Article de Margot Hemmerich, Maria Nascimento
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3300, 24 mars 2023, pp. 22-25.
Mots clés : Travail social : Établissements, Lien social-Précarité, Établissement social et médicosocial, Précarité, Accueil de jour, SDF, Femme, Isolement, Exclusion sociale, Au Tambour, Lyon
L’association lyonnaise Au Tambour propose aux femmes sans domicile ou en situation d’isolement un accueil de jour unique, non mixte. A travers des permanences hebdomadaires, les salariées proposent une approche différente du travail social, hors du cadre institutionnel.
Article de Marie Nahmias, Sophie Massieu, Brigitte Bègue
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3198, 26 février 2021, pp. 6-13.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Adulte en difficulté, Inégalité, Genre, Invisibilité sociale, Femme, Accompagnement social, Famille monoparentale, SDF, Violence
Dossier composé de 4 articles :
- Précarité : une réalité genrée
- Invisibles parmi les invisibles
- Des accompagnements spécifiques encore insuffisants
- « Je n’avais jamais eu de chez moi »
Article de Mélanie Mermoz
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3106, 12 avril 2019, pp. 30-34.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Femme, SDF, Hébergement, Accueil de jour, Sécurité, Nuit, SIAO, Accès aux soins, Trouble du comportement, CMP
Ouverte à Paris en décembre 2018, la Cité des dames combine accueil de jour et station de repos la nuit. Géré par l’association ADSF et par l’Armée du salut, ce lieu permet aux femmes à la rue de se poser en attendant une solution d’hébergement pérenne, tout en disposant d’un accompagnement social et sanitaire.
Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 93, octobre-décembre 2017, pp. 4-69.
Mots clés : Lien social-Précarité, Non-recours, Accès aux droits, Pauvreté, SDF, Santé mentale, Accès aux soins, Accompagnement social, Précarité, Addiction, Femme, Mineur isolé étranger, Insertion sociale, Alphabétisation
Comment accrocher les personnes aux dispositifs d’aide qui leur sont destinés? Comment les amener à être preneuses, participantes, impliquées? Par quelles voies les emmener dans la dynamique de changement qui pourra améliorer leur situation, les sortir de leur isolement, leur redonner une dignité et une place dans la société?
De nombreuses structures sont confrontées de manière récurrente à la difficulté de faire venir les personnes, de les faire participer, adhérer au processus - à moins qu’elles n’y soient contraintes - et elles déplorent également les abandons et les absences répétées. Cette problématique, au cœur du travail social, interpelle et invite à s’interroger. En premier lieu, sur ce qui fait obstacle du côté des publics-cibles. Les raisons semblent multiples et mêlées. Les personnes peuvent être dans le déni de leurs problèmes, être animées par la honte, avoir d’autres priorités, craindre un nouvel échec, subir des pressions de leur entourage ou même ignorer que ces aides et services existent et qu’elles y ont droit,...
En second lieu, l’interrogation appelle à la remise en question des pratiques d’approche, d’accroche, d’ancrage... Ainsi, face à ces publics "en rupture", des services, des travailleurs sociaux ont développé d’autres manières de faire, d’autres méthodologies. Elles visent à aller-vers, à prendre en compte les besoins immédiats, à s’appuyer sur tous les ressorts mobilisables, sur toutes les compétences, à rassurer, à valoriser, à faire preuve de souplesse, de patience, de créativité... Mais surtout elles investissent dans le plus accrocheur et le plus fondamental, le lien!
Au-delà, le décrochage questionne notre société qui est de plus en plus excluante et notre système d’aide qui crée des ruptures là où il pense mettre de la solidarité. Les personnes en besoin sont parfois dans la méfiance, voire la défiance à l’égard de ceux qui prétendent vouloir les aider ; et certaines, comme le démontre l’article de Philippe Warin qui clôture ce dossier, finissent par être dans la non-demande, par lassitude, par épuisement ; voire par choix, quand elles estiment que ce qui leur est proposé ne fait pas sens pour elles, semble injuste ou déséquilibré.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 220, octobre-décembre 2016, pp. 2-100.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Entretien, Récit de vie, Monographie, Logement, Endettement, Surendettement, Logement insalubre, Conditions de vie, Immigré, Femme, Isolement, Relogement, Hébergement temporaire, SDF, Squat, Mineur isolé étranger, Travailleur social