Documentation sociale

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Les normes : l’inséparabilité du collectif et de l’individu

Article de Isabelle Pichon

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. I-XIII.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Norme, Société, Représentation sociale, Appartenance sociale, Groupe d'appartenance

Des règles rigides, imposées par d’autres et quasiment immuables sont des stéréotypes des normes. Bien que nous soyons spontanément enclins à imiter les autres, nous évoquerons qu’un besoin d’appartenance incite l’individu à suivre des normes. Pour autant outre la finalité d’un besoin d’appartenance, nous discuterons de leur usage comme moyen pour changer nos attitudes ou nos comportements, qu’ils soient signes d’émancipation ou d’aliénation.

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L’écriture subjective du temps. La représentation du présent d’après le passé, la réécriture du passé au présent

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 119-132.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Philosophie, Mémoire, Norme, Vie quotidienne, Canguilhem (Georges)

Le temps renvoie, dans sa plus simple définition, au fait que les choses passent. C’est à la fois parce que nous sommes conscients de notre propre existence et de celle des objets qui nous entourent, et parce que nous pouvons nous souvenir de ce que nous ne percevons plus au moment présent, que nous est donné intuitivement le temps : les notions de passé, de présent et d’avenir. Notre représentation ordinaire du temps est linéaire : nous pensons l’existence comme une succession chronologique d’évènements. Cette représentation de l’existence dans le temps présente cependant certains paradoxes, manifestes dans cette formule usuelle : « Tu n’as pas changé. Qu’est-ce que tu deviens ? ». Nous proposons de nous intéresser à ce paradoxe inhérent à notre rapport subjectif au temps, dans une approche croisée entre biologie, psychanalyse et philosophie.

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Ecriture inclusive non genrée. Comment la mettre en oeuvre tout en restant accessible

Article de Pascale Brunet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 245-257.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Linguistique, Vocabulaire, Écriture, Égalité, Femme, Homme, Féminisme, Stéréotype, Norme, Symbole, Accessibilité, Inclusion

Née de la montée du féminisme et de la revendication de l’égalité femme/homme, l’écriture inclusive vise à supprimer la règle qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin. Sa mise en œuvre utilisant le point médian lance le débat au sein de la société et déchaîne les passions sur Twitter. Ce qui explique pourquoi le terme « écriture inclusive » est associé, voire trop souvent réduit, à l’utilisation du point médian et cristallise aujourd’hui les débats autour de l’écriture inclusive.
Deux circulaires, l’une le 2 novembre 2017 du Premier ministre Édouard Philippe, l’autre le 5 mai 2021 du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, précisent son utilisation pour les textes officiels et au sein de l’Éducation nationale.
L’utilisation du point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot pose de multiples problèmes : pas de norme définissant le symbole à utiliser, difficulté de compréhension pour les personnes en situation de handicap ou les mauvais lecteurs (personnes de langue étrangère et autres), mauvaise prise en charge par les aides supplétives.
L’accord en genre des noms de fonctions, grades, métiers et titres est un préalable indispensable. Les formulations avec double flexion, l’alternance, l’utilisation de termes épicènes, les formes englobantes voire la reformulation sont des réponses efficaces à cette contrainte d’écriture.

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Babel : pour en finir avec le paradigme entrepreneurial

Article de Jean Bernard Paturet

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 140-144.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mythe, Langage, Norme, Différence, Management, Idéologie, Gestion, Entreprise, Souffrance psychique, Totalitarisme, Épidémie

Le mythe de Babel, au livre de la Genèse, raconte l'histoire d'un peuple sous la houlette d'un roi, parlant une langue unique, compréhensible par tous, utilisant les mêmes signifiants, partageant, pour prendre un anachronisme, la même "culture d'entreprise" et réunis autour d'un "projet commun" : construire une ville et bâtir une tour dont le sommet "pénètre" les cieux.

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Femmes, Hommes d'aujourd'hui : apport de la psychanalyse

Article de Olivier Douville, Norbert Bon, Jean Pierre Lebrun, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 370, septembre 2019, pp. 12-47.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Homme, Psychanalyse, Norme, Patriarcat, Sexualité, Féminisme, Hystérie, Enfant

En 1994 se tenait à Montpellier, organisé par Le Journal des psychologues, le XIIe Forum professionnel sur le thème : « Femmes et hommes. Des origines aux relations d’aujourd’hui » (Hommes et perspectives, 1994). Mon intervention s’intitulait « La guerre des sexes, vers une accalmie ? » Elle semblait en effet s’annoncer : après la promotion des lois Neuwirth sur la contraception et la loi Veil sur l’avortement, le  MLF s’était rallié à la candidature de François Mitterand sous le slogan unificateur de la « force tranquille ».

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Imaginer, croire, et désirer le faire exister : Fonction de l'imaginaire dans la normativité

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 101-110.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Désir, Réel, Imaginaire, Norme, Adaptation

L’imaginaire est souvent désigné comme une fonction secondaire, substitut permettant de fuir les exigences de la réalité ; nous le reconnaissons fréquemment comme ce qui insiste au-delà de la raison, source d’une « mésadaptation » proprement humaine. A contre-sens de ces représentations, nous proposerons d’appréhender l’imaginaire comme capacité d’adaptation, capital le plus essentiel à l’orientation de nos pensées et comportements « en réalité ».

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"Donnons aux cadres des espaces pour philosopher"

Article de Patrick Enot

Paru dans la revue Direction(s), n° 173, mars 2019, pp. 42-43.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Formation professionnelle, Management, Norme, Réforme, Pensée, Cadre de l'intervention sociale, Intervention sociale

Face aux bouleversements du champ, à la course à la performance, aux dispositifs réglementaires et normatifs imposés, Patrick Ernot, ancien dirigeant et formateur, propose aux cadres et directeurs, parfois isolés et en manque de sens, de remettre la philosophie au cœur de leur formation et de leur pensée. Ce afin qu'ils restent, quoiqu'il arrive, des "conducteurs d'âmes".

Résistances au nouvel ordre éducatif mondial

Article de Antonio Teodoro, Oana Marina Panait, Angelo Montoni, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 39, 2017, pp. 5-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Résistance, Éducation, Norme, Contestation, Étudiant, Mère célibataire, Émancipation, École, Stratégie, Chili, Belgique, Hongrie, Vietnam, Afrique, Québec, Europe

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Attention au chercheur ! L’éthique sous la menace de la recherche, la science sous l’emprise des comités d’éthique en recherche

Article de Maritza Felices Luna

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 3-23.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Recherche, Éthique, Morale, Norme, Bureaucratie, Modèle

L’article analyse les prémisses, les modalités d’action et le fonctionnement actuel des comités d’éthique en recherche (CER) comme étant basés sur une éthique procédurale dont l’adoption et l’application en tant que modèle sont hautement problématiques. D’une part, le chercheur est constitué en déviant potentiel, en être moralement suspect. D’autre part, la science étant désormais redéfinie en activité potentiellement dangereuse, les CER s’affairent à la contrôler et s’ingèrent ainsi dans la procédure scientifique. L’article conclut en proposant de penser l’éthique non pas comme un principe mesurable, vérifiable et maîtrisable, mais plutôt comme un point d’équilibre à atteindre entre les diverses parties concernées.

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