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Livre de Cinzia Arruza, Tithi Bhattacharya, Nancy Fraser, édité par la Découverte, publié en 2019.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Féminisme, Grève, Action collective, Empowerment, Libéralisme, Économie, Genre, Reproduction sociale, Violence, Violence conjugale, Discrimination
Logements inabordables, salaires de misère, systèmes de santé inexistants ou dysfonctionnels, catastrophe climatique, rejet des migrante.s, violences policières... on entend peu les féministes s'exprimer sur ces questions. Pourtant, elles ont un impact majeur sur la vie de l'immense majorité des femmes à travers le monde. Les grèves des femmes qui se multiplient aujourd'hui en Argentine, en Pologne, aux Etats-Unis ou ailleurs s'emparent de ces problématiques et témoignent du fait que les revendications féministes ne sont pas isolées de celles d'autres mouvements.
Et c'est tout l'enjeu de ce manifeste, inspiré par ces nouveaux mouvements féministes : face à un système néolibéral qui concentre toutes les aliénations, injustices et inégalités et instrumentalise certaines luttes sociales pour servir ses velléités impérialistes et engranger le plus de profits possible, le féminisme doit repenser son agenda théorique comme militant. Trois des organisatrices de la Grève internationale des femmes s'engagent ainsi avec ce manifeste pour un féminisme véritablement inclusif, capable de faire converger l'anticapitalisme, l'antiracisme, l'écologie politique, l'internationalisme et l'anti-hétérosexisme : un féminisme pour les 99%.
Livre de Dominique Merlié, Louis Chauvel, Thomas Piketty, Dominique Combemale, et al., édité par la Découverte, publié en 2013.
Mots clés : Économie, Société, Mobilité sociale, Classe d'âge, Inégalité, Mouvement social, Action collective, Insertion sociale, Travail, Insertion professionnelle, Sociologie
Ce livre est le deuxième d'une série de trois volumes qui ont pour ambition de couvrir les principales questions économiques et sociales contemporaines, à l'échelle nationale, européenne et mondiale. Leur particularité est d'avoir été conçus et écrits par des spécialistes de ces questions - universitaires et chercheurs reconnus - pour des lycéens et des étudiants de premier cycle. Les textes ici réunis se distinguent par trois qualités majeures : il s'agit à chaque fois de synthèses de l'état des connaissances scientifiques. L'ouvrage a été actualisé et remanié.
Entreprises, hôpitaux, associations, administrations, ONG,... les organisations sont omniprésentes et structurent la vie sociale et économique. Multiples, multiformes, changeantes, elles font l'objet de nombreuses théories et analyses que cet ouvrage tente de synthétiser. Quelles sont les formes majeures des organisations ? Quels enjeux pour le management aujourd'hui ? Quelles sont les dimensions cachées des organisations ? Comment se prennent les décisions stratégiques ? Accompagner le changement, innover, gérer les conflits, repérer, valoriser les talents, autant de tâches qui sont aujourd'hui renouvelées par les conséquences de la crise économique et de la mondialisation. Empowerment, responsabilité sociale de l'entreprise, knowledge management,... autant de concepts nouveaux qui irriguent la réflexion sur les organisations. Cet ouvrage propose un bilan actuel des connaissances permettant à l'étudiant ou au praticien (consultant, formateur, DRH, manager...) de se repérer dans le dédale des analyses concernant les organisations. Il est réalisé par des spécialistes de toutes disciplines : économistes, sociologues, DRH, psychologues du travail, professeurs de management, spécialistes de la communication...
Ouvrage coordonné par Jean-Michel Saussois, professeur émérite à l’ESCP Europe, spécialiste des organisations et auteur de Théorie des Organisations, La Découverte 2007.
Livre de Josep Rafanell I Orra, édité par la Découverte, publié en 2011.
