Documentation sociale

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Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Évolutions d’un métier du care dans l’innovation en coordination gérontologique

Article de Christophe Humbert

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 172, 2023, pp. 115-133.

Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Gérontologie, Coordination, Profession, Care, Reconnaissance, Innovation, Technologie numérique, Établissement social et médicosocial, Échange, Plateforme, Pluridisciplinarité

Cet article interroge l’innovation en coordination gérontologique via un système d’information dédié. Nous questionnons la mise en réseau des acteurs du sanitaire, social et médico-social, sous l’angle du développement d’une interprofessionnalité, se définissant par un fonctionnement démocratique des équipes, dans le respect des minorités. Nous questionnons plus particulièrement la place accordée aux métiers du care dans un milieu défini comme centré sur le travail curatif. L’analyse quantitative des échanges en ligne nous indique une très nette sous-représentation des actrices de l’accompagnement. Nous observons en revanche le renforcement de la fonction d’auxiliaire de vie coordinatrice, en charge sur un mi-temps de la coordination des interventions de leurs collègues. Nous proposons de les désigner en tant que « quasi-professionnelles », mobilisant des compétences avancées en termes d’échanges en équipes de soins élargies, sans pouvoir bénéficier du statut socialement valorisé de professionnelles. Elles font part des négociations de l’autonomie réalisées à domicile par leurs collègues et elles-mêmes, participant à la mise en visibilité du « travail invisible » du care.

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Impact des réseaux sociaux sur les supply chains : une interaction dynamique vue à travers le prisme de la proximité

Article de Thierry Houé

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVIII, n° 72, 2022, pp. 27-51.

Mots clés : Travail-Emploi, Réseau social, Réseau, Management, Développement local, Interaction, Échange, Relation interpersonnelle, Entreprise

La diversité des liens qui existent au sein des supply chains peut engendrer l’apparition d’une pluralité de réseaux tant au niveau organisationnel qu’individuel. Des réseaux multiformes sont susceptibles de coexister, d’interagir et d’impacter le fonctionnement des chaînes logistiques. Dans cet article, nous nous proposons d’étudier des supply chains selon une approche micro-fondée menant à l’explication des relations interpersonnelles. Une analyse de réseaux d’individus via le concept polymorphe de proximité permet de répondre à la question de recherche suivante : comment différents réseaux sociaux influencent-ils des supply chains dans une logique d’interaction dynamique ? Un prestataire de services logistiques multi-clients et ses partenaires représentent le terrain d’investigation. Une étude qualitative s’appuyant sur une analyse des proximités décrit la dynamique des relations interpersonnelles et leur influence sur la chaîne logistique. Les résultats révèlent l’existence de deux réseaux sociaux typiques au sein des supply chains étudiées. Le réseau social ancré contribue à développer à la fois réactivité et agilité de la chaîne logistique. Le réseau social efficient impacte plutôt sa performance économique. L’organisation formelle de la supply chain affecte aussi le comportement des acteurs et leurs relations dans une sorte de jeu d’interaction dynamique. La chaîne logistique focalisée sur la réactivité et l’agilité donne plus d’autonomie aux actions individuelles d’acteurs adaptables tandis que celle recherchant davantage de performance en termes de coûts exige conformité et intégration des individus dans des relations structurées et codifiées. Cette dynamique donne dans le cas présent, la perception d’un co-renforcement des réseaux étudiés.

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L'économie solidaire, un outil pour le travailleur social. Témoignage

Article de Laurence Boillée

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 66-81.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Témoignage, Valeur, Insertion par l'économique, Aide alimentaire, Échange

Après avoir défini l’économie sociale et solidaire (ESS), l’auteure présente et analyse plusieurs exemples concrets du côté de l’économie solidaire, issus de son expérience professionnelle. Elle en dégage des points de convergence entre l’ESS et le travail social (TS), puis les confronte aux définitions du travail social ainsi qu’à ses valeurs. L’ESS apparaît comme un outil pertinent pour les travailleurs sociaux, une opportunité pour les personnes accompagnées. Elle peut aussi être source d’inspiration par sa capacité à faire travailler en synergie professionnels, personnes en précarité et bénévoles, impliqués à coconstruire des réponses à des besoins diagnostiqués sur un territoire.

De l'euro aux monnaies locales complémentaires citoyennes (MLCC) ou comment remettre l'économie à sa juste place...

