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Outre-mer : à quand une politique migratoire à la hauteur ?

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3273, 09 septembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Migration, Territoire, DOM-TOM, Loi, Sécurité, Migrants Outre-Mer

TRIBUNE - En juillet, à la suite du déplacement du ministère des Outre-mer sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, le collectif Migrants outre-mer soulignait qu’un nouveau palier avait ainsi été franchi vers l’application d’une politique plus sécuritaire et moins protectrice pour ces territoires comme pour les personnes étrangères qui y sont établies.

Figures de l'Autre : perceptions du migrant en France 1870-2022

Livre de Catherine Wihtol de Wenden, édité par CNRS, publié en 2022.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Altérité, Représentation sociale, Stéréotype, Mémoire collective, Discrimination, Approche historique, Travailleur immigré, Immigration, Racisme, Identité collective, Sécurité, Citoyenneté, Musée

La France, tôt confrontée à l'immigration, et marquée aussi par son passé colonial, a vu monter la prégnance de la figure de l'Autre dans la vie de tous les jours, comme au cœur du discours politique. Qu'il soit issu du regroupement familial, étudiant, travailleur qualifié ou non qualifié, travailleur temporaire, frontalier, réfugié, demandeur d'asile, sans papiers, le migrant incarne souvent une figure menaçante, toujours sujette aux mêmes stéréotypes.
Au fil des diverses vagues d'immigration, les critères de l'altérité demeurent intacts : la religion (des Polonais "bien trop catholiques" dans la France laïque de la Troisième République aux musulmans "islamistes"), la violence (du "couteau facile" des Italiens dans les années 1970 au terrorisme importé de Syrie), la concurrence déloyale sur le marché du travail (du "un million de chômeurs, c'est un million d'immigrés de trop !" des années 1970 au plombier polonais).
En se basant sur les articles de journaux, les proclamations politiques, les ouvrages de sciences sociales, mais aussi les romans et films, Catherine Wihtol de Wenden montre comment la mémoire collective concernant l'image de l'Autre s'est construite de 1870 à nos jours. Et propose quelques pistes pour en finir avec la figure péjorative du migrant : une citoyenneté inclusive, la lutte contre les discriminations, la construction d'une mémoire du vivre ensemble par la mise en musées.

Migrations et réseaux sociaux

Article de Dana Diminescu, Léa Macias, Katharina Tittel, Beatrice Zaniet al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1337, avril-juin 2022, pp. 8-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réseau social, Technologie numérique, Enquête, Discours, Opinion, Entreprise, Commerce, Relation familiale, Représentation sociale, Communication, Droit d'asile, Sécurité, Sociabilité, Accueil, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les réseaux sociaux participent au pilotage des migrations d’aujourd’hui. Internet et les plateformes sont également indispensables aux diasporas, à leurs activités transnationales, à leurs relations familiales et sociales et à leur créativité.
La revue présente des analyses des usages concrets de cette panoplie d’outils numériques. Elle questionne aussi le « solutionnisme technologique » en identifiant les revers de ces usages en termes de ghettoïsation, de contrôles sociaux à distance et de surveillance des Etats.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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Les migrants ante portas : la Serbie entre l’ "humanitarisme", la "brutalité" et le "tsunami" migratoire

Article de Ivana Ivanovic

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 107-121.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Discours, Média, Accueil, Représentation sociale, Sécurité, Bauman (Zygmunt), Serbie

À la suite de l’intensification des mouvements migratoires au cours de 2015, le sujet des migrants et des réfugiés commence à dominer l’espace public serbe. Le discours médiatique se construisant autour du sujet était principalement humanitaire pour prendre un tournant vers un discours davantage sécuritaire en 2016. À l’appui de l’analyse de discours, y compris l’analyse de métaphore, et l’analyse des données secondaires, nous tentons à démontrer que les hypothèses de Zygmunt Bauman, élaborées, certes, pour le contexte des pays développés de l’Occident, seraient aussi pertinentes pour une société qui se trouve à la porte de l’Europe.

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"Politiques d'irrégularisation"

Article de Idil Atak, Speranta Dumitru, Clément Mougombili, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 171, janvier-mars 2018, pp. 13-107.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Politique, Immigration, Droit d'asile, Clandestinité, Législation, Développement, Sécurité, Coût, Argent, Étudiant, Étranger, Travail, Aide médicale, PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), France, Canada, Finlande

Alors que les États reconnaissent les bienfaits de la migration
sur le développement humain, un certain nombre d’entre eux - notamment
les pays d’immigration - adoptent des politiques migratoires
de plus en plus restrictives, ce qui apparaît contradictoire avec les
objectifs de développement durable onusiens. Cela justifie le fait que
toutes les contributions présentées ont recours à la notion de « politiques
d’irrégularisation » pour désigner l’ensemble des mesures visant à
complexifier et durcir les conditions d’accès au séjour, contribuant ainsi
à créer l’« illégalité » des migrants. L’enjeu de ce dossier est double : il
s’agit d’identifier les mécanismes d’irrégularisation élaborés par les États
et qui affectent les migrants, tout en mettant en exergue leurs effets sur
les trois composantes du développement humain que sont le revenu,
l’éducation et la santé.

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La "sécurité migratoire", un vrai business

Article de Joël Plantet

Paru dans la revue Lien social, n° 1196, 24 novembre au 7 décembre 2016, p. 7.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Centre de rétention administrative, Enfermement, Étranger, Secteur privé, Sécurité, Echelle mondiale

L'enfermement a pris le pas sur l'accueil. Le marché de la rétention des étrangers est devenu juteux. Les multinationales s'y engouffrent et raflent de larges parts de marché.