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Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Enfant, Éducation familiale, École, Violence, École maternelle, Autorité, Alimentation, Sommeil, Conte, Jeu vidéo, Acquisition du langage, Jeu, Adolescent, Psychologie du développement, Collège, Divorce, Annonce du handicap, Fratrie, Sanction, Père, Parents, Grands-parents, Allaitement, Violence conjugale, Grossesse, Orphelin, Estime de soi
Le site "Être Parent" propose une série de vidéos en accès libre pour les parents afin de les aider à mieux comprendre leurs enfants, et savoir comment réagir. "Ces sujets doivent permettre aux familles d’obtenir des points de repères face à des questions complexes et primordiales, de susciter un questionnement, d’obtenir des clés, des pistes, pour favoriser l’équilibre de la famille et mieux comprendre son ou ses enfants. C’est également créer des outils modernes au service des structures qui oeuvrent dans le champ de la parentalité. Utilisés par des professionnels, ces sujets vidéos doivent permettre d’ouvrir des débats, susciter du dialogue, libérer la parole..." (Présentation éditeur)
Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social
A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.
Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.
En mobilisant l'ensemble des sciences humaines et sociales autour de quinze questions simples et directes, ce dossier apporte un regard circonstancié sur les racines et les processus conduisant à la violence, faisant voler au passage quelques stérétotypes
Livre de Denis Jeffrey, Jocelyn Lachance, David Le Breton, Denis Jeffrey, et al., édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.
Mots clés : Adolescent, Concept, Sociologie, Anthropologie, Culture, Mode de vie, Rite de passage, Féminité, Femme, Fille, Sexualité, Masculinité, Violence, Garçon, Mort, Deuil, Internet, Corps, Tatouage, Marquage corporel, Conduite à risque, Jeu vidéo, Croyance, Psychanalyse, Quartier, Différence, Ethnie, Culture populaire, Travail social, Scolarité, École, Reconnaissance, Genre
Dans un monde où règnent des représentations parfois négatives de l’adolescence, la socio-anthropologie propose une lecture de cet âge de la vie à partir d’un exercice de compréhension reposant sur l’analyse de leurs discours. Que disent les adolescents de leurs propres comportements ? Quels sens leur donnent-ils ? À la fois représentants des sociétés contemporaines dans lesquelles ils grandissent et de l’histoire humaine qui se perpétue, ces adolescents réactualisent dans le contexte d’aujourd’hui des enjeux traditionnels liés au devenir adulte. Ainsi se révèlent-ils différents des adolescents d’hier tout en leur ressemblant. À partir des travaux de chercheurs en socio-anthropologie, cet ouvrage souligne la portée heuristique d’une approche spécifique de l’adolescence, qui redonne aux acteurs - les jeunes eux-mêmes - leur place, et qui invite le lecteur à se méfier des discours stigmatisants, voire pathologisants à leur égard.
Dix auteurs éclairent la problématique de la violence en institution, en explorant le champ scolaire, les violences sexuelles, les massacres scolaires, les usages du courrier électronique, mais aussi la déontologie enseignante et la violence originelle, les mythes fondateurs des institutions et la figure du bouc émissaire.Les débats sur la violence en institution se multiplient, en entretenant deux mythes. Le premier résulte d'une psychologisation à outrance de la violence qui réduit l'analyse des causes à la responsabilité individuelle. Le second décrit les institutions comme des entités stables et durables : elles auraient ainsi parfaitement fonctionné de toute éternité, jusqu'à ce que le dérèglement de la société les transforme en victimes impuissantes de violences dont elles ne sont jamais la cause.Cet ouvrage propose de déconstruire ces deux représentations, en développant une analyse situationnelle d'une violence pensée comme un effet de contexte par lequel les agencements entre sujets, organisations et valeurs viennent se heurter... des «rencontres ratées» que l'on peut prévenir si l'on repense l'institution comme un environnement symbolique complexe, au sein duquel les significations jouent un rôle déterminant.Dix contributions éclairent cette problématique en explorant le champ scolaire, les violences sexuelles, les massacres scolaires, les usages du courrier électronique, mais aussi les questions de la déontologie enseignante et de la violence originelle, les mythes fondateurs des institutions et la figure du bouc émissaire.
Cet article est fondé sur une recherche portant sur mixité au quotidien et violence de genre dans les collèges et lycées. La méthode inclut une lecture pluridisciplinaire de deux matériaux : des interviews approfondies avec 39 chefs d'établissement, des observations prolongées (900 heures) dans cinq établissements. Comme la plupart des recherches actuelles sur ce thème, celle-ci fait apparaître que les élèves se socialisent mutuellement dans un système de contrôle réciproque très contraignant, qui construit activement une hiérarchie entre les sexes sur le mode de l'hétéronormativité. Néanmoins, elle met aussi en évidence la possibilité de jouer dans les interstices des clivages catégoriels imposés, notamment aux filles. Pour ce faire, les adolescents doivent louvoyer entre d'un côté la pression uniformisante qui pèse particulièrement (mais pas uniquement) sur les femmes (« toutes les mêmes ») et de l'autre le clivage, notamment le clivage des femmes, qui leur interdit à elles de se vivre comme sujets, et à eux de les reconnaître comme sujets.
Article de Jean Pierre DURIF VAREMBONT, Rebecca WEBER
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 17, printemps 2014, pp. 151-165.
Mots clés : École, Adolescent, Socialisation, Mixité, Violence, Insulte, Sexualité, Communication, Groupe d'appartenance
Cet article s'appuie sur une recherche de terrain menée sur les pratiques genrées entre pairs, y compris de violence, et les enjeux socio-éducatifs de la mixité en milieu scolaire. Des entretiens semi-directifs avec des chefs d'établissement ainsi qu'une année d'observation ethnographique dans cinq établissements représentatifs nous ont fait repérer comment le sexuel fait constamment irruption, le plus souvent sous la forme d'insultes et d'un langage ordurier que les adultes ont du mal à comprendre alors qu'il est banalisé par les élèves. Cette langue adolescente véhicule des stéréotypes de genre extrêmement marqués. Aussi, nous proposons d'analyser l'usage de ce langage et du recours aux stéréotypes dans une double fonction : une fonction de socialisation et d'intégration à travers les normes du groupe des pairs, mais aussi une fonction psychique de défense contre l'angoisse et d'étayage identitaire.
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.