Mots clés : Libéralisme, Économie, Politique sociale, Pouvoir, État, Ordre social, Analyse critique, Psychologue, Travailleur social, Individualisation, Squat, Toxicomanie, Traitement médical, ASE, Assistant familial, Violence institutionnelle, Famille d'accueil, Chômeur, Chômage, Action collective, Contrôle social, Gens du voyage, Implication personnelle, Militantisme, Solidarité, Prison, Psychothérapie, Ethnopsychiatrie, SEINE SAINT DENIS
Les « psys » et autres travailleurs sociaux sont en train de devenir les auxiliaires de l'économie : il n'est désormais question que de produire des individus motivés, capables de faire valoir leur singularité, valorisant leur « capital » humain, pouvant être évalués. Peut-on se contenter de dénoncer cette dérive ? Il faut d'abord « sentir » le désastre. On suivra ainsi l'auteur dans sa déambulation avec des usagers de crack, dans des squats, dans une prison, avec les assistantes familiales de l'Aide sociale à l'enfance, avec les chômeurs en grève, avec les Rroms expulsés.
Pour l'auteur, qui a appris son métier de psychologue avec Tobie Nathan, soigner oblige les thérapeutes à entrer en relation avec les « mondes » des patients, avec tous les risques que cela implique. Ils doivent assumer la rupture politique avec un système qui intègre, neutralise ou subordonne les différences.
Les suicides successifs survenus depuis quelques années dans de grandes entreprises françaises ont violemment mis en lumière le problème de la souffrance au travail, associé aux techniques de management. Salariés, syndicats et chercheurs pointent du doigt des méthodes déshumanisantes et aliénantes. Cet ouvrage, fondé sur une grande enquête révèle une véritable crise du travail. L'auteure va plus loin que cette dénonciation, elle étudie les exemples d'alter-management et les nouveaux concepts qui permettraient d'instaurer des méthodes de travail plus respectueuses des rythmes humains. Isabelle Bourboulon est journaliste indépendante, spécialisée en économie de l'entreprise. A ce titre, elle a travaillé pendant de nombreuses années dans la presse institutionnelle d'entreprise, ce qui lui a permis d'acquérir une solide connaissance de ce secteur. Elle a publié, chez Descartes et Compagnie, Virus vert, au-delà de l'économisme et de l'écologisme.
Livre de Joël Barthélémy, Michel Chauvière, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.
Mots clés : Politique de la ville, HISTOIRE, DSQ, DSU, Société, Politique sociale, Référentiel, Évaluation, Sens, Valeur, Image, Contrat de ville, Diagnostic, Financement, Rapport, Politique, Économie, Banlieue, Quartier, Milieu urbain, Exclusion sociale, Insertion sociale, Citoyenneté, Intégration, Égalité des chances, Territoire, Aménagement du territoire, Participation, Action collective, Bureaucratie, DSL, Développement durable, Travail social, Action sociale, Développement local, Lien social, CUCS
La politique de la ville s’insère dans un contexte général d’action publique en transformation depuis une trentaine d’années et marqué par un processus dit de territorialisation. Elle ne se réduit donc pas à un dispositif technique, ni à une succession de plans et de procédures. Quels sont les effets de cette politique ? Comment les élus locaux, les professionnels du social et les bénévoles associatifs s’approprient-ils (ou non) le modèle d’action qu’elle induit ? Quelle place occupe-t-elle dans le paysage administratif français ? Quel avenir pour cette politique noyée dans la cascade de textes et de mesures qui marquent la première décennie des années 2000 ?
« L’ambition de l’auteur est multidimensionnelle. Il s’interroge non seulement sur la production politico-technique de cette politique, sur ses contours, ses caractéristiques formelles et sa cohérence mais aussi sur son attractivité auprès des divers acteurs, tant professionnels qu’associatifs et politiques, qu’elle mobilise. S’il est préoccupé par les effets de cette politique sur la société, il veut aussi comprendre les transformations progressives de ces dispositifs jusqu’à leur déclin relatif ces dernières années… Un ouvrage passionnant… qui ouvre à différentes questions tout à fait décisives pour l’avenir. » (Extrait de la préface de Michel Chauvière)
Livre de Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, et al., édité par la Découverte, publié en 2011.
