Documentation sociale

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Réponses 1 à 5 sur un total de 5

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Refuser l'accès à la cantine ou au périscolaire est une discrimination

Article de Léna Jabre

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 44/2640, Semaine du 14 au 20 novembre 2022, p. 57.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Enfant, Éducation, Cantine scolaire, Accueil périscolaire, Accès aux droits, Droit, Droit administratif, Établissement public, Élu local

Il n'est apparemment pas acquis que la cantine est ouverte à tous les enfants. Or fonder son refus sur la situation personnelle de la mère, ou sur la maladie chronique de son enfant, est discriminatoire.

Intégration : la France, mauvaise élève

Article de Aude Martin

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 387, février 2019, p. 29.

Mots clés : Lien social-Précarité, Immigration-Interculturalité, Immigration, Intégration, Politique, Insertion professionnelle, Discrimination, Chômage, Qualification professionnelle, Revenu, Éducation, Enfant de migrant

Pour Emmanuel Macron, le système d'intégration français connaît de nombreuses «défaillances». Un rapport de l'OCDE vient de lui donner raison.

Des mesures en attente d’un plan

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3087, 07 décembre 2018, pp. 6-8.

Mots clés : Justice-Délinquance, Lien social-Précarité, Homosexualité, Violence, Discrimination, Éducation, Répression, Violence institutionnelle

Le 26 novembre dernier, des mesures pour renforcer la lutte contre les violences homophobes ont été présentées par Marlène Schiappa. Les annonces de la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations interviennent alors que le nombre des actes « LGBTphobes » a progressé de 15 % de janvier à septembre 2018 par rapport à la même période en 2017. Des chiffres qui illustrent l’ancrage de l’homophobie et de la transphobie en France.

Eduquer contre le racisme et les discriminations

Article de Pablo Seban, Elisabeth Caillet, Annie Ghiloni, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 345, mars-avril 2016, pp. 3-22.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Lien social-Précarité, Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Éducation populaire, Éducation, Classe, Exposition, Violence, Différence, Trisomie, Handicap, IME, Intégration scolaire, Partenariat, Fondation Lilian Thuram

L’échelle de l’histoire montre avec quelle fraîcheur les acquis de la lutte contre le racisme et les discriminations s’inscrivent dans les livres. Dans la patrie où « les hommes naissent libres et égaux en droits », il est à déplorer que ces droits s’appliquent encore dans un régime à deux vitesses et que persiste le « deux poids, deux mesures ». S’il n’y a pas de vaccin, puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie, il existe, pour un moment encore, des espaces consacrés à des initiatives éducatives qui facilitent la déconstruction de la pensée raciste et discriminante à l’école ou ailleurs, dès le plus jeune âge et dès maintenant. L’objectif est d’armer et d’entraîner les citoyens à ce combat particulier. En effet, les armes remises s’appellent savoir, connaissance, capacité d’analyse et esprit critique ; l’entraînement consiste à se faire respecter et à respecter, à écouter et dialoguer, à se rencontrer, à construire et créer ensemble cette société égalitaire « rêvée » par tant d’autres. Dernière précision (pour ne pas se tromper d’ennemi et ainsi éviter l’écueil de devenir ce que l’on rejette) : ce combat ne se mène non pas contre des personnes, qui réduites à leur comportement incarneraient le « mal ». Il se mène contre des pratiques et discours que nous pouvons faire ou tenir à notre insu.

• Éduquer contre le racisme et les discriminations, Édito
• Conférence gesticulée « Mes identités nationales », Entretien avec Pablo SEBAN, professeur de mathématiques et éducateur populaire.
• Ressource pédagogique, « Contre le racisme, il faut éduquer », par Elisabeth CAILLET, philosophe et muséologue.
• Pour la classe : une exposition, par Annie GHILONI, retraitée professeure des écoles, animatrice intervenant dans des classes et auprès de groupes.
• Diversité : le problème, c’est la violence, par Charles ROJZMAN, psychosociologue, philosophe, praticien et écrivain français.
• Accepter la différence et s’accepter soi-même : des chemins convergents, par Régis HALGAND, formateur agréé Personnalité et relations humaines.
• Expérimentation : un partenariat IME-Collège, par Béatrice MUSIELAK, ancienne enseignante, animatrice pédagogique.
• Témoignage : (Sur)vivre aux différences, par Susan CLOT,

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.