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Adapté, partagé, le logement et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 23, novembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Inclusion, Habitat, Adaptation, EHPAD, Maintien à domicile, Colocation, Intergénérationnel, Expérimentation, Accueil familial, Décision, Vulnérabilité, Sécurité, Personne handicapée, Architecture, Innovation sociale, Lien social, Jardinage

Du "chez soi" au droit d’habiter
"VAIS-JE POUVOIR RESTER CHEZ MOI ?"
Quand le diagnostic tombe, toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé et ses proches se posent inévitablement cette question. Car, à l’heure où les repères se perdent progressivement, le domicile est avant tout un repaire rassurant. Reste à l’adapter. Or, la prévention est le maillon faible de l’accompagnement en France, comme le prouve la chasse perpétuelle aux financeurs pour pérenniser les postes d’ergothérapeutes à temps complet, garants de l’adaptation nécessaire du logement, puis de son appropriation.
La question de l’habitat ne se résume toutefois pas au domicile. Il peut, selon la dépendance, prendre la forme d’un hébergement en Ehpad ; à condition que la dimension domiciliaire soit prise en compte. Depuis plusieurs années, de nombreux directeurs se sont saisis de cette problématique dans un contexte de détérioration de l’image des établissements. Certains ont opté pour le Design Thinking. Derrière ce terme anglais se cache une adaptation qui s’appuie sur l’observation et l’écoute des professionnels et des résidents. Avec la volonté de réinventer les repères, de gommer au maximum l’institution, d’humaniser l’habitat.
DERRIERE "CHEZ MOI", PLUSIEURS OPTIONS.
D’autres tentent de relever le défi lors d’une reconstruction. C’est le cas d’un Ehpad public dans la Marne, avec la volonté d’une structure ouverte à tous comprenant de nouveaux espaces, des tiers-lieux où des étudiants, des locataires, des personnes en formation, des habitants peuvent côtoyer des résidents. Un engagement porté par la directrice, mais freiné par des financeurs frileux et draconiens en matière de normes sanitaires.
Méconnue, une troisième voie est née dans le Morbihan dans les années 1990, avec des habitats partagés où huit personnes souffrant de troubles cognitifs vivent en colocation. Depuis, quelques projets ont essaimé dans la région lilloise avec les maisons Ama Vitae, en région parisienne ou en Alsace, non sans difficultés… Même si les textes législatifs apportent des réponses, notamment avec la création en 2021 de l’aide à la vie partagée avec pour conséquence l’émergence du nouveau métier d’animateur du projet de vie sociale et partagée qui ne dispose d’aucune formation. Si l’habitat inclusif semble séduire les habitants et les professionnels, heureux d’avoir enfin le temps de bien accompagner et d’avoir de nouvelles responsabilités partagées, des freins sont encore nombreux : offre limitée sur le territoire, peu de demandes et reste à charge rédhibitoire. Tant que ces projets ne seront que des expérimentations, les financements resteront fragiles.
CHANGER DE REGARD ET DE MODELE.
Domicile, accueil familial, Ehpad, unités protégées, accueil temporaire, habitats inclusifs… Comment trouver son chez-soi, quand la société tout entière porte un regard dévalorisant et infantilisant sur les personnes souffrant de troubles neurocognitifs ? Comment vivre en toute liberté quand le domicile est fermé à clef ou lorsque l’unité de vie est accessible avec un digicode ? Au-delà des questions d’architecture, d’adaptation, c’est la culture organisationnelle qu’il faut changer. Penser compétences plutôt que dépendances. Voilà le chemin qui reste à faire. Car le droit d’habiter, si cher à Denis Piveteau, ne se résume pas à un toit mais à un pouvoir de choix, de décision, à une vie à l’extérieur. L’approche devra être transversale et pas uniquement sanitaire ou médico-sociale.

Le concept de jardin enrichi, une innovation en gériatrie

Article de Etienne Bourdon, Joêl Belmin

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 31-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, EHPAD, Activité, Qualité de la vie, Bien-être, Jardinage, Loisir, Environnement, Innovation, Stimulation, Cognition, Sens, Santé, Recherche, Concept

Les attentes sociétales soulignent l’importance d’offrir aux résidents en Ehpad un environnement favorable à la santé et à la qualité de vie. Les études expérimentales menées sur l’environnement enrichi ont montré des perspectives intéressantes, sans toutefois en réaliser la transposition au cadre de vie du sujet âgé. Le jardin enrichi est un concept innovant en gériatrie, issu de recherches translationnelles qui pourraient apporter des éléments de réponse encourageant sur l’amélioration du cadre de vie en institution psycho-gériatrique.