Article de Gérard Straumann

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 35-41.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Monnaie, Fonction, Citoyenneté, Territoire, Échange, Solidarité, Action sociale

La monnaie est bien plus qu’un simple outil économique pour faire fonctionner l’économie de marché, elle est aussi un lien social puissant qui, de nos jours, réunit pratiquement tous les habitants de la planète. Et c’est cette fonction sociale qui caractérise les expériences de monnaie locale complémentaire citoyenne se développant en France depuis une dizaine d’années. Cela nécessite un détour par des explications économiques sur le fonctionnement monétaire des monnaies de « dette » telles que l’euro, pour en venir à définir tout le positif que peut apporter une monnaie locale, que l’on pourrait dire « de circulation », en vue de dynamiser et de rendre les rouages économiques de proximité plus résilients, plus solidaires, plus humains. En France, une monnaie locale sera utilisée en parallèle à la monnaie euro, pour les échanges économiques principalement, mais pourquoi pas, également afin d’avoir une action sociale de redistribution de pouvoir d’achat à des associations ou à des personnes ciblées.

L’impact des plateformes collaboratives sur l’emploi et la protection sociale : quelques perspectives

Article de Nicolas Amar, Louis Charles Viossat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 68-81.

Mots clés : Travail-Emploi, Protection sociale, Emploi, IGAS, Assurance volontaire, Statut professionnel, Droit du travail, Salarié, Mouvement social, Conditions de travail, Rémunération, Internet, Échange

En 2015, voyant se développer rapidement Uber, Airbnb ou Deliveroo et constatant l’absence de travaux sur l’impact de ces plateformes sur l’emploi et la protection sociale en France, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a inscrit dans son programme d’activité l’élaboration d’un rapport d’analyse et de prospective sur ce sujet. L’objectif était de défricher cette problématique, d’ouvrir des pistes de réflexion, d’élaborer quelques recommandations à l’intention des pouvoirs publics et, enfin, de susciter le débat ainsi que davantage d’études et de recherche. [...]

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La protection sociale à l’heure du numérique : l’enjeu de l’affiliation et des cotisations patronales

Article de André Gauron

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 82-91.

Mots clés : Travail-Emploi, Protection sociale, Technologie numérique, Statut professionnel, Outil, Communication, Internet, Échange, Capitalisme, Compétition, Salarié, Sécurité sociale, Financement, Cotisation de sécurité sociale

Dans un contexte de fort chômage, l’irruption et le développement d’activités qui génèrent des emplois nouveaux (et accessoirement apportent des revenus aux acteurs sans créer d’emplois) ne pouvaient que susciter un fort mouvement d’intérêt. C’est ainsi, sans doute, qu’il faut comprendre l’importance prise par le débat sur les plateformes numériques et le développement de formes nouvelles (ou supposée telles) de travail. Parmi les questions soulevées, celle relative à la protection sociale est, sinon centrale, du moins l’une des plus fondamentales. Elle est généralement abordée à travers la question du statut des travailleurs ou usagers de ces plateformes. Nous voudrions montrer ici que cette approche ne peut conduire qu’à un diagnostic erroné (l’affirmation qu’ils seraient « sans protection sociale » comme on peut le lire régulièrement dans la presse, y compris économique) et à des solutions fausses et potentiellement dangereuses. Mais il faut aussi comprendre pourquoi, malgré l’universalisation de la couverture de base maladie et familiale et l’alignement quasi complet entre régime de salariés et régime des indépendants, la question du statut reste centrale. [...]

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De l’utopie à la dystopie : à quoi collabore l’économie collaborative ?

Article de Marie Anne Dujarier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 92-100.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie, Coopération, Technologie numérique, Échange, Activité de service, Économie sociale et solidaire, Capitalisme

Cet article traite des usages sociaux de l’expression « économie collaborative » dans la société contemporaine française. Elle est apparue à la faveur de la crise financière et sociale de 2008, alors que se diffusaient les applications mobiles sur téléphones intelligents ainsi qu’une technologie dite de « plateforme ». Celle-ci met en relation instantanée des offreurs et des demandeurs qui ne se connaissent pas, pour qu’ils échangent des écrits et des images, des idées, des biens, des outils, des lieux, des services ou des projets. [...]

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Le réseau d'entreprises de l'Economie sociale et solidaire Le Relais : les transactions dans la transposition de la France au Sénégal

Article de Madeleine N'Dione Mbinky

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 47-60.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Partenariat, Échange, Négociation, Le Relais, France, Sénégal

Les idées et pratiques d’entreprises appartenant au secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) française se diffusent à l’international, notamment en Afrique subsaharienne. Les entreprises concernées revendiquent un partenariat dit « gagnant-gagnant », basé sur la réciprocité. L’échange, la négociation, le don/contre-don étant à la base du partenariat selon les acteurs d’organismes étudiés, l’approche de la transaction sociale appuie l’analyse de la transposition d’un type d’entreprise à but socio-économique appelé Le Relais, de la France vers le Sénégal. Comment ce réseau d’entreprises français du secteur de l’ESS trouve-t-il sa place en gardant son « esprit » dans un contexte totalement différent ? Un modèle d’entreprise du secteur de l’ESS français a-t-il vocation à s’étendre, à se généraliser ? L’analyse repose sur des données empiriques issues d’une recherche doctorale sur des coopérations entre organismes français et sénégalais.

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