Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Livre de Samuel Philippon, Sabrina Labbé, Véronique Bordes, édité par l'Harmattan, publié en 2022.
Mots clés : Justice-Délinquance, Trafic de drogue, Quartier, Habitat collectif, Emploi précaire, Enquête, Ethnographie, Emploi, Politique de la ville, Déviance, Travail, Prévention spécialisée, Éducateur spécialisé, Délinquance juvénile, Réduction des risques, Compétence professionnelle, Toulouse
Le trafic de stupéfiants, pratique illicite dangereuse, occupe une place considérable dans l'espace public des quartiers populaires. Plages horaires, rémunérations, rapports hiérarchiques, clientèle, multiplicité des rôles et compétences de chacun des acteurs inscrivent la vente de drogue dans le champ des mondes professionnels. Pourquoi cette activité socialement ambiguë attire-t-elle de jeunes hommes alors que de nombreuses études relativisent les réels avantages pour ces petites mains du trafic ? Quel degré d'engagement ont-ils dans cette pratique ? Quel impact cette conduite déviante a-t-elle sur eux ? Quelles représentations et quelles aspirations ont-ils vis-à-vis du travail légal ? Cette enquête ethnographique au sein d'un grand ensemble de la région toulousaine puise dans "la rue" des clés de lecture pour tenter de comprendre les logiques d'action de ces individus dans le deal.
Elle propose un autre angle de vue que celui trop souvent adopté par l'attention médiatique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3216, 2 juillet 2021, pp. 22-25.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Travail, Insertion professionnelle, Restauration, Insertion par l'économique, Compétence, Formation, CONSEILLER D'INSERTION ET DE PROBATION (CIP), Certification professionnelle
La prison de Nice a confié la confection des repas de ses professionnels à des détenus, accompagnés par une structure d’insertion par l’activité économique. Ce qui la place parmi les établissements pionniers en matière de développement de l’insertion par l’activité économique, et offre aux détenus ainsi suivis la possibilité de retrouver une employabilité à leur sortie.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3206, 23 avril 2021, pp. 18-23.
Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Prison, Population, Typologie, Travail, Droit du travail, Juge de l'application des peines, Recours
Surpopulation, vétusté, insalubrité… La France est condamnée régulièrement par la Cour européenne des droits de l’Homme pour le non-respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. Point sur les conditions de travail et de détention dans les établissements pénitentiaires français.
Livre de Elizabeth Brown, Alice Debauche, Christelle Hamel, Magali Mazuy, et al., édité par INED, publié en 2021.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Enquête, Statistiques, Méthodologie, Questionnaire, Enfant, Femme, Victime, Violence conjugale, Législation, Université, Travail
Quinze ans après l'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (l'Enveff), l'enquête Violences et rapports de genre (dite enquête Virage), réalisée par l'Institut national d'études démographiques (Ined), renouvelle les connaissances sur les violences à l'encontre des femmes. Elle apporte des connaissances détaillées sur les violences de genre. L'analyse des résultats permet une meilleure perception des processus de production de ces violences, des liens entre auteur·e·s et victimes, des rapports de domination et des facteurs déterminants dans l'exposition aux violences.
Afin de resituer ces expériences dans les parcours de vie des personnes, différentes sphères de vie ont été scrutées : la famille, le couple, les études, la sphère professionnelle et les espaces publics. En ayant interrogé, pour la première fois, les femmes et les hommes, l'enquête Virage a permis d'analyser l'impact des normes de genre sur l'expérience de la violence. Quels sont les types de faits, à quelle fréquence et dans quels espaces les violences sont-elles vécues par les femmes et les hommes ? Quelles réalités traduisent les faits de violence déclarés selon le sexe ? Les conséquences matérielles et psychologiques sont-elles semblables pour les deux sexes ? L'examen des déclarations des enquêté·e·s mène au constat, en ce qui concerne les femmes, d'un continuum de violences multiformes, tout au long de la vie, et pour les hommes, d'une expérience plus discontinue et différenciée de la violence.
L'élaboration des questionnaires, les relations des enquêteurs avec les personnes interrogées, les thématiques intimes et traumatiques, les contraintes particulières d'une production scientifique rigoureuse et de sa restitution constituent les différentes facettes d'un dispositif complexe. La description de leur mise en oeuvre et des difficultés rencontrées offrent ici le panorama complet d'une enquête hors normes.
Dans un contexte très médiatisé de libération de la parole et de recherche de solutions viables, les violences fondées sur les rapports de genre sont aujourd'hui au centre d'enjeux sociétaux majeurs. Cet ouvrage, état des lieux des expériences individuelles des violences, met à la disposition du plus grand nombre l'éclairage nécessaire et une meilleure connaissance de ces phénomènes qui touchent tous les niveaux de la société.
Il constitue un tournant dans l'appréhension des violences de genre.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3137, 6 décembre 2019, pp. 22-26.
Mots clés : Justice-Délinquance, Conseil économique social et environnemental, Réinsertion sociale, Détenu, Travail, CONSEILLER D'INSERTION ET DE PROBATION (CIP), Santé, Accès aux soins, Lien social
Dossier composé de trois articles:
Personnes détenues : la réinsertion à la peine
Santé des détenus : un parcours pluridisciplinaire
Marie-Andrée Blanc, présidente de l’UNAF : « Développer la médiation familiale en milieu carcéral »
Article de Laurent Mucchielli, Grégory Salle, Sylvain Barone, et al.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 4, décembre 2019, pp. 469-623.
Mots clés : Justice-Délinquance, Environnement, Criminalité, Pollution, Sociologie, Justice, Droit pénal, Maladie professionnelle, Risque professionnel, Victime, Travail, Sanction pénale, Responsabilité, Enquête, Milieu naturel, Commerce, Illégalité, Recherche en sciences sociales, Délinquance, Délit, Culture, France, Italie, Espagne, Mexique, Afrique, Asie
Les problèmes soulevés dans ce numéro spécial font écho aux débats qui occupent la sociologie du crime et la criminologie critique anglophone depuis près d’une trentaine d’années. Ils commencent seulement à faire l’objet d’investigations en France, où l’on peine à sortir d’une phase où les « scandales » politico-médiatiques tendent probablement à polariser des attitudes opposées de dramatisation et d’euphémisation...
Réhabilitation du travail en prison, renforcement de la formation et de l’orientation professionnelle, introduction du numérique, rénovation de la gouvernance du travail pénitentiaire et implication des entreprises sont, pour les contributeurs du rapport, les clés de la réinsertion une fois passées les portes du pénitencier. Avec son rapport sur le travail en prison, l’Institut Montaigne plaide pour de véritables politiques publiques en matière de travail pour les détenus.
Cet article est basé sur des entrevues semi-dirigées faites auprès de 16 participantes engagées dans le travail d’escorte. La plupart sont ou ont été escortes indépendantes et plusieurs d’entre elles ont aussi une expérience de danseuse ou de masseuse érotique, ainsi que de travail en agence d’escorte. L’article présente et discute les résultats obtenus quant à leurs motivations à entrer dans l’industrie du sexe, leur expérience des différents milieux et des conditions de travail, l’impact de leur travail sur leurs relations amoureuses et leur consommation de drogue ou d’alcool. Concernant ces aspects, leur parcours s’avère assez semblable à celui qu’elles auraient pu avoir dans tout autre secteur d’emploi, à la différence des relations amoureuses qui sont souvent plus difficiles.