniés. Analyser la fragilisation du droit au séjour accordé aux personnes qu’on consent avec réticence à laisser s’installer dans un pays qui n’est pas le leur, c’est encore une façon d’éclairer la division qui sépare aujourd’hui le monde en deux humanités distinctes : d’un côté, ceux qui ont eu la chance de naître dans des pays où les droits de l’Homme sont effectifs pour le plus grand nombre, où les gens vivent en paix et mangent à leur faim, et qui peuvent se déplacer librement dans l’ensemble de la planète ; de l’autre, ceux qui, nés dans des pays aux prises avec la guerre, la terreur ou la misère, sont assignés à résidence, se voient dénier la liberté de circulation et ne peuvent se déplacer qu’en risquant leur intégrité physique et leur vie.