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Violences en France : peut-on parler de décivilisation ?

Article de Philippe Robert, Renée Zauberman

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 362, octobre 2023, pp. 25-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agression, Insécurité, Société, État, Politique

La société française est-elle engagée, comme l’a affirmé Emmanuel Macron, dans un « processus de décivilisation » ? L’analyse chiffrée des agressions montre une certaine stabilité des faits de violence, avec des écarts selon les types d’agressions et les zones géographiques. Cette information, complexe, est indispensable pour penser l’évolution de la société, le rôle de l’État et sortir du piège idéologique.

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Indemnisation des victimes de violences sexuelles

Article de Emilie Bertin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3293, 3 février 2023, pp. 16-19.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Abus sexuel, Agression, Victime, Tribunal, Droit pénal, Infraction, Mineur, Traumatisme, Souffrance psychique, Réforme, Justice

Plusieurs réformes ont contribué au renforcement de la répression des violences sexuelles, mais peu se sont intéressées à la réparation des préjudices subis par les victimes. Ces dernières peuvent demander réparation devant les tribunaux mais également devant la commission d’indemnisation des victimes d’infractions. Présentation de ces procédures.

Habitations collectives : maltraitance, intimidation ou intolérance entre aînés ?

Article de Roxane Leboeuf, Marie Chantal Falardeau, Marie Beaulieu

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 49-63.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Centre de long séjour, Habitat collectif, Interaction, Agression, Violence, Langage, Relation entre pairs, Québec, France

Les interactions négatives entre résidents sont un enjeu émergent au sein des habitations collectives pour aînés. Au Québec (Canada), de nombreux acteurs se mobilisent pour lutter contre le problème et l’élaboration d’une terminologie consensuelle s’avère essentielle pour faciliter leur concertation. Cet article propose une réflexion critique sur la terminologie à privilégier dans la francophonie en s’appuyant sur l’état des connaissances et sur les résultats de deux recherches menées au sein de quatre habitations collectives pour aînés autonomes et semi-autonomes au Québec. Alors que les termes « maltraitance » et « intimidation » sont largement employés, leur définition ne permet pas de bien saisir l’essence du problème survenant entre les résidents. Selon les participants et les experts rencontrés, l’« intolérance » serait un terme plus approprié pour représenter l’ensemble des interactions négatives entre résidents de type psychologique, physique, matériel et sexuel documentées. Davantage de recherches doivent être menées afin d’approfondir et de valider la terminologie proposée. Cet article s’avère novateur dans un contexte où la majorité des écrits qui documentent ce problème émergent sont publiés en anglais et qu’une variété de terminologies sont répertoriées dans la littérature.

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“Le racisme affecte la santé mentale au quotidien”

Article de Laurence Ubrich, Yaotcha D'Almeida

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 34-35.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Racisme, Santé mentale, Agression, Individu, Couleur, Suivi médical, Souffrance psychique, Tabou, Stress, Psychologie clinique, Femme

A travers sa recherche universitaire auprès de cinq femmes noires ayant grandi en France, Yaotcha d’Almeida pointe l’importance de considérer les microagressions à caractère racial dans le suivi psychologique de personnes noires et racisées en général. Et de développer une clinique adaptée aux problématiques engendrées par le racisme.

Du risque traumatique à la satisfaction de compassion chez les éducateurs

Article de Maël Virat

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 80, septembre 2022, pp. 66-76.

Mots clés : Traumatisme, Travailleur social, Souffrance, Accompagnement, Distance, Risque, Agression, Burn out, Usure professionnelle, Conditions de travail

Le travail à la Protection judiciaire de la jeunesse (pjj) et, plus globalement, en protection de l’enfance, implique des interactions fréquentes avec des personnes qui font face à de nombreuses difficultés et vivent des expériences traumatiques. À cela s’ajoute également un risque important de subir des agressions (verbales et physiques) ou d’en être le témoin. Quelles peuvent être les conséquences sur les professionnel·le·s ? Comment réduire les facteurs de risque traumatique ? Et si l’une des clés principales de compréhension se trouvait dans l’analyse du processus de fatigue, mais aussi de satisfaction et de compassion ?

