Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3145, 31 janvier 2020, pp. 34-35.
Mots clés : Lien social-Précarité, Égalité, Égalité des chances, Citoyenneté, Handicap, Insertion sociale, Exclusion sociale, Démocratie
Anthropologue et professeur à l’université Lyon 2, Charles Gardou voit dans la notion de « société inclusive » un horizon à cibler. Elle est à ses yeux différente de celle d’« inclusion », qu’il rejette, comme le vestige d’une culture ancienne de la séparation des êtres et des mondes. Une culture qu’il s’agit de remplacer.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 393, septembre 2019, pp. 68-71.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Inégalité, Contrat social, Organisation sociale, Égalité des chances, Mouvement social, Changement social, Démocratie, Réseau social, Média, Classe sociale
.... Dans son dernier livre "Le temps des passions tristes, Inégalités et populisme", publié en mars 2019 par la République des idées-Le Seuil, François Dubet, sociologue, professeur émérite à l'université de Bordeaux montre que les inégalités se sont à la fois multipliées et individualisées. Plus que le niveau des inégalités qui a explosé, du moins en France, c'est l'expérience que les gens en ont qui a changé et qui s'est singularisée. Et faute de prise en charge politique ou syndicale, la colère induite par ce nouveau régime d'inégalités laisse le champ libre aux populismes et fragilise la démocratie.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 124, novembre 2018, 48-71.
Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Égalité des chances, Démocratie, Hiérarchie, Reproduction sociale, Statut social, Pouvoir
-En France, avec la cote de popularité du président Emmanuel Macron passée sous les 30 %, un divorce entre grandes villes et France périphérique et un ascenseur social en panne, le torchon brûle entre le peuple et les élites. Mais qu’en est-il ailleurs ? Cinq philosophes – l’Américain Roger Berkowitz, l’Italienne Nadia Urbinati, le Britannique Julian Baggini, l’Allemande Svenja Flaßpöhler et le Hongrois György Dragomán – exposent la situation de leur pays et nous font prendre la mesure d’une colère mondialisée.
-De quelle élite pourrions-nous purement et simplement nous débarrasser ? Telle est la question posée par l’utopiste Saint-Simon (1760-1825) dans une fable provocante… et plus que jamais d’actualité.
-Cependant, ne mettons pas toutes les élites dans le même sac et soyons précis dans nos questions. Voulons-nous d’une élite des talents ? Platon est pour, Proudhon s’y oppose. Voulons-nous de représentants élus, d’une classe dirigeante ? Tel est le vœu de Montesquieu, récusé par Rousseau qui y voit un pis-aller. Enfin, les riches, les possédants sont-ils à vouer aux gémonies ? Aristote blâme les ploutocrates, tandis que Guizot fait l’éloge de l’embourgeoisement.
-Le gouvernement des meilleurs est-il nécessaire, souhaitable ou n’est-ce qu’une illusion ? Deux philosophes contemporains, Jacques Rancière et Michel Onfray, nous livrent leurs réponses… pour le moins contrastées.
-Sans élite, on fait comment ? Nous sommes allés sur le terrain pour nous en rendre compte et nous nous sommes penchés sur le cas de quatre organisations horizontales, l’entreprise Scop-TI, le cabinet d’expertise Syndex, l’école 42 et le Comité citoyen du Conseil consultatif national d’éthique.
-L’élitisme à la française est pourtant bien ancré dans notre système éducatif, qui se transmet dès les petites classes et se traduit par la course aux grandes écoles. Un système délétère ? Non, selon le philosophe libéral Philippe Raynaud, qui va jusqu’à faire l’éloge de la reproduction sociale, dans un débat très vif qui l’oppose à la philosophe spécialiste du féminisme et des études postcoloniales Hourya Bentouhami.
Article de Philippe TRONQUOY, Philippe RAYNAUD, Alain RENAUT, François DUBETet al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 386, mai-juin 2015, pp. 1-79.
Mots clés : Homme, Femme, Travail des femmes, Santé, École, Niveau scolaire, Génération, Conditions de vie, Immigré, Milieu urbain, Territoire, Fiscalité, Patrimoine financier, Niveau de vie, Revenu, Égalité des chances, Inégalité, Droits de l'homme, Égalité, Démocratie
Emblème de la réussite méritocratique, l’école n’en a pas moins été l’objet de nombreuses critiques ces dernières années. La permanence de l’inégalité scolaire des chances ou les phénomènes de déclassement, soulignés de manière récurrente, ont pu faire douter du caractère juste d’une société entièrement bâtie autour de la valeur scolaire de chacun. La popularité de la méritocratie scolaire en a-t-elle été affectée ? Que pensent les acteurs sociaux de ce modèle ? Comment l’école modifie-t-elle la croyance en la méritocratie ?
Mobilisant un grand nombre d’enquêtes, aussi bien internationales que locales, cet ouvrage interroge les représentations sociales attachées à la méritocratie. Il montre que la popularité a priori de ce modèle tranche avec les nombreuses critiques qui lui sont adressées, en particulier dans sa version scolaire. Derrière le « mérite », se cachent en réalité un grand nombre de significations sociales affectées par l’expérience scolaire et sociale de chacun. À une époque où cette notion est abondamment mobilisée, cet ouvrage contribue à enrichir le débat public en soulignant la complexité du raisonnement méritocratique.