Documentation sociale

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Redéfinir le rapport surdité-handicap à travers l’institution de la famille : parcours et discours de personnes sourdes et de parents d’enfants sourds face aux normes

Article de Pauline Rannou

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 27-38.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Surdité, Culture, Enfant, Identité, Prise en charge, Parents, Institution, Approche historique, Milieu ordinaire, Norme, Évolution, Langage, Communication

Dans cet article, nous proposons d’explorer, à travers leurs témoignages, des expériences de parents entendants d’enfants sourds face aux multiples normes et discours de la norme auxquels ils ont pu être confrontés. Normes médicales d’un côté, conjuguant certaines valeurs autour de la langue, la communication et la culture, et normes sourdes d’un autre côté, qui exposent et imposent parfois aussi des visions de ce que doit être la communication, l’éducation, la langue et la culture. Pour des parents d’un enfant sourd, à la fois extérieurs aux normes médicales et aux normes sourdes, il apparaît parfois difficile de ne pas se sentir dépossédés de certains choix ou obligés de choisir une option (de communication, de soin, de culture, d’éducation, de langues) contre une autre. Parfois pris en étau entre des normes médicales (détenant un certain pouvoir d’attribution de valeurs) et des normes liées à la culture sourde (issue de l’oppression et de la résistance à une prescription historique de normalisation), certains parents mettent en avant des difficultés à être au centre de luttes de pouvoir qui les dépassent parfois et pourtant les concernent au plus haut point dans leur rôle de parents.

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A Vénissieux, la lutte contre le non-recours

Article de Margot Hemmerich, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 28-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Non-recours, Terrain, Expérimentation, Adulte en difficulté, Association, Institution, Population, Courrier, Lien social, Information, Droit, Aide sociale

Depuis octobre 2021, le quartier du Moulin-à-Vent, à Vénissieux, est le terrain d’une expérimentation pour lutter contre le non-recours aux droits. Portée par des associations et des acteurs institutionnels, celle-ci s’appuie sur le double principe d’aller vers les habitants et vers les partenaires.

Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure

Article de Pénélope Bacle, Leslie Fauvel, Jennifer Fournier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3257, 29 avril 2022, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Intimité, Sexualité, Institution, Éthique, Vie privée, Enfant placé, Jeune, Handicap, Formation, Travailleur social, Groupe de parole, Environnement social, Famille

Dossier composé de 4 articles :
Vie affective et sexuelle : le paternalisme a la vie dure
Enfants de l’ASE : malaise dans les chambres
Des foyers où il est question d’amour
« Il faut entendre les voix des personnes concernées »

Médiations : de l'activité au partage

Article de Valentine Prouvez, Joseph Rouzel, Jérôme Lateurtre, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 153, 1er trimestre 2022, pp. 13-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Médiation éducative, Accompagnement, Rencontre, Jeune, Éducateur spécialisé, MECS, Technique éducative, Psychanalyse, Relation éducative, Pédagogie, Créativité, Travail éducatif, Travail social, Langage, Animation, Institution, Atelier, Création, Film, Musique, Milieu naturel, Formation, Précarité, Écriture, Culture, CEMEA

Théâtre des rencontres humaines, tissu de relations multiples, lieu de mise en scène des difficultés psychiques ou sociales... les médiations constituent le cœur du métier des fonctions éducatives, sociales, soignantes.
Pourtant, aujourd'hui, les fonctions des professionnels du social, du médico-social, de la psychiatrie tendent à se déplacer : le cumul des rôles (coordination, pilotage de projets, soins...) fait que les moments de rencontre avec les usagers se raréfient. L'"animation" et les activités sont souvent dévolues à certains professionnels. Parce qu'elles viennent combler le vide et masquer ainsi l'angoisse que peuvent ressentir au quotidien les publics comme les professionnels, parce qu'elles offrent aussi une visibilité au travail des établissements, certaines équipes vont les multiplier jusqu'à l'activisme. Mais comment garder alors le sens et la valeur du "faire ensemble" dans la relation d'accompagnement ?

