Documentation sociale

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Je ne dors pas à la maison : Histoires de jeunes sans domicile à Paris et à New York

Livre de Julien Billion, édité par Champ social, publié en 2018.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, SDF, Famille, Amitié, Errance, Formation, Emploi, Rêve, Rue, Amour

L'ouvrage rend compte du quotidien de 20 jeunes sans domicile à Paris et à New York sur leurs lieux de vie, de survie, d'errance en journée, en soirée, durant la nuit, en semaine et le week-end. L'attention est portée aux observations, aux témoignages, au vécu de ces jeunes. Ils racontent leur histoire, partagent des moments de vie, les joies et les peines, les désirs et les déceptions, les doutes.
Ils dévoilent également leurs rêves. La parole leur est donnée. Selon l'I.N.S.E.E., 20 000 jeunes sont sans domicile en France ce qui correspond environ à 35% de la population sans domicile. Pourtant, ces jeunes demeurent, dans une certaine mesure, invisibles dans la sphère médiatique, politique, intellectuelle. Cet ouvrage a pour ambition de sensibiliser le grand public, les politiques, les associations, les entreprises en espérant des réactions, des actions.

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Les mangados : lire des mangas

Livre de Christine Detrez, Olivier Vanhee, édité par Bibliothèque publique d'information, Centre Pompidou, publié en 2012.

Mots clés : Bande dessinée, Concept, Édition, Culture, Lecture, Jeune, Adolescent, Témoignage, Opinion, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Musique, Sociabilité, Amitié, Réseau d'information et de communication, Échange, Différenciation sexuelle, Identification, Psychologie du développement, Enfant, Film d'animation

Il suffit de prononcer le mot manga pour que surgissent toute une série de représentations : des yeux écarquillés et des silhouettes japonaises, des minijupes avec socquettes et des exosquelettes, le club Dorothée et les jeux vidéo. On imagine aussitôt des adolescents enfermés dans leur chambre à feuilleter des opus au papier de mauvaise qualité, au risque de devenir incultes, voire asociaux et violents. Peut-on d'ailleurs les appeler « lecteurs », ces jeunes qui délaisseraient ainsi les livres, ou même la bande dessinée franco-belge, soudain auréolée d'une légitimité qui lui a, également, longtemps été refusée ? Comprendre ce qui pousse un adolescent ou une adolescente à lire des mangas aujourd'hui oblige à procéder en deux temps. Tout d'abord, le manga « s'encastre » parfaitement dans la « culture jeune » : il s'insère dans toute une constellation d'intérêts, dont la musique, la sociabilité, le numérique, les pratiques amateurs. Mais le manga est aussi le support d'appropriations savantes ou concrètes (apprendre à dessiner, s'habiller, etc.), éthiques et identificatoires. La lecture devient alors une façon de gérer les expériences passées, de faire travailler de manière imaginaire les schèmes de son expérience personnelle, d'apprendre à exprimer les émotions, et de participer à la construction de soi comme fille ou comme garçon. Bref, au-delà du manga lui-même, c'est le ressort des pratiques de lecture adolescentes que cette enquête met en lumière.