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Paru dans la revue Agora, n° 92, 2022 [3], pp. 25-40.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune, Souffrance, Santé mentale, Politique sanitaire, Prise en charge, Maison des adolescents
Cet article s’appuie sur l’analyse du discours public relatif à la souffrance des jeunes et à l’organisation de sa prise en charge dans les maisons des adolescents, pour montrer que ces dispositifs pluridisciplinaires et partenariaux, dédiés aux jeunes en souffrance âgés de 11 à 21 ans, à leur famille et aux professionnels qui interviennent auprès d’eux, ont réussi à négocier la définition de leur label et à s’imposer dans l’espace concurrentiel de l’offre de santé mentale en direction de la jeunesse.
Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.
Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 12-15.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, ASE, Enfant en difficulté, Adolescent, Prise en charge, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Crise, Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Séparation, Santé mentale, Moselle
Depuis 2016, la Maison éducative et thérapeutique (MET) accueille des adolescentes ayant épuisé les structures classiques de protection de l'enfance. Pour gérer leurs troubles du comportement associés à de multiples problématiques, l'équipe d'éducateurs et de soignants mise sur une prise en charge sur mesure et contenante.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 54-58.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Violence, Adolescent, Technologie numérique, Vidéo, Enfant, SESSAD, Médiation, Psychothérapie
Les écrans, le numérique et sa pléthore d’applications ont fait irruption dans notre société et, de fait, dans la vie des patients et nos consultations. Le cas clinique de Sacha, qui retrace deux années de thérapie avec un préadolescent suivi en sessad, en proie à des comportements violents à l’école et à la maison, et fasciné par les vidéos sur Internet, en est une illustration. L’occasion pour l’auteure de proposer une réflexion sur la place que vient prendre le numérique dans les psychothérapies d’enfants, et plus précisément sur l’utilisation de YouTube en tant que médiation numérique au sein de l’espace thérapeutique.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 12-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hospitalisation, Prise en charge, Relation soignant-soigné, Échange, Téléphone, Rencontre, Communication verbale, Autonomie, Épanouissement
La prise en charge des adolescents à l’hôpital doit être adaptée aux problématiques spécifiques de cette période de la vie. Pleins d’énergie mais encore vulnérables, ils ont besoin d’un cadre qui les rassure et d’une prise en charge globale. Le soin relationnel est un élément clé.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 27-30.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hospitalisation, Relation soignant-soigné, Analyse de la pratique, Pluridisciplinarité, Réunion d'équipe, Formation professionnelle continue, Psychologue
Les soignants disposent de différentes possibilités pour se former dans le champ des soins à l’adolescent. Elles peuvent être formelles, comme les formations internes organisées par les professionnels de l’équipe ou externes à celle-ci, mais aussi plus informelles, sur le “terrain”, à travers les échanges pluridisciplinaires au quotidien, ou dans des espaces dédiés, tels que les réunions institutionnelles ou les groupes d’analyse des pratiques professionnelles.
L’adolescence est une période de transformation des liens. Pour la prise en charge des adolescents en souffrance, la liaison et la coordination sont centrales. Les liens qui s’établissent avec et autour d’eux diminuent les risques de rupture. L’existence d’une infirmière de liaison, coordonnée avec le cadre de santé, est un atout important pour la continuité des soins et le fonctionnement d’une unité de médecine de l’adolescent.
L’infirmière est la clé de voûte du projet de soins, du fait de sa présence continue, de jour comme de nuit, dans l’unité hospitalière où est accueilli l’adolescent. Cette proximité permet l’observation, l’alliance thérapeutique, la réassurance et la contenance, de même que l’entretien du lien entre l’adolescent, les parents et les autres professionnels de santé. Les transmissions sont essentielles en raison de la multiplicité des intervenants et des possibles conduites de clivage.
L’accueil de l’adolescent et de ses parents pour une hospitalisation se fait le plus souvent à partir des urgences pédiatriques. Ce contexte anxiogène est fréquemment majoré par les motifs conduisant à l’hospitalisation : symptômes inexpliqués, crise suicidaire, dénutrition sévère, etc. Cet accueil, en exerçant un travail d’alliance et une délégation de soins, est essentiel à la réussite du projet de soins.
Article de Nicole Catheline, Vincent Bidault, Nicole Gianetti, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 273-288.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Crise, Urgence, Groupe thérapeutique
À l’heure où les services de pédopsychiatrie publique peinent à répondre rapidement aux demandes qui leur sont faites concernant les comportements inquiétants des adolescents, cet article relate une expérience de réponse thérapeutique en urgence pour des adolescents présentant des troubles aigus (geste ou idées suicidaires, scarifications, désinvestissement scolaire brutal, déscolarisation, conflits massifs avec la famille ou les pairs, etc.). Ce dispositif clinique utilise à la fois le ressort du groupe des pairs, de la médiation et du contexte institutionnel, sur une brève séquence de six rencontres. Parallèlement, une amorce de travail avec la famille est proposé (quatre rendez-vous). Cette organisation permet de répondre rapidement aux demandes et d’instaurer un début de relation thérapeutique. Au travers de deux périodes successives, les modalités de soin proposées ont permis de définir l’intérêt de certains médiateurs en fonction de l’âge et du projet thérapeutique ultérieur. Deux vignettes cliniques illustrent chacune des périodes.