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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3286, 09 décembre 2022, pp. 32-33.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Psychiatrie, ASE, Psychiatrie infantile, Prévention
Le pédopsychiatre Guillaume Bronsard dresse un « triste » constat de l’état psychique et comportemental des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance. Il plaide pour une « grande alliance » entre la protection de l’enfance et la pédopsychiatrie pour passer d’une psychiatrie d’urgence à une psychiatrie préventive et précoce.
Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité
La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3180, 16 octobre 2020, pp. 36-37.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger, Parents, Enfant, Soin, Psychisme, Inadaptation sociale, Méthodologie
Les soins psychiques aux familles et aux enfants placés devraient pouvoir sortir du strict cadre de l’entretien psychologique. Une porte ouverte sur une meilleure intégration de la dimension personnelle de leur parcours, afin que leur histoire ne se résume pas à celle des différentes phases de leur accompagnement social. Un élément indispensable à la construction des individus, mais également à la reconnaissance de leur singularité.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 66-70.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Relation enfant-parents, Psychopathologie
Lorsqu’un parent produit ou simule chez son enfant des symptômes dans le but de lui faire jouer le rôle du malade, puis le présente aux médecins pour qu’il soit soumis à des traitements et examens multiples, on parle de « syndrome de Münchhausen par procuration », une fusion pathologique qui déshumanise l’enfant. Cette identification « vampirique » est, pour le parent, une réponse de survie à une atteinte narcissique trouvant son origine dans les générations précédentes.
Article de Geneviève Dubé, Miguel M. Terradas, Vincent Domon Archambault
Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 343-372.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant maltraité, Traumatisme, Empathie, Protection de l'enfance, Trouble du comportement, Agressivité, Psychologie du développement
La négligence, les abus physiques, les mauvais traitements psychologiques et les abus sexuels sont des événements qui compromettent le développement ou la sécurité des enfants et qui peuvent donner naissance à un trauma complexe (TC). Le TC se définit comme étant l’exposition, dans un contexte relationnel spécifique, à des événements traumatiques multiples et répétés dans le temps. Des études menées auprès d’une population d’enfants victimes de mauvais traitements démontrent que des comportements extériorisés sont fréquemment observés. Afin de comprendre l’origine de ces difficultés, les notions d’empathie et de mentalisation paraissent importantes. En effet, certains auteurs suggèrent que l’empathie est négativement associée aux comportements extériorisés et agressifs, alors que d’autres démontrent que les enfants hébergés en famille d’accueil ayant une bonne capacité de mentalisation ont moins de symptômes extériorisés. L’objectif de cet article est de présenter la contribution respective des notions d’empathie et de mentalisation à la compréhension de l’expression de comportements extériorisés par les enfants victimes de mauvais traitements. Cette réflexion théorique vise à démontrer l’importance de mener davantage d’études empiriques qui tiennent compte de ces deux notions afin de cibler les variables intrapsychiques qui peuvent expliquer la présence de comportements extériorisés chez ces enfants. Une meilleure compréhension des effets des traumas complexes sur les capacités d’empathie et de mentalisation des enfants permettrait d’identifier des façons d’intervenir auprès de ceux qui s’expriment à travers l’agir.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, pp. 127-142.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Violence, Accompagnement, Corps, Sécurité, Contention
Le questionnement sur la violence qui augmente, les enfants de plus en plus difficiles, les contraintes de plus en plus insupportables et le besoin d'outils techniques, (Contention, Ritaline, Taser et plus si besoin), est à questionner. Notre approche ira dans ce sens : la nécessité du décalage pour penser un vécu, y compris dans le style, où l'usage du second degré et de l'autodérision, essaiera d'éviter le piège du discours technique d'un pseudo-expert. La primauté du passage par la clinique pour nourrir une élaboration constituera la trame de notre contribution.