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"L'aller-vers" en travail social : une mutation des pratiques et des organisations

Livre de Roland Janvier, édité par Champ social, publié en 2023.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Désinstitutionnalisation, Prévention, Intervention sociale, Altérité, Rencontre, Légitimité, Organisation, Partenariat, Solidarité, Aller vers

L'"aller-vers" est une expression qui fait florès en travail social. S'agit-il d'un simple mouvement de mode ou d'un nouvel horizon permettant d'ouvrir des pistes pour l'avenir des pratiques professionnelles et des organisations ?
Avec ce livre nous sommes donc invités à dépasser les évidences pour nous interroger sur ce qui pourrait se cacher sous ce thème. En quoi l'aller-vers représente-t-il une transformation de l'offre sociale et médico-sociale ? Quels sont les effets de ce nouveau concept pour les pratiques des travailleurs sociaux ? Quelles perspectives d'action l'aller-vers ouvre-t-il en fin de compte pour un accompagnement de meilleure qualité ?
Sous certaines conditions développées dans cet ouvrage, l'aller-vers apparaît comme une opportunité pour renouveler les pratiques professionnelles, réformer les organisations et refonder les légitimités du travail social.

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La naturalisation morale du capitalisme

Article de Bernard Hours

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2022/1, n° 126, décembre 2022-mai 2023, pp. 23-28.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Inégalité, Développement durable, Morale, Éthique, Conscience, Légitimité, Approche systémique, Citoyenneté, Technologie numérique, Violence, Déguisement, Masque

Cet article aborde deux dimensions du capitalisme contemporain. Celui-ci se moralise d'une part. Il se verdit d'autre part. Ce sont deux nécessités pour masquer la violence de l'exploitation et la toxicité environnementale de l'économie de marché capitaliste dérégulée. Dès lors que le marché se présente comme un écosystème il se légitime comme naturel suivant un processus de naturalisation qui montre l'émergence d'un sujet du marché simple partie prenante, favorisé par le développement d'une citoyenneté numérique à base d'indignations morales, de violences verbales, de cancel culture.

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Pairs-aidants : à la recherche de leur juste place

Article de Sophie Massieu, Pénélope Bacle, Malika Butzbach

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3233, 12 novembre 2021, pp. 6-13.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Profession, Dépendance, Autonomie, Compétence, Biographie, Savoir, Expérience, Formation professionnelle, Légitimité

Dossier composé de 4 articles :
Pairs-aidants : à la recherche de leur juste place
De l’aidé à l’aidant, un métier en devenir
La formation, un enjeu pour légitimer la profession
« Les pairs-aidants peuvent être des professionnels très compétents »

Quels repères éthiques pour penser le consentement en institution ?

Article de Lucas Bemben

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)

Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.

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Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Manuel de l'autorité : la comprendre et s'en saisir

Livre de Camille Roelens, édité par Chronique sociale, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autorité, Concept, Société, Démocratie, Individu, Autonomie, Droit, Pouvoir, Approche historique, Légitimité, Relation, Bientraitance, Reconnaissance, Éthique

Le titre de cet ouvrage n'est pas à comprendre comme la promesse d'ouvrir un livre de recettes ou d'une méthode infaillible — en quelques points à suivre rigoureusement — pour affirmer son autorité dans telle ou telle situation. Il ne s'agit pas de dire le dernier mot du débat contemporain sur l'autorité, mais plutôt d'accompagner ses lecteurs au sein de leur propre cheminement face à ces questions.
L'objectif de cet ouvrage est en fait double. Il s'agit d'une part de mettre à portée de toutes les mains les principaux apports que peut procurer un parcours de recherche sur l'autorité puisant dans le vaste champ des sciences de l'homme. Il s'agit d'autre part de présenter et d'exposer ces apports de manière que chacun puisse, au sens fort du terme, s'en saisir. Cela implique deux choses : s'approprier ces ressources, les comprendre, saisir les liens et tensions entre elles ; en faire, dans la pensée et dans la pratique, quelque chose de singulier et de propre.
Dans cette optique, l'ouvrage a été conçu selon cette double exigence d'offrir le maximum de prises et le maximum de perspectives possible pour chaque lecteur et lectrice.

Troubles dans le consentement : du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles

Livre de Alexia Boucherie, édité par F. Bourin, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Consentement, Sociologie, Enquête, Norme sociale, Genre, Désir, Plaisir, Contrainte, Refus, Légitimité, Viol, Violence, Intimité

"Je n'en avais pas envie, mais..." Combien de nos récits sexuels ont commencé par cette phrase ? Combien sommes-nous à avoir ressenti ce malaise, face à une relation reconnue comme consentie, mais pas vraiment désirée ? Les témoignages sont nombreux. Coïncidence ? Ou bien ces expériences ambiguës, ces "zones grises", relèvent-elles de normes et de processus sociaux ? Entre le "non" et le "oui", entre le viol et la relation désirée et acceptée, la réalité semble plus complexe qu'il n'y paraît.
Car des inégalités de genre demeurent dans nos sociétés, qui viennent brouiller les frontières. Dans un tel contexte, que vaut le consentement ? Faut-il ne retenir que sa définition juridique, qui stipule qu'en dehors d'une contrainte explicite, il doit être considéré comme "libre et éclairé"? Nos corps seraient-ils consentants par défaut ? Mais sommes-nous vraiment toutes et tous égaux face à la capacité à consentir ? C'est pour répondre à ces questions brûlantes qu'Alexia Boucherie a enquêté auprès de jeunes adultes.
Pour interroger, en pratique, les conditions qui permettent ou non de formuler un consentement "libre et éclairé". A l'heure de sa publicisation massive, entre injonctions culturelles et résistances féministes, il est temps d'en explorer le spectre et de faire émerger de nouveaux outils, pour tracer les contours d'un consentement plus égalitaire.

Entre la "participation" des personnes et leur "accompagnement" : où va le travail social ?

Article de Michèle Becquemin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 269, juin 2018, pp. 14-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Travail social, Intervention sociale, Accompagnement social, Individu, Norme, Légitimité

Réfléchir à l’expression « participation des personnes accompagnées » implique de revenir sur le sens de chacun des termes avant de poser quelques hypothèses sur sa signification politique. Qu’arrive-t-il aujourd‘hui au travail social et aux professionnels concernés quand la façon de les désigner est désormais arrimée au terme d’« accompagnement », alors que la « participation » devient plus que jamais le maître-mot de l’action publique ? Et que signifie, en l’occurrence, le mot « personnes » dans cette nouvelle équation ? En effet, si le syntagme « participation des personnes accompagnées » semble, à première vue, chargé d’intentions louables, il concourt essentiellement à l’imposition de nouvelles normes en faisant apparaître, d’un côté, ce qui serait condamnable et, d’un autre ce qui serait souhaitable face aux questions sociales contemporaines. En articulant analyse des discours et rappels socio-historiques, cette contribution propose un éclairage sur les variations de légitimité du travail social en tant qu’outil politique de la démocratie.