Documentation sociale

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Le travail de rue

Livre de François Chobeaux, Henri Santiago Sanz, Jean Luc Marchal, édité par Erès, publié en 2024.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Éducateur de rue, Prévention spécialisée, Accompagnement social, Partenariat, Non-recours, Pratique professionnelle, AEMO, Rencontre, Bénévolat, Pair aidant, Logement, Psychiatrie, Équipe, SDF, Santé, Femme, Fugue, Travail social de communauté, Formation professionnelle, Travailleur social, Aller vers, Confinement, Samu social, Espagne, Bénin, Mali, Paris

Le travail de rue est une constellation du travail social, au caractère particulièrement fédérateur : santé, social, humanitaire, médiation, accompagnement éducatif... se trouvent impliqués. En effet, il s'agit d'aller vers les usagers où ils sont et comme ils sont, et parfois vers des personnes qui n'ont rien demandé, pour leur proposer une attention, une écoute, un service, un accompagnement... Ce travail se fait en public, dans la rue, sous le regard de tous.
Cet ouvrage répond à des questions pratiques : comment initier une action de rue ? Avec quels partenaires ? Comment y travailler la santé somatique et la santé mentale ? Quels liens avec la problématique du logement ? Y a-t-il des publics "particuliers" : mineurs, femmes ? Comment faire avec la non-demande ? Quelles places pour les bénévoles et les travailleurs-pairs ? Comment se positionner, avec quelle distance et/ou quelle proximité ? Comment s'y former, comment y former ? Des témoignages d'équipes de rue sont croisés avec les analyses et les propositions des auteurs de l'ouvrage, formateurs et praticiens expérimentés.

Une tiny house à soi, ou la dignité retrouvée

Article de Delphine Dauvergne

Paru dans la revue Direction(s), n° 224, novembre 2023, pp. 10-13.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accueil d'urgence, SDF, Famille en difficulté, Précarité, Pauvreté, Errance, Famille monoparentale, Solidarité, Logement social, Femme, Jeune enfant, Villeurbanne

A l'initiative de la métropole de Lyon, des micro-maisons ont été installées en mars 2021 pour offrir un hébergement d'urgence de meilleure qualité à des mères de jeunes enfants sans-abri. L'assocation Le Mas s'occupe de la gestion du lieu et de l'accompagnement social des familles.

Parent pauvre, pauvre parent ?

Article de Isabelle Gravillon, Roland Pfefferkorn, Anne Bideault, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 649, automne 2023, pp. 29-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Précarité, Pauvreté, Famille, Enfant, Famille monoparentale, Psychologie du développement, SDF, Conditions de vie, Confort, Femme, Scolarité, Accès aux droits, Repas, Solidarité

Près de 3 millions d’enfants vivent aujourd’hui en France sous le seuil de pauvreté. Un sur cinq ! Alors que l’infl ation fait exploser le budget des familles, leurs parents – ou plutôt leur parent, pour ne pas dire leur mère, car les familles monoparentales sont les premières touchées – se battent au quotidien pour leur assurer des conditions de vie et un avenir dignes. Évidemment, cette réalité n’est pas sans incidence sur leur bien-être, leur développement. Faut-il pour autant montrer ces parents pauvres du doigt ? La société fait-elle sa part pour soutenir les plus fragiles, lutter contre les inégalités et le déterminisme social ? N’est-il pas hypocrite d’imaginer que la parentalité peut se construire et s’exercer indépendamment de l’environnement ? Et si nous déplacions la focale ? Ne sommes-nous pas tous de « pauvres parents », soumis à des injonctions de bienveillance et de perfection toujours plus fortes ? Comme si tout ne dépendait que de nous ! C’est à toutes ces questions que ce nouveau numéro de L’école des parents a choisi de s’intéresser.

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Accueil de jour pour femmes : au Tambour, la sororité comme plus-value

Article de Margot Hemmerich, Maria Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3300, 24 mars 2023, pp. 22-25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Lien social-Précarité, Établissement social et médicosocial, Précarité, Accueil de jour, SDF, Femme, Isolement, Exclusion sociale, Au Tambour, Lyon

L’association lyonnaise Au Tambour propose aux femmes sans domicile ou en situation d’isolement un accueil de jour unique, non mixte. A travers des permanences hebdomadaires, les salariées proposent une approche différente du travail social, hors du cadre institutionnel.

