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Paru dans la revue Cahiers français, n° 430, novembre-décembre 2022, pp. pp. 103-111.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Revenu minimum, RSA, Étudiant, Aide financière, Insertion professionnelle, Contrat d'insertion par l'emploi
En France, le revenu de solidarité active (RSA) n'est ouvert qu'aux personnes âgées de 25 ans au moins. Qu'en est -il pour les jeunes à partir de 18 ans ? A la suit de la pandémie de Covid-19, dont les conséquences ont été particulièrement difficiles pour les 18-24 ans, Sabina Issehnane et Julien Damon échangent autour des solutions possibles pour soutenir les jeunes
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 13/2609, Semaine du 4 au 10 avril 2022, pp. 46-47.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune majeur, Jeune travailleur, Étudiant, Collectivité territoriale, Politique sociale, Précarité
Particulièrement touchés par la crise sanitaire et sociale, qui a accentué leurs difficultés, les jeunes sont souvent dans l'angle mort des politiques publiques nationales. Les collectivités viennent en soutien des 18-25 ans, qu'ils soient étudiants, alternants, apprentis ou sortis du système éducatif, sans emploi ni ressources. Elles peuvent déployer des outils spécifiques, en innovation sociale, ou améliorer l'accès au droit commun des jeunes, l'enjeu étant d'apporter de la cohérence.
La crise économique liée au Covid-19 a braqué les projecteurs sur la précarité de la jeunesse. Comment lutter contre ? Débat entre Louis Maurin et Tom Chevalier.
Les conséquences tant sanitaires qu'économiques et sociales de l'épidémie de Covid-19 sont telles qu'elles rendent inévitables une transformation structurelle des politiques publiques à destination des jeunes, notamment les plus vulnérables. Au-delà des mesures d'urgence, c'est la condition, selon les professionnels, pour qu'ils puissent accompagner ces publics vers l'autonomie.
La crise révèle les limites des politiques publiques en direction de la jeunesse qui, au lieu de permettre leur émancipation, reproduisent les inégalités entre générations, constate Camille Peugny, professeur de sociologie à l'université Versailles-Saint-Quentin. Selon lui, il faudrait que l'Etat encadre plus fortement l'accès à l'âge adulte.
Déployé par le CCAS de Carvin (Pas-de-Calais), le programme Nouvel objectif emploi aide des jeunes hors des radars du droit commun afin de les insérer durablement dans une formation ou un travail.
Pour répondre à une demande croissante de logements étudiants à prix contenus, l'association Amli accueille ce nouveau public depuis 2018 dans deux résidences sociales en Ile-de-France.
Le confinement et ses suites précarisent nombre de jeunes, étudiants ou non, qui ne peuvent plus répondre seuls à leurs besoins vitaux. Un phénomène dont l’ampleur n’a pas surpris les acteurs du secteur, mais qui est désormais perceptible par l’ensemble de la société. Pourtant, des solutions existent et pourraient changer la donne.
Article de Anne Muxel, Dominique Epiphane, Olivier Galland, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 130-131, 2020, pp. 1-88.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Relation enfant-parents, Budget familial, Solidarité, Logement, Apprentissage, Étudiant, Inégalité, Orientation professionnelle, Accès aux soins, Vulnérabilité, Autonomie, Mobilité sociale, Mineur non accompagné, Jeune majeur, ASE
L’entrée dans la vie active et l’accès à l’autonomie sont des étapes cruciales pour la nouvelle génération, pleines de promesses, mais aussi d’instabilité, de doutes, de difficultés. Pour aider les jeunes à les affronter et à bien démarrer dans la vie, les parents sont leur premier soutien. Ce nouveau numéro de Réalités Familiales, préfacé par le Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer, donne la parole à une trentaine de contributeurs sur les grandes questions de l’autonomie des jeunes : experts, universitaires, professionnels. Leurs éclairages révèlent le rôle central des solidarités familiales.
Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation
L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.
Article de Vanessa Pinto, Tristan Poullaouec, Camille Trémeau
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 97-118.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Jeune, Aide financière, Parents, Classe sociale, Emploi, Insertion professionnelle, Valeur sociale, Famille monoparentale
En France, dans un contexte où l’obtention d’un diplôme est nécessaire pour accéder à un emploi qualifié et où les injonctions à l’entraide intergénérationnelle sont très fortes, les études font l’objet d’une mobilisation parentale importante, notamment sur le plan financier. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 50 enquêtés – des étudiants et leurs parents ayant répondu à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes –, l’article analyse comment se décline cette aide parentale selon les milieux sociaux, comment la participation de l’étudiant au financement de ses études est conçue et quels sens sont donnés aux études et à l’emploi étudiant. À travers quatre portraits de familles socialement diversifiées, il tente ainsi de replacer au sein de l’économie globale des rapports familiaux les études et les activités rémunérées des enfants et de les éclairer par la trajectoire de chacun des parents, leurs rapports au travail et les valeurs transmises à leurs enfants. Les familles adhèrent donc de manière très inégale en fonction de leurs trajectoires et de leurs ressources à la vision, promue par certains discours publics, du travail étudiant comme solution au financement des études et à l’insertion professionnelle des diplômés.
Fin 2012, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) décident conjointement de mener une enquête sur les ressources des jeunes, afin de combler les difficultés de mesure des revenus des jeunes adultes de moins de 25 ans. [...]