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Sociabilités en EHPAD avant la pandémie de Covid-19 en France : des résidents plus entourés qu'avant la canicule de 2003 ?

Article de Sylvie Renaud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 63-78.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Mortalité, Famille, Isolement, Lien social, Relation familiale, Politique sanitaire, Enquête, Confinement

Lors de la canicule de 2003, les familles avaient été mises en cause pour expliquer la surmortalité des personnes âgées. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les relations sociales et familiales sont brutalement interdites pour protéger les résidents. Comment envisager les conséquences d’une crise sanitaire sans connaître le contexte préalable ? Des enquêtes réalisées en 1998 avant la canicule et en 2016 avant la pandémie, en France, montrent l’importance des relations familiales pour les résidents de 60 ans et plus en établissements. Avant la canicule ou la pandémie, plus de huit résidents sur dix étaient en relation avec leur famille. La participation des proches est essentielle : quatre résidents sur cinq sont soutenus par leur entourage ; près d’un résident sur trois bénéficie d’une aide plusieurs fois par semaine. À cause du confinement et de la fermeture des établissements, 460 000 résidents et 840 000 proches aidants dans la vie quotidienne, dont 610 000 enfants, ont été privés de relations (selon les données de 2016)

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L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

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Comment favoriser le lien social ?

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 10, juillet-août 2017, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social, Isolement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Dépendance, Établissement pour personnes âgées, Socialisation, Activité, Animation sociale

Il n'est pas facile de vivre en collectivité. A plus forte raison lorsqu'on est âgé et qu'au terme de plusieurs années d'existence, souvent vécues dans une relative solitude après la disparition du conjoint, on se retrouve contraint, eu égard à une dépendance physique ou psychique grandissante, à intégrer une structure spécialisée de type EHPAD. Là, il faut se conformer à certaines règles institutionnelles et être obligé de se plier au rythme imposé par l'institution. Le défi pour les animateurs est alors de créer du lien social entre les résidents.

Comment combattre la solitude en établissement ?

Article de Alexandra Marquet, Véronique Gerbelot, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 10, juillet-août 2017, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Isolement, Lien social, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Risque, Prévention, Animation sociale, Animateur, Activité, Bien-être, Travail d'équipe, Inclusion, MONALISA

S'isoler, être seul, se sentir seul... à chaque terme, une situation bien différente. Si l'isolement social se définit par une absence de lien social, en revanche la solitude est un sentiment subjectif que l'on peut ressentir même en étant entouré. En établissement, les personnes accompagnées, qu'elles soient en situation de handicap ou âgées, peuvent évidemment souffrir de solitude (qui n'est pas l'apanage du seul domicile) malgré les interactions et la présence quotidienne des équipes. La solitude choisie doit être respectée, toutefois les professionnels doivent être vigilants pour justement éviter que certaines personnes ne s'enfoncent dans une solitude pesante voire dangereuse... pouvant conduire à des idées suicidaires ou, plus grave, à un passage à l'acte, sachant que les personnes vulnérables sont particulièrement exposées.
Les professionnels ne peuvent évidemment pas apporter une réponse à chaque situation. Ces réponses sont plurielles compte tenu de l'histoire de vie de la personne, de ses habitudes, de son caractère, de son handicap, de sa dépendance. (...)
Le combat contre la solitude demande du temps, mais aussi un travail en équipe au sens large : professionnels, bénévoles, services civiques, équipes citoyennes. Tous doivent travailler main dans la main pour permettre à chaque personne de trouver sa place, d'être considérée et ainsi de ne pas se sentir seule ou isolée.
Rencontres intergénérationnelles, présence des animaux de compagnie, sorties quotidiennes, les initiatives sont nombreuses et ont toutes le même objectif : le bien-être de la personne accompagnée.

L'animateur, en première ligne

Article de Christophe L'Huillier

Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 54, novembre-décembre 2015, pp. 14-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Foyer logement, CCAS, Animateur, Isolement, Lien social, Écoute, Projet individualisé, Animation socioculturelle

Depuis 13 ans, je suis employé au Centre communal d'action sociale de Metz, au poste d'animateur de six foyers-logements gérés par la ville. Ces établissements sont implantés dans différents quartiers à l'environnement bien distinct et accueillent des seniors aux caractéristiques très éclectiques par leurs âges, leurs cultures, leurs revenus, leurs origines et leurs états de santé. La connaissance des nouveaux arrivants est essentielle pour réussir ensuite à les impliquer et à les sortir de leur isolement.

Mettre en place des activités intergénérationnelles

Article de Xavier Czaja, Mickaël Arnaud, Yves Cougoule

Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 52, juillet-août 2015, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Animation, Intergénérationnel, Lien social, Relation adulte-enfant, Projet, Isolement, Établissement pour personnes âgées

Avec l'augmentation de l'espérance de vie, trois, quatre, voire cinq générations se côtoient aujourd'hui en France. Pour les professionnels en institution, il est tentant de favoriser et de développer le lien entre générations. Tout cela autour d'un projet, bien entendu, et d'un travail effectué en amont.