Agir ensemble pour prévenir les violences

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 210, juillet-août 2022, pp. 14-16.

Mots clés : Travail social : Métiers, Violence, Prévention, Conflit, Mandataire judiciaire, Risques psychosociaux, Relation travailleur social-usager, Formation, Agression, Bordeaux

Confronté aux situations conflictuelles avec des personnes accompagnées, le service mandataire judiciaire de l'association Apajh 33 conduit depuis 2017 une démarche de prévention très active des risques psychosociaux : réaménagement des bureaux, réorganisation, formation... Son atout ? Il s'appuie sur l'expertise des salariés.

Agressions, toujours sexuelles ?

Article de Manuella De Luca, Estelle Louët

Paru dans la revue Adolescence, tome 40, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2022, pp. 1-224.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Agression, Délit sexuel, Victime, Automutilation, Parricide, Anorexie, Viol, Harcèlement sexuel, Abus sexuel, Traumatisme, Souffrance psychique

À l'heure des hashtags "metoo", "metoogay","metooinceste", les agressions seraient-elles toujours et encore sexuelles ? À l'heure d'une forme de libération de la parole qui souligne paradoxalement la difficulté à parler, à être entendu ou à pouvoir consentir, y aurait-il d'autres agressions que sexuelles ? S'agit-il d'un sexuel aux prises avec la destructivité et la déliaison ou d'un sexuel esclave de sa dimension pulsionnelle brute d'exigence coûte que coûte de satisfaction ?
En temps de Covid, l'expression de la souffrance psychique bouscule les repères théoriques et nous invite à nous reposer la question d'une origine toujours sexuelle des agressions.
L'augmentation saisissante des tentatives de suicide et des troubles des conduites alimentaires chez les adolescent.e.s en post-confinement ouvre la réflexion sur ce qui vient agresser, faire obstacle, réactiver un traumatisme dans la situation actuelle de pandémie. L'incertitude, la perte de contrôle, l'absence de perspective, le renoncement à la vie amicale, amoureuse, sociale, aux activités de loisirs, aux plaisirs des sorties au café, au cinéma ou au stade, participe à une forme de violence et d'agression dont les adolescent.e.s sont particulièrement victimes. Comment faire face à l'agression pulsionnelle interne inhérente au processus adolescent et comment consentir aux sacrifices liés au couvre-feu, au confinement et autres mesures barrières sans crainte d'une guerre à mener sur deux fronts, et donc difficilement gagnable ?
À considérer que toute agression est nécessairement sexuelle, les psychanalystes d'adolescent.e.s courent le risque de se voir de nouveau renvoyés à un pansexualisme recouvrant l'ensemble de la compréhension psychique. Car que faire des auto-agressions que sont le suicide, les automutilations et les troubles des conduites alimentaires ? Ces attaques du corps sont-elles prises, elles aussi, dans un réseau représentationnel inconscient et dans les effets de l'après-coup typique de la sexualité humaine ?
Comment penser les excès de liaison induits par la collusion entre l'agression sexuelle et la dessication entrainée par la déliaison mortifère de l'agression ?
À partir de cette question provocatrice, nous souhaitons porter notre attention sur les adolescent.e.s victimes et auteurs d'agression. Quels dispositifs de soin et quels aménagements du cadre thérapeutique face aux effets et aux conséquences des agressions sexuelles ? Quelles modalités d'accueil face aux agressions qui seraient au-delà ou en deçà de cette valence sexuelle.

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Du délicat usage de la prévention des violences sexuelles en milieu scolaire

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 51-60.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Information sexuelle, Abus sexuel, Agression

Les violences sexuelles commises sur des enfants sont des facteurs de destructivité psychique majeure qui peuvent hypothéquer durablement leur devenir et leur vie d’adulte. Prévenir ces violences apparaît donc comme un enjeu fondamental pour notre société. Mais de la théorie à la pratique, cette nécessité d’agir n’est pas si simple et comporte de nombreux aléas que cet article propose d’aborder.

