Article de Aude Dagonneau
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 28, janvier-mars 2018, pp. 23-24.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Psychomotricité, Image du corps, Mémoire, Corps, Malade, Accompagnement
Dans la maladie d'Alzheimer, les mémoires et fonctions qui sont préservées le plus longtemps sont : la mémoire épisodique/émotionnelle, la mémoire procédurale/des mouvements automatisés et la sensorialité. Ces trois éléments sont reliés par le corps de la personne. Ainsi, l'observation de la psychomotricité de la personne malade, façon d'être au monde, d'interagir et d'exister de la personne malade, devient outil d'évaluation, de compréhension et d'accompagnement de cette dernière.
Article de Alexandra Marquet, Capucine Ludwig, Aude Dagonneau, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 11-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Toucher, Accompagnement, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Consentement, Soin, Soins corporels, Corps, Respect, Psychomotricité, Relation, Déficience cognitive, Art-thérapie, Vulnérabilité, Dépendance
Le toucher fait partie du quotidien des soignants et des personnes souffrant de troubles cognitifs : dès le matin lors de la toilette, puis lorsqu'il s'agit de les accompagner d'une pièce à l'autre ou encore de les aider au cours des repas. Pendant longtemps, ce toucher enseigné était avant tout technique. Mais le changement des cultures et des pratiques professionnelles a permis de voir émerger un toucher relationnel. L'objectif est de rassurer les personnes vulnérables en établissant un contact avec la volonté d'atténuer les troubles du comportement. Que ce soit à domicile ou en institution, la règle est la même : observer la personne avant de poser ses mains sur son corps, associer le regard au toucher mais toujours, au préalable, décrypter les codes pour savoir si consentement il y a.
Article de Allan Peel
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 27-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Ergothérapie, Ergothérapeute, Personne âgée, Vieillissement, Corps, Soin, Santé, Accompagnement
Notre corps est un moyen qui nous permet d'avancer dans la vie de la naissance jusqu'à la mort (impermanence physique). Il semble important de tout mettre en œuvre pour prendre soin de cet outil complexe. Je constate quotidiennement chez les personnes âgées l'impact des habitudes de vie sur leur vieillissement. Certaines ont des répercussions très positives tandis que d'autres engendrent bien des douleurs. Chaque spécialiste de la santé se demande "comment puis-je aider au maximum la personne, en fonction de mes capacités professionnelles et de mes qualités humaines ?".
Article de Gilles Tessens
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 17-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Activité physique, Usager, Accompagnement, Observation, Adaptation, Activité
Dans la relation que nous entretenons avec les usagers, nous avons tendance à les solliciter afin que l'indépendance ou encore le maintien des compétences soit au rendez-vous, mais jusqu'où pouvons-nous aller pour ne pas mettre en échec la personne fragilisée ? Cette question est centrale dans l'accompagnement que nous prodiguons au quotidien. Il s'agit de ne pas oublier que nos actions ont des impacts et des conséquences qu'il ne faut évidemment pas négliger.
Livre de Mohamed El Moubaraki, Emile Henri Riard, édité par L'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Grand âge-Vieillissement, Accès aux droits, Personne âgée, Enfant de migrant, Immigré, Homme, Femme, Vieillissement, Santé, Accompagnement, Accès aux soins, Maladie d'Alzheimer, Interculturel, État dépressif, Corps, Accident du travail, Mort, Retour au pays, Père, Mère, Scolarité, Majeur protégé, Santé mentale, Statistiques, Enquête
Il n'y a, à la base, aucune différence, sur le plan épidémiologique entre les migrants et les autochtones. Les écarts au niveau des indicateurs de santé, entre ces deux catégories de population, sont dus au parcours migratoire, à ses conséquences socio-économiques et politiques. Le processus d'exil, les conditions de vie (travail, logement, accès aux droits et au système de soins), aggravées par les situations de fragilité et d'exclusion, sont les facteurs générateurs de la détérioration précoce de la santé physique et mentale des migrants...