Livre de Serge Tisseron, Frédéric Tordo, édité par Erès, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Robot, Santé mentale, Autisme, Personne âgée, Intelligence artificielle, Médiation, Soin, Thérapie, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Rééducation
Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cœur de l'intérêt qu'ils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement. Mais, en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer l'illusion qu'ils se soucient de nous, alors qu'ils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles.
Les robots peuvent-ils devenir des auxiliaires thérapeutiques ? Cet ouvrage fait le point sur les recherches scientifiques actuelles concernant les robots au service des patients, et leurs implications éthiques. Il pose dès aujourd'hui la question : quels robots voulons-nous pour demain ?
Article de Alexandra Marquet, Capucine Ludwig, Aude Dagonneau, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 11-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Toucher, Accompagnement, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Consentement, Soin, Soins corporels, Corps, Respect, Psychomotricité, Relation, Déficience cognitive, Art-thérapie, Vulnérabilité, Dépendance
Le toucher fait partie du quotidien des soignants et des personnes souffrant de troubles cognitifs : dès le matin lors de la toilette, puis lorsqu'il s'agit de les accompagner d'une pièce à l'autre ou encore de les aider au cours des repas. Pendant longtemps, ce toucher enseigné était avant tout technique. Mais le changement des cultures et des pratiques professionnelles a permis de voir émerger un toucher relationnel. L'objectif est de rassurer les personnes vulnérables en établissant un contact avec la volonté d'atténuer les troubles du comportement. Que ce soit à domicile ou en institution, la règle est la même : observer la personne avant de poser ses mains sur son corps, associer le regard au toucher mais toujours, au préalable, décrypter les codes pour savoir si consentement il y a.