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Article de Marion Feldman, Malika Mansouri, Paola Revue, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 291-307.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Psychologie clinique, Identité, Enfant, Devenir, Traumatisme, Récit de vie, Psychopathologie, Transmission, ALGERIE, INDOCHINE, GUERRE D'ALGERIE, 1939-1945
Partant d’une analyse approfondie de trois recherches en psychologie clinique sur l’impact de l’histoire collective sur la construction individuelle, cet article propose une réflexion permettant de prendre en considération les aspects relatifs aux affiliations dans la prise en charge des jeunes patients. La première étude concerne le vécu singulier et le devenir adulte des enfants juifs cachés pendant l’Occupation. La deuxième recherche porte sur les enjeux de la construction identitaire chez les descendants des ex-rapatriés d’Indochine. La troisième montre l’impact du colonial sur la construction psychique des sujets adolescents de filiation algérienne. Tous les sujets rencontrés dans ces trois recherches souffrent d’un ébranlement de leur historicité. Le dénominateur commun réside dans le fait que la violence de l’histoire, au sens des événements de la grande histoire, conduit à une éjection des familles, des individus, de leur enveloppe culturelle, de leur place, soit des éléments similaires qui relèvent potentiellement d’une psychopathologie des affiliations. L’article propose de penser à une clinique des affiliations suggérant de considérer l’histoire collective des patients et d’accorder un espace de pensée à la transmission des héritages familiaux et collectifs.
Comment penser les violences qui attaquent le corps de la femme dans divers contextes criminels (le couple, la famille, les mauvaises rencontres, le hasard des rues, etc.) ? Les chiffres élevés de la mortalité féminine incitent à envisager différents facteurs psychologiques (pulsion, plaisir, vengeance, destruction d'autrui), mais aussi culturels (violences de guerre, violences coutumières ou rituelles) et sociaux. Afin de sortir d'une seule lecture moderne de ce phénomène, ce numéro croisera des lectures historiques et culturelles avec des approches psychologiques de la question. La réflexion engagée aura comme point d'appui essentiel le rôle des liens familiaux dans la production de la violence faite au corps de la femme.
Article de Marianne BERTHOD WURMSER, François Xavier MERRIEN
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2014, pp. 8-156.
Mots clés : Pays émergent, Protection sociale, Politique économique, Réforme, Pauvreté, Féminisme, Pension de retraite, Niveau de vie, AMERIQUE LATINE, ALGERIE, REPUBLIQUE DE COREE
Les articles rassemblés dans ce dossier analysent des dispositifs variés de protection sociale de pays en émergence
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), n° 46, juin 2014, pp. 73-82.
Mots clés : Écriture, Biographie, Récit de vie, Guerre, ALGERIE
Cet article est un panorama des textes relatifs à la guerre d'Algérie reçus à l'Association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique. Il fait suite à une première publication, intitulée Maghreb et autobiographie, Lectures du fonds APA (2010), qui présentait les textes concernant cette guerre. Après une brève présentation de l'association et de cette publication, sera évoqué la démarche suivie pour décrire cet ensemble et rendre compte de cette analyse des textes.
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), n° 46, juin 2014, pp. 85-95.
Mots clés : Guerre, Mémoire collective, Politique, ALGERIE, FRANCE
L'Algérie et la France ont eu longtemps des politiques mémorielles opposées au sujet de la guerre. La France, incapable de donner un sens positif à ce conflit dont elle était sortie amputée et divisée, s'enfermait dans une politique du silence et de l'oubli et l'Algérie s'imposait une commémoration obsessionnelle du combat qui lui avait permis d'exister en tant qu'Etat et que nation. Dans le contexte de la guerre civile du début des années 1990, cette opposition a semblé en voie de disparition.
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), n° 46, juin 2014, pp. 11-18.
Mots clés : Guerre, Lien social, Mémoire collective, Traumatisme, Conflit, Mouvement social, ALGERIE
Si la guerre apparaît globalement comme un facteur de cohésion sociale, la guerre d'indépendance algérienne est une parenthèse désenchantée. En outre, dans une période où les avancées de la psychiatrie ont permis de reconnaître la souffrance des victimes, il y a un déficit de reconnaissance de certaines d'entre elles et notamment de celles qui renvoient à l'immigration algérienne. D'où un sentiment encore plus exacerbé d'injustice qui peut être, parfois, l'explication des émeutes urbaines.