Hébergement : deux éducateurs fondent leur foyer

Article de Armandine Penna

Paru dans la revue Lien social, n° 1328, 29 novembre au 12 décembre 2022, p. 10.

Mots clés : Lien social-Précarité, Hébergement temporaire, SDF, Femme, Projet d'établissement, Nantes

À Nantes (Loire-Atlantique), La maison de La Rivière accueille des femmes sans-abri avec leurs animaux. Une structure créée par deux travailleurs sociaux engagés, à l’image de leur façon de travailler : entre proximité et responsabilisation.

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A Nantes, La Rivière accueille des femmes sans abri

Article de Eléonore de Vaumas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3271, 26 août 2022, pp. 27-29.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Hébergement, Femme, Animal, Colocation, Lien social, Amitié, Autonomie, Accompagnement, Règle, Respect, Nantes

A Nantes, comme ailleurs en France, le sans-abrisme touche aussi les femmes. Pour les accueillir et les protéger, l’association G-xiste a ouvert en mars 2020 un foyer où elles peuvent venir accompagnées de leurs animaux. Une colocation hybride tenue à bout de bras par deux éducateurs engagés.

Les frontières du privé : un travail du social

Livre de Charlène Arguence, Aziza Chihi, Fabienne Montmasson Michel, Guillaume Teillet, et al., édité par Presses universitaires de Limoges, publié en 2022.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Vie privée, Concept, Sciences humaines et sociales, Approche historique, Service public, Privatisation, Enquête, Entretien, Éthique, Sociologie, Technologie numérique, Classe sociale, Genre, Travail ménager, Fonction publique, Éducation, Maltraitance, Relation enfant-parents, Fratrie, Logement, SDF, Intimité, Jeune, Ethnographie, Procréation médicalement assistée, Femme, Milieu rural, Pouvoir, France, Royaume-Uni, Sénégal

Nombre de transformations sociales récentes nourrissent des questionnements concernant le « privé » et ses frontières : nouvelles formes d'emploi, place des secteurs privés et publics dans l'organisation sociale, extension des technologies numériques à de plus en plus de domaines de la vie courante, demande accrue de protection de la vie privée, mais aussi dans la vie privée avec, notamment, les dénonciations des violences intrafamiliales. Aussi diverses soient-elles, ces évolutions ont en commun d'interroger le privé depuis ses frontières, qu'il s'agisse d'affirmer le besoin de les durcir, de les protéger, de les effacer ou encore de les déplacer. Le champ académique ne fait pas exception pour ses usages plurivoques du terme. Quand bien même l'expression « privé » renvoie à des registres différents, cet ouvrage fait le pari de fonder sa problématique sur les frontières en tant que lieu pertinent de questionnement du privé... ou plutôt des privés.

Quatorze chapitres issus d'enquêtes récentes sur des terrains et des objets diversifiés composent ainsi l'ouvrage : privatisation des services publics au Royaume-Uni ; pénétration de l'enseignement privé dans l'offre publique d'éducation secondaire en France ; différenciation historique des affaires « privées » et « publiques » ou du droit « public » et du droit « privé » ; reconfigurations des frontières du privé dans l'espace domestique des classes populaires ou chez les personnes mal-logées ; « espaces propres » de jeunes femmes en milieu rural ; régulation des désordres familiaux par la justice ; effets des technologies numériques sur la vie intime des femmes ; effet des technologies médicales sur leur vie professionnelle ; relations d'enquête façonnées par le privé des chercheurs, des chercheuses et celui des enquêté·e·s.