Jardins thérapeutiques : la nature soigne et apaise

Article de Maxime Ricard, Kevin Charras

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3171-3172, 31 juillet 2020, pp. 14-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Jardinage, Lien social, EHPAD, Handicap, Milieu naturel, Soin, Établissement social et médicosocial, Haute Gironde

Dossier composé de trois articles :
Jardins thérapeutiques : la nature soigne et apaise
« Il n’y a pas de recette particulière pour élaborer un jardin »
Oréda : la biodiversité au soutien d’une association de maintien à domicile

Une sortie à la jardinerie

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Atelier, Animation sociale, EHPAD

Que ce soit pour fleurir le jardin de l'unité protégée, pour cultiver un potager ou intégrer des plantes vertes à l'intérieur de la structure, le printemps est le moment propice pour proposer aux résidents de participer à des ateliers jardinage. Ces activités permettent de continuer de pratiquer une passion (voire de s'en découvrir une), de maintenir leurs capacités et de leur donner un rôle utilitaire tout en conservant des repères spatio-temporels. En amont de ces ateliers, l'achat de graines et de plants constitue une sortie pertinente pour les résidents (re)devenus acteurs de leur vie...

Jardins partagés, lieux de rencontres

Article de Solaya Doutia

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Jardinage, Aide à domicile, Rencontre, Lien social

Ils se disent communautaires, associatifs, collectifs ou, officiellement, partagés... Mais depuis le Moyen-Age, l'idée pour les communautés de se regrouper sur des terres à des fins de culture et d'expérimentation pour une autosuffisance alimentaire, a été observée dans de nombreuses contrées du monde. A l'heure où les jardins thérapeutiques se développent dans de nombreux Ehpad, encore peu de services à domicile optent pour un jardin partagé en France. Et pourtant, il est possible de créer ce carré vert partagé synonyme de rencontres.

Un balcon citadin devenu thérapeutique...

Article de Maÿlis Baylé

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, Milieu urbain

Au printemps 2015, l'arrivée des premières fleurs dans les jardins publics et sur les balcons de ma ville a été l'occasion d'une idée verte : pourquoi ne pas transformer le balconnet de mon bureau en espace esthétique et rééducatif ? L'idée a été de concentrer sur ce petit espace un maximum d'outils pouvant soutenir les rééducations réalisées au sein du cabinet : de la prise en charge de l'oralité alimentaire de l'enfant au travail auprès des personnes présentant des troubles neurologiques. Plusieurs espaces ont alors été définis.

Les jardins du souvenir

Article de Sonia Trinquier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 17-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Jardinage, Thérapie, Animation, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Formation, Association Mosaïque des Hommes et des Jardins

Référente Jardins, Nature et Santé en Occitanie et membre cofondatrice de la jeune Fédération française Jardins, Nature et Santé, l'association Mosaïque des Hommes et des Jardins conçoit, coordonne et anime des jardins à visée thérapeutique. Les établissements font appel à nos services pour former leur personnel soignant, ou bien aménager et rendre fonctionnel leurs espaces verts et terrasses, ou encore animer des ateliers jardins clés en main et adaptés à leurs résidents.

Jardins thérapeutiques et troubles de la mémoire

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Mémoire, Stimulation, Jardinage

Jardiner est une activité ludique qui plaît à de plus en plus de Français. Nombre de résidents arrivant en institution ou sont suivis à domicile la pratiquent. Elle constitue donc un excellent support pour stimuler la mémoire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou présentant des troubles mnésiques quelle qu'en soit l'étiologie. Qu'il s'agisse de redonner le sourire à Jeanne ou bien d'inciter Raymond à reprendre une activité physique, le jardinage thérapeutique peut atténuer leurs troubles mnésiques.

Quand les jardins prennent soin de nous

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Jardinage, Soin, Thérapie

Les jardins thérapeutiques ont depuis quelque temps le vent en poupe. Tant mieux ! Mais soyons prudents, parce qu'il est possible d'appeler jardin thérapeutique un peu tout et n'importe quoi. Et entre ceux qui utilisent l'expression dès que sont présents devant l'Ehpad un petit bout de pelouse et un bac de jardinage surélevé, et ceux qui affirment qu'un jardin n'est thérapeutique que s'il contient certains aménagements ou modules (qu'ils commercialisent), beaucoup de place pour le flou.

Quand le jardin soigne les malades d'Alzheimer

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 11-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Jardinage, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Hôpital, Maison de retraite, EHPAD

Ces dernières années, de nombreux hôpitaux, maisons de retraite et autres structures pour personnes âgées ont aménagé des jardins spécialement conçus pour l'accompagnement et la prise en charge de malades Alzheimer. Mais, pour être réellement thérapeutiques, ces jardins doivent être conçus selon un cahier des charges bien précis. L'implication des soignants est également une condition sine qua non à la réussite de cette thérapie non médicamenteuse qui se développe de plus en plus.