Documentation sociale

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Les enjeux psychiques lors du deuil d’un enfant

Article de Charlotte Mancel Arrouët

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 366, avril 2023, pp. 10-14.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de fin de vie, Deuil, Soutien psychologique, Couple, Parents, Parentalité, Enfant malade, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire

Le deuil d’un enfant est celui qui est le plus redouté. Il provoque l’effondrement des parents et les prive d’un passé, mais aussi d’un avenir. Il va à l’encontre de l’ordre naturel de la transmission générationnelle et isole chaque parent dans un vécu psychique effracté. Le couple est bien souvent mis à mal, mais il est possible d’accompagner les parents dans la recherche de ressources permettant d’y survivre. Cette démarche requiert du temps, de la disponibilité et beaucoup de délicatesse.

"Nous ne sommes jamais prêts à voir notre bébé mourir"

Article de Aude Lafitte

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 366, avril 2023, pp. 24-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Nourrisson, Accompagnement de fin de vie, Fratrie, Soins palliatifs, Bébé secoué, Équipe soignante, Mère, Communication, Témoignage

Timothée est décédé dans un service de réanimation pédiatrique après cinq jours d’hospitalisation. Aude, sa maman, revient sur quatre axes importants de l’accompagnement par les équipes de soins lors de cette épreuve : la communication verbale et non verbale, la prise en compte de la fratrie, sa place de mère auprès de son bébé, mais aussi le nécessaire espace de parole à distance du décès, permettant de revenir sur les événements, répondre aux questions ou déconstruire des croyances.

Le rôle de la puéricultrice en situation de soins palliatifs néonataux

Article de Claire Mesierz

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 366, avril 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Observation, Soin, Soins palliatifs, Qualité de la vie, Nourrisson, Enfant malade, Prématurité, Accompagnement de fin de vie, Pathologie périnatale, Puéricultrice

En service de néonatologie, la puéricultrice prend en soins des nouveau-nés prématurés et/ou porteurs de pathologies graves. Elle est donc présente au début de la vie, et parfois durant les derniers instants des enfants en soins palliatifs. Les soins ont alors pour seul objectif d’assurer le confort de l’enfant et de lui apporter la meilleure qualité de vie possible. L’évaluation et l’observation globale de la puéricultrice permettent de proposer un accompagnement individualisé et adapté à l’enfant et à sa famille.

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.