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Posture émancipatrice et égalitaire, fin de la prédictibilité à la capacité d’habiter, droit à l’échec… La démarche d’accès direct au logement pour les personnes sans toit bouleverse le travail social, en particulier pour les professionnels de l’hébergement.
Le logement recouvre nombre de fonctions. Il est une sécurité face aux intrusions et un lieu d’enracinement psychologique, de repère et de stabilité. Pour les personnes à la rue, qu’est-ce qu’habiter ? Comment les accompagner en respectant leur rythme ?
À Rouen, l’association La Case Départ et son dispositif « Un Toit vers l’Emploi », entendent innover dans la réinsertion des personnes sans abri. D’abord en les logeant, sans condition, dans une tiny house. Puis en leur proposant un accompagnement personnalisé, à leur rythme, avec l’aide d’un large réseau de partenaires.
Paru dans la revue Lien social, n° 1318, 24 mai au 6 juin 2022, pp. 18-24.
Mots clés : Territoire-Logement, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, Urbanisme, Mixité sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Colocation, Entreprise, Partenariat, Association, SDF, Milieu urbain, Activité culturelle, Lyon, Paris
Dans la politique d’hébergement d’urgence, des solutions sont à trouver du côté de l’urbanisme temporaire. Il permet de concevoir un habitat mieux adapté aux besoins, moins coûteux, mieux inséré dans la ville, et d’expérimenter des « tiers-lieux » comme supports au travail social et à l’insertion.
Habitat temporaire - Terrain d’expérimentations sociales et solidaires
Tiers-lieu - Village Reille, expérimentation sociale dans un ancien couvent
Entretien avec Benjamin Pradel - Les sans-abris dans la ville, adapter la réponse des institutions
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2617, Semaine du 30 mai au 5 juin 2022, pp. 44-45.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Squat, Hébergement temporaire, Logement, Accueil d'urgence, Accompagnement social, Vie associative, Lien social, CCAS, Montpellier, Hérault
En 2020, un squat montpelliérain abritant plus de 200 personnes a obtenu, avec le soutien d'associations, un accompagnement et des solutions d'hébergement. Les sans-abri se heurtent en effet à un manque criant d'hébergements d'urgence. Le squat permet d'éviter la rue, mais il est illégal, et la précarité sociale persiste. Pour héberger temporairement des sans-abri issus de squats et faciliter leur insertion, la commune a mis en place un accompagnement social et de l'habitat intercalaire.
Sortant d'institutions ou de familles ne les prenant plus en charge, de nombreux jeunes en proie à des troubles psychiatriques sévères se retrouvent dans la rue. L'expérimentation "Un chez soi d'abord-jeunes" vise les 18-25 ans atteints de maladies psychiques se trouvant dans cette situation ou risquant de l'être. Le programme combine un accompagnement vers et dans le logement avec un suivi médico-social intense. C'est l’État qui le finance, avec certaines collectivités.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3228, 8 octobre 2021, pp. 6-13.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Hébergement, Accueil d'urgence, SDF, Droit d'asile, Accompagnement social, Budget, Logement social, Travail social, Conditions de vie
Dossier composé de 5 articles :
- Un écosystème grippé
- Hébergement d’urgence : le changement de paradigme en suspens
- Logement social : demandes en forte hausse, offres en chute libre
- « Le logement social, le dernier rempart »
- Asile : un hébergement sous-dimensionné
La crise témoigne de la pertinence de l'approche du Logement d'abord, affirme le délégué interministériel à l'Hébergement et à l'Accès au logement (Dihal), Sylvain Mathieu. Aux commandes du tout nouveau Service public de la rue au logement, il revient sur ses enjeux, en particulier pour les services intégrés de l'accueil et de l'orientation (SIAO).
La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.
Les enquêtes menées pour les besoins de ce rapport ont confirmé que le confinement, dans la durée, s’est avéré très pénible en définitive pour de nombreux ménages ; mais elles ont aussi permis de révéler de nombreuses situations de mal-logement ou d’exclusion du logement peu ou mal connues ou encore mal appréhendées dans leur masse.
Les lecteurs assidus du rapport annuel sur l’état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre ne seront sans doute pas surpris par l’inventaire des problèmes rencontrés et par la description de la plupart des situations auxquelles ont été confrontées certaines personnes durant ces derniers mois. Les autres découvriront un tableau complet des formes de mal-logement et de leurs conséquences sur la vie des ménages, qu’ils soient privés de tout abri, hébergés ou qu’ils occupent en famille un logement dégradé ou sur-occupé…