Livre de Didier Chaulet, Dominique Quelin Souligoux, René Kaës, Jean Bernard Chapelier, et al., édité par Erès, publié en 2023.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe thérapeutique, Médiation, Objet transitionnel, Jeu, Créativité, Psychothérapie, Violence, Traumatisme, Écriture, Adolescent, Obésité, Corps, Autisme, Moi, Espace, Supervision
Réflexion théorique et clinique sur la fonction de médiation dans les groupes thérapeutiques dits à médiation comme dans les psychothérapies de groupe.
La notion de médiation s’est imposée ces dernières années dans le domaine du soin psychique, en particulier dans les dispositifs de groupe. Son acception la plus courante vient essentiellement désigner le fait d’introduire dans les séances une activité comportant une dimension de jeu ou de création par le biais d’objets médiateurs encore appelés objets intermédiaires, objets de la relation.
À partir de présentations théoriques et cliniques recouvrant un large panorama des dispositifs de groupe, les auteurs s’attachent à définir le processus thérapeutique propre à ce type d’approches. Là où certains mettent au centre du processus la place de l’objet médiateur, d’autres privilégient la fonction du groupe en lui-même. Quelle articulation entre ces deux termes ? La réponse des cliniciens diffère suivant leur cadre de référence, et mérite donc d’être explicitée pour préciser les visées thérapeutiques.
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Article de Elise Martin
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 153-170.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeune enfant, Médiation, Comptine, Traumatisme, Psychothérapie, Groupe thérapeutique, Musicothérapie
Les comptines et la musicalité des voix rythment la vie des bébés et des enfants dans toutes les cultures elles ont une fonction contenante et forment une enveloppe sonore (Anzieu, 1976). Nous nous sommes appuyés sur ce postulat pour utiliser les comptines comme médiation au sein d’un groupe thérapeutique. L’objectif de cette étude qualitative est de se questionner sur l’aspect thérapeutique des groupes et d’explorer une médiation qui est peu théorisée. Le groupe est constitué d’enfants de 5 ans, chacun ayant été confronté à des éléments potentiellement traumatiques dans la petite enfance, qui ont beaucoup de difficultés à être en lien avec les autres enfants et se laisser aller à la relation avec l’autre. L’observation des mouvements en jeu dans le groupe amène à faire le parallèle entre la mise en pratique et les théories déjà explicitées d’appareil psychique groupal (Kaës, 1976) et de groupes thérapeutiques d’enfants, mais également à questionner la place du thérapeute et de la médiation dans le processus thérapeutique.
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Article de Marie Rose Moro, Alice Titia Rizzi, Christian Lachal, et al.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 2, avril-juin 2021, pp. 150-209.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Dessin, Psychothérapie, Violence, Méthodologie, Traumatisme, Médiation
Dossier constitué de 5 articles :
- T-MADE, une méthode transculturelle d’analyse des dessins d’enfants
- Du dessin libre des enfants au dessin de guerre
- Le dessin comme outil d’élaboration du traumatisme psychique dans un dispositif de soins en Afrique
- Une petite table au milieu : dessins d’enfants au cœur de la consultation transculturelle
- Petite géographie des traces. Le dessin à la rencontre de l’autre en contexte transculturel
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Article de Dominique Sens
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 283-303.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Carence affective, Handicap mental, Psychothérapie, Psychanalyse, Dessin, Médiation, Abus sexuel
L’auteur s’appuie sur l’étude de cas d’un suivi en psychothérapie analytique médiatisée auprès d’une jeune adulte handicapée, atteinte d’un syndrome d’alcoolisation fœtale associé à des traumatismes infantiles graves. Qu’en est-il du devenir des traumatismes relationnels précoces qui ne concordent pas nécessairement avec le modèle classique de l’après-coup ? Effectivement, la logique de l’après-coup, celle qui permet, sous l’effet du refoulement, des remodelages d’expériences traumatiques en fantasmes est inopérante. En l’absence d’une mesure défensive tel que le refoulement, le trauma est soumis à la forclusion laissant place à des restes perceptifs hallucinés incompréhensibles. En proposant un dispositif associant création plastique ou graphique et verbalisation, il s’agit de permettre une autre forme de narrativité de l’expérience du sujet, de s’en imprégner du côté du thérapeute pour rendre possible un travail de figurabilité afin d’accéder à une compréhension du vécu traumatique du patient.
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