Mots clés : Travailleur immigré, Clandestinité, Immigration, Illégalité, Titre de séjour, Patronat, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Syndicat, Économie, Contestation, Grève, Sélection, Action collective, Conditions de travail, Mouvement social, Négociation, Vie politique, Législation, Média, Enquête, Observation, Entretien
Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers. Ce mouvement est inédit : il lie un mode d'action traditionnel du mouvement ouvrier, une grève avec occupation des lieux de travail, à la revendication centrale de la lutte des sans-papiers, la régularisation. S'ouvrent alors deux années de lutte, tantôt souterraine, tantôt médiatisée, dont ce livre retrace l'histoire. Ces grèves révèlent que des pans entiers de l'économie (construction, nettoyage, restauration, confection, aide à la personne...), des petites aux grandes entreprises, du traiteur du coin aux familiers du pouvoir, de l'intérim aux ministères, reposent sur le recours à une main-d'oeuvre qui, privée de titre de séjour, devient la proie et l'instrument du dumping social. En contestant cette situation, des milliers de grévistes sans papiers ont pointé les contradictions de la politique de l'" immigration choisie " promue par Nicolas Sarkozy. Fruit d'une enquête collective, réalisé à partir d'observations directes (sur des piquets de grève, lors de manifestations, réunions, assemblées générales de grévistes...), de la collecte d'archives (tracts, dossiers de grévistes, protocoles de fin de conflit, circulaires ou notes des ministères), mais aussi d'une centaine d'entretiens avec des grévistes, des syndicalistes ou associatifs soutenant ou encadrant le mouvement, des employeurs, des agents de l'Etat à un niveau local et national, ce livre raconte au plus près les péripéties de ce mouvement, et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.
" Alors que les inégalités entre hommes et femmes font preuve d'une résistance remarquable, une multitude d'initiatives locales animées par des femmes mêlent actions économiques et solidarités en vue d'un accès plus juste aux droits économiques, sociaux et politiques de base. (...) À partir d'exemples tirés d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Asie et d'Europe, cet ouvrage met en évidence la force et le dynamisme de ces initiatives, leur potentiel d'innovation et de créativité mais aussi leur extrême vulnérabilité, leurs incertitudes et leurs contradictions. Dans un contexte d'inégalités grandissantes, la question du rôle et de la place de ces initiatives de femmes est un enjeu fondamental pour la construction sociale d'une alternative à la mondialisation libérale. Isabelle Guérin est socio-économiste, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (unité Développement et sociétés), responsable du programme " Travail, finances et dynamiques sociales " de l'Institut français de Pondichéry ; Madeleine Hersent est directrice de l'association ADEN (Association pour le développement économique local) ; Laurent Fraisse est socio-économiste, chercheur au Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique."
Livre de Raymond Curie, édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Libéralisme, Analyse critique, HISTOIRE, Contrôle social, Économie, Établissement social et médicosocial, Rentabilité, Politique sociale, Législation, Évaluation, Qualité, Répression, Politique de la ville, Handicap, Information, Secret professionnel, Éthique, Formation, Décentralisation, Interaction, Projet, Société, Résistance, Travailleur social, Association, Action collective, Qualification professionnelle, Interculturel, Compétition
Dans les années 70 on a beaucoup parlé de contrôle, dans les années 80 et 90 est apparu le mot partenariat, avec les années 2000 il est de plus en plus question d'intervention. Alors où en est le travail social à l'heure actuelle ? (...) Deux logiques différentes apparaissent au niveau du secteur social dans les pratiques : l'intervention sociale et le travail social. Les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis le milieu des années 80 ont soutenu de plus en plus une logique d'intervention sociale plus intéressante au niveau économique, basée sur la compétence, le transitoire, le suivi, la logique de service avec un travail en direction d'une population et en s'adressant surtout aux symptômes des problèmes. Alors que les professionnels du travail social défendent toujours la qualification, le long terme, l'accompagnement, la relation d'aide avec un travail articulant l'individuel et le collectif et en recherchant les causes des problèmes... Raymond Curie est sociologue et formateur à l'Institut de travail social de Lyon / Caluire ainsi qu'à l'Université Lyon II (Sciences de l'éducation et Sociologie) dans le cadre d'un partenariat pédagogique. Il collabore à plusieurs revues d'informations et de recherche sur l'actualité sociale.