Le mal-logement au prisme du genre. Le genre, un facteur de vulnérabilité et un impensé dans les stratégies de lutte contre le mal-logement

Article de Pauline Mouton, Romane Gadé, Adèle Perrin Wolanski, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 241, janvier-mars 2022, pp. 2-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Discrimination, Genre, Femme, LGBT, Logement, Logement social, Vulnérabilité, Politique, Politique sociale, Famille monoparentale, Propriété, Rupture, Séparation, Pension alimentaire, Violence conjugale, Vieillissement, Veuvage, SDF, Prostitution, Bidonville, Hébergement, Hébergement temporaire, Maternité, Mixité, Travail ménager, Isolement, Politique de la ville

Ce numéro de Recherche sociale trouve son origine dans le constat, partagé entre différents membres de l’équipe de FORS-Recherche sociale, selon lequel le thème des inégalités de genre face au logement restait, en France, relativement peu abordé dans les différentes publications sur les publics défavorisés, et rarement frontalement, alors même que d’autres pays s’en étaient déjà emparé […]. Forts du constat qu’il n’y avait pas (encore) d’acteurs clairement identifiés dans la prise en charge de la thématique du genre en référence au mal-logement, ni sur le plan de l’expertise, ni sur celui de l’interpellation dans le champ précis de la lutte contre l’exclusion, nous avons proposé à la Fondation Abbé-Pierre de se saisir de cette question et de nous confier la réalisation d’une enquête, pour son rapport annuel 2023.
Si le choix de cette thématique pour le rapport de la Fondation ne posait aucun problème sur le fond, il est apparu finalement que l’analyse du mal-logement « au prisme du genre » posaient deux difficultés, principalement. La première difficulté qu’il a fallu dépasser a été celle du sentiment de redite. En effet, depuis 1996, date de parution du premier rapport sur l’état du mal-logement en France, la question des inégalités homme/femme, des discriminations ou des spécificités de traitement liées au genre avait été régulièrement abordée que ce soit dans des chapitres concernant les SDF, les enfants, les isolés, les familles monoparentales et les séniors.
La seconde difficulté résidait dans l’idée que les hommes pouvaient aussi parfois apparaître discriminés dans leur accès au logement, comme cela peut être le cas pour les isolés sans domicile qui peuvent être ressentis comme moins prioritaires qu’une femme seule ou qu’une mère isolée, pour l’obtention d’un hébergement ou d’un logement, et demeurer sans solution. Le véritable clivage apparaissait alors moins celui du genre que celui du niveau des ressources.
Pour prévenir ce type d’oppositions et dépasser ces deux difficultés, l’approche qui a été choisie a été de rendre visibles les mécanismes qui fragilisent les femmes dans leurs rapports au logement. « Rendre visibles » car ce qu’a révélé notre enquête c’est bien que le fait de genre était une réalité qui demeurait fortement invisibilisée, particulièrement en ce qui concerne les conditions de logement mais aussi les discriminations vis-à-vis du logement (qui concerne les femmes mais aussi les personnes LGBTQ+).

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"Un toit dans la rue" : le centre d'accueil Georgette Agutte

Article de Kévin Nectoux

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 260, Octobre 2021, pp. 33-36.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Hébergement temporaire, CHRS, Exclusion sociale, Insertion sociale, Accueil d'urgence, Migration

Ouvert fin 2002 dans le nord de Paris, le centre Georgette Agutte accueille des femmes en situation de grande précarité, avec ou sans enfant. Ce centre d'hébergement temporaire est avant tout un espace d'insertion dans lequel elles se reconstruisent et retrouvent accès à leurs droits. Mais il est aussi un lieu particulièrement chaleureux de rencontres, d'échanges et d'entraide entre ses bénéficiaires. Une belle initiative portée par la Société Philanthropique, l'une des plus anciennes structures associatives en France.

Grossesse et situation d'exclusion

Article de Judith Nahum

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 295, juillet 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Éducateur de jeunes enfants, Femme, SDF, Grossesse, Accueil de jour, Hébergement, Naissance, Exclusion sociale, Périnatalité

L'éducateur de jeunes enfants exerçant en accueil de jour pour personnes en situation d'exclusion joue un rôle important auprès des femmes enceintes vivant dans la rue. Sa spécificité de travailleur social spécialiste du jeune enfant et du lien avec ses parents, lui permet de proposer un espace sécure facilitant la rencontre avec ces femmes en errance. Lorsque cela fonctionne, qu'une relation de confiance parvient à âtre tissée, la mère peut se poser quelque temps et créer un lien fort et stable avec son bébé.