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Violences sexuelles : accompagner la parole

Article de Alexandra Marquet, Mariem Majdi, Florence Leggio, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 12, décembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Abus sexuel, Accompagnement, Parole, Agression, Aide à domicile, Vulnérabilité, Conditions de travail, Personne âgée, Personne handicapée, Pathologie, Formation, Sexualité, Victime, Prévention, Harcèlement sexuel, Employeur, Salarié

PARLER POUR DENONCER. Octobre 2017. L’affaire Weinstein éclate. Depuis, le mouvement MeToo a déferlé. Les victimes osent enfin parler. Haut et fort. Les violences et les agressions sexuelles ne sont plus ni tues ni tolérées. Les premières à briser le silence ont été des femmes connues, évoluant dans des sphères socialement protégées : actrices, militantes, chanteuses… Depuis, le mouvement s’est inscrit dans la durée. De nombreuses anonymes se sont jointes à cette déferlante en se manifestant sur les réseaux sociaux ou en saisissant la justice. A l’heure où les violences sexuelles apparaissent enfin à la une de l’actualité, où les commissions d’enquête se multiplient sur le terrain, le domicile reste encore et toujours le lieu de l’intime où il est difficile de s’exprimer et ainsi d’être entendu. C’est dans ce cadre que les auxiliaires de vie et autres aides à domicile interviennent. Seules, sans avoir été sensibilisées, elles accompagnent des personnes vulnérables, dont certaines pathologies peuvent entraîner des comportements sexuels déviants. Propos vulgaires, mains baladeuses, gestes brutaux ou dégradants. C’est bien cette réalité, la leur, qui est mise au jour par l’étude inédite réalisée par l’université de Poitiers.

ENTENDUE, SOUTENUE. Comment réagir quand on n’est ni préparée, ni soutenue ? Quand les conditions de travail et d’emploi sont dégradées, quand on est une femme seule, que l’on a des enfants à nourrir et que l’on est clairement en situation de fragilité économique et sociale ? Comment ne pas être exposée ? Comment agir lorsque l’on est le témoin indirect de violences sexuelles ou si de sérieux doutes existent quant à la nature d’un hématome ? Comment comprendre certains silences ? Autant de situations difficiles à appréhender pour ces femmes et ces hommes venus au départ pour aider une personne dans l’exécution de gestes de la vie quotidienne. Parler et partager sont, comme toujours, les premières voies pour appréhender la situation puis rechercher des solutions. Encore faut-il être entendue et encouragée. C’est le rôle principal des employeurs : protéger des salariées exposées dans une société qui continue de nier les désirs charnels des personnes très âgées ou en situation de handicap, qui peuvent être tour à tour victimes ou bourreaux.

GENERALISER LE CADRE PROTECTEUR. Les professionnels le savent, pour se préserver, des attitudes sont à privilégier : tenues vestimentaires plutôt larges, bannir les petits noms ou le tutoiement sous la douche, bien choisir ses mots pour éviter toute incompréhension. Parfois, et malgré toutes ces précautions, la situation dérape. Le Baluchonnage a posé un cadre protecteur duquel pourraient s’inspirer les services à domicile : la mixité des intervenants, ne pas isoler les salariées en leur proposant une permanence clinique 24 heures sur 24. L’enjeu est d’instaurer une véritable politique de prévention pour ces professionnelles encore identifiées comme « la bonne à tout faire ». Les formations et autres sensibilisations sont encore déficitaires et insuffisantes. L’engagement de chacun des acteurs est nécessaire pour espérer sur ce front une éclaircie : amélioration des conditions d’emploi, formations des intervenants, sensibilisations des bénéficiaires et soutien des professionnels avec un mot d’ordre : mettre fin au mécanisme d’euphémisation.

L’enfant face aux violences conjugales, survivre malgré tout

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 352, décembre 2021, pp. 25-28.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Agression, Maltraitance, Prise en charge, Protection de l'enfance, Traumatisme, Maltraitance psychologique, Filiation, Trouble du comportement, Attachement, Insécurité, Droit de visite

Si les deux plans triennaux interministériels de lutte contre les violences conjugales, de 2017 et 2019, ont permis une meilleure reconnaissance de la réalité de ces faits, l’impact sur les enfants exposés reste trop peu pris en compte, alors que les conséquences peuvent être considérables. Une analyse des enjeux de ces violences sur les enfants permet d’envisager des perspectives de prises en charge.