Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 29

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Le privé est politique...

Article de Fanny Gallot, Laurence Bernabeu

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 592, janvier-mars 2024, pp. 42-45.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Discrimination sexuelle, Mouvement social, Violence, Emprise, Patriarcat, Représentation sociale, Évolution, Éducation, Rôle, École, Politique de formation

La danse du lien

Article de Jean Pierre Benoit, Anne Sylvie Pelloux, Bernard Golse, René Roussillonet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 7-161.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Danse, Geste, Corps, Image du corps, Enfant, Adolescent, Subjectivité, Langage, Relation enfant-mère, Sens, Autisme, Espace, Périnatalité, Hôpital de jour, Émotion, Classe, École

La danse est un art ancien et populaire qui traverse l’ensemble des cultures. Ses effets de résonances donnent au corps le sentiment profond de se sentir vivant. Danser en groupe joue d’ajustements et d’accordages qui s’enracinent dans les premières chorégraphies du lien à l’autre. Certaines situations cliniques nous mettent face à d’impossibles élaborations verbales. Le passage par la danse pourrait alors représenter une voie pour construire des narrations et ainsi nous aider à mieux comprendre la variété des points d’arrimages de la psyché au corps. Dans ce numéro, danseurs, cliniciens du lien parent/bébé, d’enfants et d’adolescents, philosophes, anthropologues, pédagogues et chercheurs aborderont ces questions au travers de leurs expériences et de leurs pratiques

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Faire danser les écoliers : comment ? Pourquoi ?

Article de Emmanuèle Auriac Slusarczyk, Maya Corman

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 91-100.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, École, Conscience, Pédagogie

L’école, lieu d’instruction, conjugue l’éducation à l’élan d’émancipation favorisant le développement de l’enfant : intellectuel, social, affectif, émotionnel, physique/moteur. Les humanités défendues et soutenues par la nouvelle bureaucratie scolaire installent des compétences aux termes suspects : projet, inclusion, bienveillance, éducation positive. Ces humanités pourraient être étouffées sous de belles intentions. Déclarer la danse en son mouvement utile aux enfants, aussi important qu’il paraisse, impose d’en examiner les conditions pédagogiques. Loin de vouloir imposer une énième normalité contre-productive, nous exposerons comment l’alliance de l’instruction et de la danse oblige à une formation pédagogique dépassant l’enseignement des « arts ». Psychologue et psycholinguiste, en appui sur des expériences personnelles de danseuses amateures impactées par la dérive sectaire de la danse-thérapie, nous proposons une réflexion pour que les écoliers jouissent non du simple adjuvant de danse mais occupent l’espace de mouvement dansé en lien avec eux-mêmes.

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Une danse en milieu scolaire

Article de Adeline Lerme

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 101-111.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, École, Éducation artistique, Établissement scolaire, Projet, Artiste

Après une brève présentation de la politique d’éducation artistique et culturelle (eac) en France et de ses enjeux, j’expliquerai comment j’envisage, construis et m’investis dans ces projets en tant qu’artiste. Deux retours d’expériences de deux projets différents mettront en lumière les satisfactions et les écueils que j’ai rencontrés, en tentant d’être la plus honnête possible.

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Genre et stéréotypes : où en est-on aujourd'hui ?

Article de Patrice Pierrat, Marc Lecoultre, Kévin Diter, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 104, octobre 2023, 124 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Stéréotype, Adolescent, Adulte, Handicap, École, LGBT, Relation femme-homme, Égalité, Jeune enfant

Si le genre a longtemps pu être considéré, parmi les sciences humaines et en France notamment, comme le « parent pauvre » de ces disciplines, il convient de souligner ces dernières années un vif regain d'intérêt pour une notion qui, pour complexe et délicate qu'elle puisse être, reste un levier privilégié dès lors qu'il s'agit d'étudier les rapports entre les hommes et les femmes dans une société donnée.
Qu'ils ou elles soient sociologues, psycho-sociologues ou philosophes, nombreux.ses sont les chercheur.se.s à avoir emboîté le pas des « gender studies » anglo-saxonnes qui questionnent de longue date l'identité sexuée, son acquisition et son évolution dès les premières années de la vie. Une des hypothèses à ce « silence assourdissant » qui a longtemps prévalu tient peut-être au fait qu'il semble difficile d'évoquer le genre ( ... ) de façon dépassionnée.
Pour autant, il n'est à l'heure actuelle plus grand monde, dans les sciences humaines comme dans les sciences dures, pour ne pas admettre que le genre n'est pas inné, qu'il ne « coule pas de source », mais qu'il dépend en grande partie d'une construction, d'une socialisation et d'une éducation. Si certaines particularités physiques (au demeurant parfois « ambiguës») font que l'on naît garçon ou fille, c'est bel et bien à partir de la naissance et au contact de nos pairs que nous le devenons réellement.
( ... ) Le genre, entendu comme un ensemble de comportements et d'attitudes attendus par la société selon que l'on est né fille ou garçon, est avant tout affaire d'apprentissage. Les parents, mais également les professionnels de l'éducation et de la petite enfance, en sont souvent (et parfois malgré eux) les premiers « promoteurs ».
( ... ) Alors comment lutter ? Depuis quelques années, nous assistons à une « déconstruction » du genre. Qu'elles soient transgenres, non-binaires, agenres ou bigenres, de nombreuses personnes revendiquent le droit de ne plus être définies comme spécifiquement homme ou femme. De la même manière, le mouvement LGBTQIA+ plaide pour la reconnaissance et la liberté de choisir son orientation sexuelle, en dehors de toute norme imposée.
( ... ) Une société « agenrée » est-elle envisageable, et si oui, comment peut-elle advenir ? C'est à ces questions que les contributions de ce numéro, qu'elles soient issues de recherches formelles ou fassent part de retours d'expérience, vont tenter d'apporter des éclaircissements.

