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Un refuge pour les jeunes femmes victimes de violences

Article de Alexandra Luthereau

Paru dans la revue Le Media social, 28 septembre 2023.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Abus sexuel, Violence conjugale, Adolescent, Jeune, Femme, Lieu de vie, Accueil de jour, Accompagnement, Pow’HER

Le lieu d’accueil et d’orientation (LAO) Pow’HER, géré par l’association FIT Une Femme un toit, accueille et accompagne en Seine-Saint-Denis des jeunes filles, âgées de 15 à 25 ans, victimes de violences sexistes et sexuelles. Objectif : gérer l’urgence et les aider dans la déconstruction des violences dans lesquelles elles ont bien souvent toujours baigné.

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"La téléréalité banalise les violences sexistes"

Article de Orianne Mollaret, Valérie Rey Robert

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Sexualité, Télévision, Stéréotype, Femme, Réseau, Influence sociale, Argent, Jeune, Adolescent, Classe sociale, Travailleur social, Accompagnement, personne, Vulnérabilité, Sexisme

Depuis le début des années 2000, Valérie Rey-Robert anime le blog « Crêpe Georgette ». Dans son dernier livre, elle dénonce l’idéologie réactionnaire de la téléréalité ainsi que le mépris de classe qu’elle soulève malgré son influence sur les adolescents et jeunes adultes des milieux populaires.

Psychologie de la violence : des agressions ordinaires aux violences extrêmes

Article de Maud Navarre, Laurent Begue Shankland, Béatrice Kammerer, David Le Bretonet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 342, décembre 2021, pp. 32-57.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agressivité, Éducation, Adolescent, Psychologie, Femme, Génocide

Malgré notre volonté de pacifier les mœurs, réaffirmée notamment suite aux deux guerres mondiales, la violence existe encore. Comment l’expliquer ? Les travaux pionniers des années 1970 se sont intéressés notamment aux effets de l’autorité ou encore à l’influence des groupes. Depuis, la pédopsychologie ou encore la neurologie ont perfectionné notre compréhension du phénomène.

Promouvoir la santé par l’activité sportive et physique

Article de Fabienne Lemonnier, Aurélie Van Hoye, Philippe Furrer, et al.

Paru dans la revue La Santé en action, n° 454, décembre 2020, pp. 3-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Sport, Activité physique, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Femme, Fille, Égalité, Précarité, Prévention sanitaire, Citoyenneté

- Sport et santé : définitions et rôle des clubs sportifs
- « Les filles ont besoin d’être bien dans leur tête pour jouer au foot »
- Pratiquer une activité physique : revue des bienfaits et des risques
- Femmes de quartiers déshérités de Lille : « Le vélo comme mode d’émancipation sociale »
- Investir pour une société plus active et sportive
- Grands clubs et champions : un levier pour les actions citoyennes et solidaires
- La Suisse promeut le sport-santé pour ses citoyens
- Yverdon-les-Bains : un plan pour favoriser l’activité physique
- Lutte contre la sédentarité : les jeunes, acteurs du changement
- « Le soutien éducatif a un impact déterminant sur la trajectoire de vie d’un jeune »
- Le football comme levier éducatif et vecteur d’apprentissage de la citoyenneté
- « Développer le cyclisme, des compétitions d’élite à la pratique de loisir pour tous »
- Clubs de sport engagés dans la promotion de la santé : quels savoirs-faire mobiliser ?
- Clubs sportifs promoteurs de santé : les stratégies d’intervention

Sexualité et anorexie mentale (II)

Article de Pablo Votadoro, Aurélie Letranchant, Isabelle Nicolas

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 58, n° 2, avril-juin 2019, pp. 92-134.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Jouissance, Anorexie, Femme, Grossesse, Maternité, Changement, Corps, Homosexualité, Adolescent, Genre

Dossier composé de 5 articles :
- Jours sans fin, la jouissance anorexique
- Anorexie mentale, grossesse et maternité ? Le corps enfantant
- De l'expérience de la grossesse chez des femmes ayant souffert de troubles des conduites alimentaires : une étude qualitative
- Anorexie masculine à l'adolescence : intégration des variations de la bisexualité psychique
- De l'expérience de l'homosexualité dans une maladie a-sexuellement transmissible : à partir de la rencontre clinique avec des adolescentes souffrant de troubles alimentaires

Questions d'ados : comment se défendre du sexisme ?

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 32, mars-avril-mai 2019, pp. 63-65.

Mots clés : Adolescent, Discrimination, Féminisme, Femme, Genre, Homme, Représentation sociale

Des adolescents ont interrogé Emmanuelle Piquet sur le sexisme. Ils ont eux-mêmes préparé et réalisé l'interview, en exposant leur cas personnel avec leurs propres mots.

L’autre libération sexuelle

Article de Jean Luc Letellier, Hélène Benedetti, Laurent Zoungrana, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1241, 11 décembre 2018 au 7 janvier 2019, pp. 5-35.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Établissement social et médicosocial, Intimité, Vie privée, Handicap, Foyer de vie, Assistance sexuelle, Personne handicapée, Polyhandicap, Détenu, Prison, Homosexualité, SDF, Adolescent, Femme, Information sexuelle, Identité sexuelle, Tabou, Psychose, Hôpital psychiatrique

« Ils » ne pensent qu’à ça… Pas vous ? N’est-il pas grand temps d’en parler ? Allons, une fois n’est pas coutume, parlons CUL. D’autant que les travailleurs sociaux le font très bien ! Quand le cul exclut, ne faut-il pas faire en sorte que le corps exulte ? Que faire ? En causer ? Oui, bien-sûr. Pour ce sixième numéro « forum », Lien Social a proposé à ses lecteurs de prendre la plume sur ce sujet brûlant. Le cul en institution, en prison, en fauteuil… Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander ? Non, pas tout. Mais un peu quand même.
Bonne lecture !

Demain, je serai une femme libre et instruite.

Article de Véronique Darasse

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 230, octobre 2018, pp. 39-42.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Femme, Maltraitance, Trafic d'être humain, Éducation, Scolarité, Cambodge

132 millions de jeunes filles sont exploitées ou maltraitées dans le monde. C'est pourquoi une journée par an leur est consacrée pour sensibiliser l'opinion. La 7ème édition se tenait le 11 octobre. Pour apporter notre contribution, nous avons souhaité vous présenter une démarche particulièrement réussie en faveur de ces jeunes filles, celle engagée par la journaliste Tina KIEFFER au Cambodge en 2005.

Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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