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Arménie septembre 2020

Article de Patrick Alecian, Voskan Kirakosyan, Nariné Papyan, et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 5, 2021/1, pp. 129-231.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Guerre, Traumatisme, Souffrance psychique, Génocide, Mort, Deuil, Arménie

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La haine de soi

Article de Eva Brabant, Daniel Sibony, Louise Grenier, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 232, mars 2018, pp. 9-108.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Haine, Soi, Identification, Honte, Narcissisme, Culpabilité, Pulsion de mort, Trouble du comportement alimentaire, Estime de soi, Traumatisme, Prostitution, Judaïsme, Génocide, Mutilation sexuelle, Altérité, Freud (Sigmund), Roth (Philip), Jacobson (Howard), Lessing (Theodor)

La haine de soi, le retournement de la haine contre soi-même, n'a pas été élaborée en tant que concept par Freud, mais nous pouvons en retrouver les traces dans toute son œuvre, en particulier dans ses développements autour de la mélancolie, la névrose de contrainte, la constitution du surmoi et la pulsion de mort. Du côté de la psychosomatique, certaines maladies et en particulier les maladies auto-immunes, où le corps semble s'attaquer soi-même, peuvent nous interpeller comme l'expression possible d'une haine de soi. Dans la cure, la quête du changement psychique implique un conflit entre nouveau et ancien, et risque de devenir, dans certains cas, une tentative de se défaire complètement d'un "soi haï".
Theodor Lessing, contemporain de Freud, a écrit un livre célèbre sur la haine de soi juive, tout en précisant qu'il s'agissait d'un phénomène qui touchait tous les groupes humains. Dans ce sens, nous essayerons de répondre à des questions comme : une femme peut-elle être « machiste » ? Un Juif peut-il être antisémite ? Un homosexuel peut-il être homophobe ? Et ainsi de suite. S'agit-il dans tous les cas d'une haine de soi ou, malgré tout, d'une haine de l'autre ?

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Du bébé à l'adolescent, l'impact du traumatisme

Article de Jean Louis Le Run, Marie Laure Léandri, Marie Pierre Blondel, Myrna Gannagéet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 74, 2017, pp. 6-125.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Nourrisson, Adolescent, Jeune enfant, Terrorisme, Génocide, Psychisme, Névrose, Contre-transfert, Résilience, Abandon, Parentalité, Cancer, ITEP, Trouble du comportement, Psychologie du développement, Prise en charge, Agression, Abus sexuel, Mineur isolé étranger

Dans le champ de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence, les circonstances traumatiques ne manquent pas. Les attentats terroristes bien sûr, mais aussi les agressions sexuelles (attentats à la pudeur), la maltraitance, le harcèlement, les séparations et les deuils sont à l’origine de traumatismes qui affectent la vie des enfants et des adolescents. De façon moins bruyante, les interactions précoces, lorsqu’elles sont chaotiques, peuvent aussi générer des microtraumatismes dommageables au développement psychique. Certains enfants ou adolescents cumulent les traumatismes : les mineurs isolés étrangers en sont un exemple édifiant, mais aussi les enfants adoptés marqués par l’abandon, les circonstances du début de leur vie ou leur statut particulier.
Du côté des prises en charge, les réponses se sont diversifiées. L’actualité récente interroge aussi l’organisation logistique des soins qui doivent répondre dans l’urgence alors qu’en temps ordinaire les services sont déjà débordés et affichent des listes d’attente. Pensons l’impensable et interrogeons théorie et pratique pour mieux répondre aux effractions du Réel sur nos patients fragiles, enfants et adolescents.

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Une expérience clinique auprès d’aidants de patients atteints de la maladie d’Alzheimer survivants de la Shoah : un soin auprès de patients « doublement cachés »

Article de Marion Feldman, Sarah Hammami

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 53-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Couple, Aidant familial, Traumatisme, Génocide, Mémoire, Judaïsme

Cet article traite d’une expérience clinique auprès d’aidants conjoints de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Patients et conjoints aidants ont été des enfants juifs cachés pendant la Shoah. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des activités d’une association juive (l’ose). La maladie d’Alzheimer se caractérise par des troubles de la mémoire effaçant les souvenirs les plus récents et réveillant les plus anciens parmi lesquels les souvenirs infantiles. Le réveil de ces souvenirs et les attitudes qui les accompagnent entraînent des bouleversements familiaux, en particulier dans le couple. Il est question ici des ébranlements au sein du couple quand ses membres partagent une histoire infantile commune. La réactivation des souvenirs liés à l’évolution de la maladie chez l’un entraîne chez l’autre la même réactivation par écho. Le soin consistant en des visites à domicile permet un travail clinique auprès de l’aidant, patient « doublement caché », dont les effets lui sont bénéfiques, ainsi que pour son couple et sa famille.

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