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Les invisibles de la rue

Article de François Chobeaux

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 135-140.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Exclusion sociale, SDF, Handicap, Institution, Non-recours, Invisibilité sociale, Accueil

Lorsque l’on parle des personnes à la rue on pense vite aux personnes les plus visibles, portant les stigmates de leur statut et/ou ayant adopté les codes vestimentaires et les comportements des diverses marginalités juvéniles. Les images du clochard ou celle du punk à chien sont ainsi très prégnantes. Pourtant, nombre de personnes vivant toute la journée, et parfois toute la nuit, dans la rue, ne présentent pas de signes de visibilité particuliers et sont alors ignorées du grand public, et parfois des intervenants sociaux trop focalisés sur les signes d’exclusion les plus apparents. Cette invisibilité existe également pour des services médicaux et sociaux qui ne connaissent pas ces publics discrets car ceux-ci ne les fréquentent pas, restant alors leurs inconnus. Les raisons de cette discrétion et de cette ignorance sont à explorer afin de mieux orienter les démarches d’action sociale et médicale de premier rang.

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L'accompagnement à domicile à l'heure de vérité : analyses et enjeux

Article de Pierre Savignat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 43-55.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aide à domicile, Maintien à domicile, Coordination des services sociaux, Réseau, Gérontologie, Autonomie, Institution, Désinstitutionnalisation, EHPAD, MAS, Économie, Loi 2005-102 du 11 février 2005

La loi du 14 juillet 1905 relative à l'assistance obligatoire aux vieillards, aux infirmes et incurables, disposait, dans son article 19, que "les vieillards, infirmes et incurables ayant leur domicile de secours communal ou départemental reçoivent l'assistance à domicile. Ceux qui ne peuvent être utilement assistés à domicile sont placés, s'ils y consentent, soit dans un hospice public, soit dans un établissement privé ou chez des particuliers".
C'était il y a plus d'un siècle et déjà la priorité au domicile était affirmée ! Ce sera dès lors une constante dans les discours relatifs au déploiement des actions publiques en direction de personnes âgées de soixante ans et plus. Elle fut l'un des éléments forts du rapport Laroque (janvier 1962) et de nombreux autres qui confirmeront ces orientations et qu'il serait fastidieux de rappeler ici. Cette priorité affichée s'étendra par la suite au champ du handicap selon des formes et des chemins différents.
Pour autant, les effets des discours sont pour le moins paradoxaux. En réalité cette priorité n'a jamais fait, jusqu'à ce jour, l'objet d'une politique d'ensemble cohérente et son application reste pour le moins incertaine et insatisfaisante.
Une analyse du déploiement lacunaire de ce secteur, de ce décalage plus que centenaire entre les discours et les actes, de la logique duale domicile/institution, d'un modèle économique marqué par des logiques budgétaires et néolibérales, nous permet de mettre à jour quelques enjeux et de définir des prérequis pour favoriser le déploiement d'une politique publique effective, efficace et équilibrée territorialement.

Supervisions et cliniques : retours sur une pratique

Article de Laurent Combres

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 123-130.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Psychologie clinique, Inconscient, Discours, Institution, Sujet, Valeur, Supervision, Pratique professionnelle

Dans le dispositif dont il va être question, le psychologue résidant n’est pas en situation professionnelle avec les sujets accueillis dans l’institution, mais avec ceux qui s’en occupent. Cette position a un effet immédiat, puisqu’elle permet de questionner différemment les accompagnements. Ce qui est pris en compte n’est alors plus uniquement le bien-fondé de l’accompagnement qui repose sur des valeurs éducatives, mais aussi les désirs qui le constituent, façonnés par une équipe en tant que collectif, ou amenés plus individuellement par chacun des professionnels. Ainsi, le psychologue fait du questionnement qu’il soutient un outil de travail destiné aux personnes intervenant auprès des jeunes. Pour cela, le psychologue intervient à deux niveaux : lors de réunions d’équipes dites de « clinique », et au cours de supervisions individuelles destinées à chacun des professionnels composant l’équipe.

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Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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La transition inclusive : connaissance, action et éthique

Article de Ismaël Ameri, Michel Boutet, Gilles Brandibas, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 217-249.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Personne handicapée, Intégration, Rôle social, Valorisation de la recherche, Empowerment, Qualité de la vie, Coopération, Partenariat, Action collective, Institution, Établissement social et médicosocial, Stratégie, Changement, Implication personnelle, Inclusion, CFQIPS (Comité Franco-Québécois pour l'Intégration et la Participation Sociale), Québec

Voilà quatre ans que notre association, de la même manière qu'on jette un pavé dans la mare, a posé au milieu des débats sur le mouvement inclusif la notion de transition inclusive. Quatre années durant lesquelles nous avons observé cette locution, créé dans l'objectif de questionner le réel et de rééquilibrer les échanges entre acteurs, être saisie par une grande diversité d'interlocuteurs, sans même que nous n'en ayons fourni une définition rigoureuse.