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Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 51-66.
Mots clés : Travail social : Établissements, Ingénierie sociale, Objectif, Évaluation, Management, Stratégie, Gestion financière, Action collective, Démocratie, Pensée, Organisation sociale, Institution, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Approche clinique
Un secteur sans controverses nourries est, hélas, un secteur mort. Merci à l'Actif de relever ce défi et de m'autoriser dans les pages de la revue un travail de déconstruction. Déconstruire est à la fois un impératif intellectuel et un travail tout en dentelle. Cela ne veut pas dire critiquer de façon systématique, jusqu'à réduire ou éradiquer quoi que ce soit, mais plutôt fidèlement à Michel Foucault, tenter de dégager et de montrer l'invisible.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. S1-S12.
Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Travail social, Évaluation, Éthique, Insertion sociale, Gestion financière, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002
La loi de 2002-2 symboliserait un double antagonisme ; le premier entre le travail social, porteur historique d'innovation sociale et la chalandisation du champ social et médico-social ; le second entre le contrôle social, pan normatif de l'exclusion, des marginalités et une participation affirmée par le législateur qui suppose paradoxalement une intégration sociale et politique des populations accueillies. C'est entre ces processus d'évaluation, d'élaboration des outils de cette même loi et les enjeux d'acteurs que nous proposons de mettre en perspective les freins mais surtout les potentialités constructives démocratiquement d'une éthique collective.
L'UNIOPSS regroupe 25000 établissements sociaux et médico-sociaux et diffuse sur son site les actualités, informations et réglementations relatives à l'action sociale et médico-sociale par grands thèmes. A noter : accès à une base d'expertise par thématiques.
Article de Lin GRIMAUD, Madeleine LEFEBVRE, Colette MILLON AGUTES
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 87, septembre 2012, 152 p..
Mots clés : Travail social, Action sociale, Politique sociale, Gestion, Évaluation, Qualité, Gestion administrative, Gestion financière, Rentabilité, Coût, Budget, Dépense, Évolution, Changement, Innovation, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL
Dans le contexte global de dérégulation économique et politique, à une période où s'imposent les logiques gestionnaires et les exigences de rentabilité et d'organisation, il est évident qu'on assiste à une réorientation de la commande politique faite au travail social. L'injonction d'une gestion plus performante constitue un indicateur majeur de cette réorientation. Il convient d'en examiner avec précision les modalités, l'implication et les conséquences.La performance se définit autour de trois axes : la maîtrise des dépenses, la simplification des procédures et la recherche de la qualité des services. Assiste-t-on à la disparition ou au renouvellement des pratiques cliniques en travail social ? Ainsi, s'agit-il de repérer les pratiques menacées et, à l'opposé, les initiatives dues à l'introduction de nouveaux modèles.
Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil
Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.
Livre de Jean Pierre Hardy, édité par Dunod, publié en 2010.
Mots clés : Établissement social et médicosocial, Financement, Tarification, Évaluation, Qualité, Secteur public, Association, Employeur, Syndicat, Contrôle, Budget, Planification, Gestion financière, Méthodologie, Indicateur
Les développements récents de nouvelles modalités de tarification dites "à l'activité", "en fonction des besoins des personnes", "à la prestation" sont plutôt mal perçus : ils marqueraient l'introduction du néo-libéralisme économique dans le secteur social. Pourtant, ces nouvelles modalités de tarification, le renouveau de la coopération entre les acteurs et la contractualisation pluriannuelle permettent, au contraire, au secteur social et médico-social de renouer avec les sources originelles de l'économie sociale en actualisant la réponse à la question du "pourquoi s'associer ?". L'actuelle régulation tutélaire et bureaucratique ne peut qu'imploser. Les acteurs du secteur social ont entre leurs mains l'alternative entre une implosion "sur la droite", à savoir une "régulation marchande", ou "sur la gauche", à savoir une "régulation sociale contractuelle". La réponse à la crise à la fois identitaire et financière que connaît le secteur social ne sera pas néolibérale si les acteurs dépassent les intérêts corporatistes qui pourraient leur faire préférer le maintien de l'actuel statu quo. Telle est la conviction que l'auteur partage ici avec tous ceux qui ont en charge un domaine fondamental de notre démocratie. Jean-Pierre Hardy - Inspecteur hors classe de l'action sanitaire et sociale, chargé d'enseignement à l'École nationale de la santé publique (ENSP), Chef de service Politiques sociales à l'Assemblée des Départements de France (ADF).