L’éducation à l’épreuve de la crise sanitaire : une occasion à saisir ?

Article de Nicolas Séradin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 83, septembre 2023, pp. 57-67.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Crise, Épidémie, Conseiller principal d'éducation, Pratique professionnelle, École, Accompagnement, Élève

Impact des mesures prises par le contexte sanitaire du Covid-19 sur la pratique professionnelle d’un Conseiller principal d’éducation. Malgré les contraintes, les doutes et les difficultés du quotidien, cette période a été propice à une réflexion sur la manière d’exercer le métier de CPE dans un collège. L’approche par une éducation d’inspiration spinoziste a paru particulièrement stimulante, car elle permet de sortir d’une vision réductrice du système éducatif où l’élève apparaît être un corps à dresser plutôt qu’un être en devenir.

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Silences

Article de Jean Louis Le Run, Karine Ronen, Hélène De Laage, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 7-169.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Bruit, Communication, Secret, Déni, Enfant, Intimité, Isolement, Mutisme, Deuil, Puberté, Adolescent, École, Autisme, Adoption, Inceste, Psychisme

De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au cœur de notre quotidien. « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l’adulte est libre de parler ou de se taire. L’enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s’occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L’enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l’autre, savoir se taire pour écouter.​
Dans ce siècle de l’hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l’adolescence mais le tapage de celle-ci s’accompagne souvent d’un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents… Comment considérer le silence de l’enfant ou de l’adolescent sommé de parler : à l’école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ?​
Et le silence des adultes face aux questions de l’enfant ? Qu’en est-il du silence lorsqu’il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu’en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole… et pourquoi pas ?​
Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d’anges passent, que signifie ce silence qui s’installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ?​​
« Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l’invisible – tels sont les plus hauts actes de l’attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants » (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l’enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C’est pourquoi, dans ce numéro d’Enfance & psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.

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Politique de la ville : une pédagogie pour penser avec les jeunes

Article de David Prochasson, Marta Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3306, 5 mai 2023, pp. 24-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Politique de la ville, Éducation civique, Quartier prioritaire, École, Atelier, Représentation sociale, Pensée, Prévention, Décrochage scolaire

Animés par la psychosociologue Joëlle Bordet, en lien avec les politiques de la ville et l’Education nationale, les « ateliers de la pensée critique » proposent une pédagogie fondée sur l’écoute des jeunes et de leurs représentations. Expérimenté dans une dizaine de « cités éducatives », le dispositif a permis de former des professionnels de la jeunesse d’un même territoire, participant au développement d’une culture partagée.

L'école à la traîne sur l'éducation à la vie affective et sexuelle

Article de Fanny Marlier

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 434, mai 2023, pp. 94-96.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, École, Information sexuelle, Sexualité, Établissement scolaire, Loi, Affectivité

Malgré l'obligation pour les établissements scolaires d'organiser trois séances annuelles consacrées à la vie affective et sexuelle, les actions mises en place restent très insuffisantes.

Scolarisation et genre : perspectives Nord et Sud

Article de Marie France Lange, Ernestine Narame, Farinaz Fassa, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 49, 2023/1, pp. 5-147.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, Scolarisation, Genre, École, Fille, Éducation, ASE, Élève, Mixité, Inégalité, Égalité des chances, Discrimination, France, Suisse, Rwanda, Niger, Bénin, Québec, Sénégal

Ce dossier questionne la scolarisation au regard de la problématique du genre. Les inégalités entre filles et garçons sont interrogées par l’étude des formes qu’elles prennent, les origines et modalités de leurs constructions, les moyens de lutte mis en œuvre. Prendre en compte les recherches portées par la sociologie de l’éducation et de la formation dans les pays dits du Nord ou ceux du Sud et l’apport des travaux menés dans ces derniers peut favoriser la mise en œuvre d’approches heuristiques mais peu connues. Les méthodologies et orientations théoriques sont variées en raison de terrains différents (Bénin, France, Niger, Québec, Rwanda, Sénégal et Suisse), mais aussi de thématiques et d’approches singulières, reposant souvent sur des matériaux empiriques originaux.
La perspective internationale stimule un regard neuf sur des environnements sociaux, politiques et culturels divers et des organisations scolaires aux histoires particulières. Les inégalités constatées interrogent le système de genre en vigueur, qui socialise chaque enfant à devenir femme ou homme en influant sur sa destinée scolaire au-delà du rôle de l’école. Les articles invitent à découvrir des terrains peu connus des sociologues de l’éducation travaillant au Nord et à mettre en perspective les résultats de recherches situées dans des environnements contrastés, mais qui finalement signalent les mêmes types de discriminations et les mêmes difficultés à transformer les relations de genre. Là où les filles affichent de meilleurs résultats que les garçons, les écarts se déplacent sur le plan des filières suivies et des moindres réussites professionnelles. Au Nord, les femmes obtiennent de plus en plus de droits, même si certains peuvent être remis en cause du fait des mouvements masculinistes. Au Sud, le fossé entre les réussites scolaires des filles et leurs droits familiaux, politiques, sociaux ou économiques a été peu comblé. Si l’expansion de l’éducation des filles augmente, les options sociales et professionnelles des femmes ne modifient pas fondamentalement les relations de genre et de pouvoir.

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