Livre de Claudine Veuillet Combier, Marie Rose Moro, Odile Reveyrand Coulon, Ivy Daure, et al., édité par In press, publié en 2023.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Famille, Immigration, Migration, Relation familiale, Transmission, Traumatisme, Pays d'accueil, Répétition, Histoire familiale, Violence, Honte, Femme, Autisme, Mineur non accompagné, Retour au pays, Groupe thérapeutique, Image, Tunisie, Brésil
Les raisons de migrer sont diverses. Elles peuvent être choisies ou contraintes, lorsqu'il s'agit d'échapper à la persécution, aux discriminations, à la violence et à la guerre. Les facteurs socio-économiques, géopolitiques, s'intriquent avec les enjeux psychoaffectifs, conscients et inconscients, à la source des motivations migratoires. Comment les liens familiaux, sont-ils ou pas maintenus, remaniés ou transformés ? Comment les enjeux de la transmission psychique, culturelle et sociale sont-ils mis à l'épreuve par la migration ? Quelles places prennent les souffrances traumatiques et qu'en est-il du rapport à l'héritage, pour les enfants, les parents, les grands-parents ? Les repères socio-culturels habituels sont bouleversés, nouveau pays, nouvelle langue, nouvelles normes, nouveau quotidien et nouveau chapitre dans l'histoire de vie individuelle, et familiale.
Le mouvement migratoire, mobilise des enjeux d'affiliation et de filiation qui interrogent le sentiment d'appartenance, les référents identificatoires et la dynamique familiale. Entre inhospitalité, défaillance des méta-cadres institutionnels et créativité transculturelle, quelle place pour les professionnels de la migration ? Les chercheurs de différents pays, Italie, Suisse, France, Brésil, Tunisie, Argentine, partagent leurs réflexions théoriques en les articulant avec des illustrations cliniques.
Article de Leslie Fauvel, Marie Caroline Saglio Yatzimirsky
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 24-25.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Exil, Droit d'asile, Violence, Institution, Administration, Travail, Récit de vie, Traumatisme, Prise en charge, État, Réfugié
Spécialiste des questions migratoires et du psychotraumatisme, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky estime que les violences subies par les demandeurs d’asile sont insuffisamment prises en charge en France. Afin que leur parole ne soit pas entachée de suspicion et discréditée par les autorités administratives, elle suggère de travailler différemment sur leurs récits de vie.
Article de Sarah Bos
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3104, 29 mars 2019, pp. 22-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Migration, Souffrance psychique, Reconnaissance, Violence, Abus sexuel, Traumatisme, Discrimination sexuelle, Récit de vie
Alors que les parcours suivis par les personnes migrantes s’allongent et deviennent de plus en plus violents, la question de la souffrance psychique se fait plus aiguë. Mais les obstacles à la reconnaissance des troubles psychiques sont pléthore.
Article de Sarah Bos, Eric Sandlarz
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3104, 29 mars 2019, p. 26.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Migration, Souffrance psychique, Estime de soi, Confiance, Identité sociale, Ressources humaines, Formation professionnelle, Traumatisme, Violence, Guerre
Pour Eric Sandlarz, la question de la souffrance psychique des personnes migrantes peine encore à être prise en compte par les pouvoirs publics, et ce, à toutes les étapes de l’accueil et de la demande d’asile.
Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique
" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?