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Cet article propose de quantifier l’importance relative des différents déterminants du sentiment d’exclusion identifiés dans la littérature. En s’appuyant sur le volet 2018 de l’enquête « Statistiques sur les ressources et les conditions de vie » (« SRCV ») de l’Insee, il montre que l’assistance, telle que définie par la perception de transferts sociaux par les ménages, n’a pas d’effet additionnel sur le sentiment d’exclusion, une fois l’éloignement du marché du travail, le pays de naissance, la pauvreté matérielle et l’isolement géographique des individus pris en compte. En cela, ses résultats contribuent à éclairer le débat présent dans la littérature, en rejetant l’hypothèse selon laquelle l’émergence du sentiment d’exclusion serait avant tout imputable à la situation d’assistance qui unit l’individu à la société.
Paru dans la revue Lien social, n° 1313, 15 au 28 mars 2022, pp. 12-13.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Politique, Exclusion sociale, Insertion par l'économique, Réforme, Prestation sociale, Crise économique, Jeune en difficulté, ATD Quart Monde
Le bilan du quinquennat en matière de lutte contre l’exclusion est mitigé. Malgré un plan ambitieux, celle-ci n’a pas reculé. Certes, le Covid a compliqué les choses mais les mesures en direction des plus pauvres n’ont pas été à la hauteur. La grande pauvreté, les jeunes et la réforme des prestations restent des priorités.
Alors que la crise sanitaire n'est pas terminée, les collectivités doivent commencer à gérer la crise sociale. Avec l'augmentation du nombre de chômeurs, ce sont de plus en plus de personnes qui toquent à la porte des CCAS et viennent demander le RSA.
Le contre-coup social de la crise sanitaire n’en est qu’à ses débuts, selon les associations de soutien aux populations précaires. Elles soumettent aux pouvoirs publics depuis plusieurs mois des préconisations pour les aider à supporter, dans la durée, cette épidémie. Le gouvernement promet des annonces dans les semaines à venir.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3142, 17 janvier 2020, pp. 34-35.
Mots clés : Territoire-Logement, Accompagnement de la personne et identité, Exclusion sociale, Pauvreté, Égalité, Accès aux droits, Logement, Prestation sociale, Accès aux soins, Non-recours, Administration
Peut-on sortir de la condition de sans-abri ? C’est la question à laquelle Anne-Sophie Ranaivo, qui consacre ses recherches aux personnes en situation de précarité et de vulnérabilité sociale, tente de répondre dans sa thèse « Sans domicile fixe et droit ».
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 166, octobre 2019, p. 35.
Mots clés : Lien social-Précarité, Revenu minimum, Pauvreté, Niveau de vie, RSA, Prestation sociale, Revenu universel
26,5 milliards d’euros ont été versés au titre des minima sociaux en 2017 ce qui représente 1,2 % du PIB en augmentation de 0,2 % par rapport à 2016. Selon une étude de la DREES, les prestations sociales augmentent significativement le niveau de vie des personnes pauvres, avec des impacts variables selon les caractéristiques des familles. Leur fusion dans un revenu universel d’activité reste complexe
À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.
Article de Guillaume Duval, Eva Mignot, Vincent Grimault, Aude Martinet al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 389, Avril 2019, pp. 20-32.
Mots clés : Travail-Emploi, Salaire, Revenu, Pouvoir d'achat, Inégalité, Prestation sociale, Dépense, Allocation de chômage, Pauvreté, Entreprise, Organisation du travail, Politique des revenus
Dossier composé de quatre articles :
- Le travail ne paie-t-il vraiment plus ?
- Protégés contre la pauvreté ?
- « Il faut responsabiliser les entreprises sur les salaires »
- La hausse des salaires fait débat
Article de Gladys Lepasteur, Nicolas Duvoux, Thomas Gogny
Paru dans la revue Direction(s), n° 170, décembre 2018, pp. 18-20.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Chômage, Protection sociale, Emploi, Formation, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Politique sociale, Prestation sociale, Aide sociale, Accompagnement social, Marché du travail
En matière de lutte contre la pauvreté, tout miser sur le retour à l'emploi est risqué, pointe le sociologue Nicolas Duvoux. Si la Stratégie nationale, dévoilée en septembre 2018, comporte des mesures originales, elle s'appuie toutefois sur une évaluation partielle du modèle de protection sociale.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 3076, 21/09/2018, pp. 6-8.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Pauvreté, Politique sociale, Budget, Prestation sociale, Jeune
Annoncée le 13 septembre, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté vise avant tout à ramener les personnes vers l’activité, sans engager de dépenses supplémentaires pour augmenter les minima sociaux, hors prime d’activité, dans une logique de retour sur investissement.