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Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 16/2662, Semaine du 24 au 30 avril 2023, pp. 18-19.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Vie quotidienne, Hygiène, Inégalité, Exclusion sociale, SDF, Bidonville, Milieu urbain, Genre, Organisation sociale, Accès aux droits, Politique sanitaire, Qualité de la vie, Environnement social
Julien Damon s'intéresse depuis des années à l'urbanité, et notamment aux personnes qui se retrouvent en marge de la ville - sans-abri, habitants des bidonvilles. Il revient aujourd'hui avec un essai consacré à un sujet pour le moins original car intime et souvent ignoré, les toilettes publiques : "Toilettes publiques. Essai sur les commodités urbaines" (Les Presses de Sciences-po, mars 2023). Ce sont ses observations sur les sans-domicile qui l'ont conduit à s'intéresser à la thématique, car "il est extrêmement compliqué de conserver une dignité humaine quand l'on n'a pas accès aisément aux waters". A ces inégalités sociales s'ajoute celle, bien visible, du genre - femmes et hommes n'ont pas les mêmes facilités pour satisfaire leurs besoins une fois sortis de chez eux.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 268, juin 2022, pp. 27-31.
Mots clés : Lien social-Précarité, Technologie de l'information et de la communication, Équipement informatique, Service public, Exclusion sociale, Inégalité, Exclusion numérique
La révolution numérique a bouleversé la manière dont nous interagissons les uns avec les autres, y compris avec les agents des services publics. Bien souvent synonymes de progrès et de gain de temps, ces technologies de l'information et de la communication en ligne ont cependant généré de nouvelles formes d'exclusion. Car plusieurs millions de Français manquent d'outils connectés ou de maîtrise de ceux-ci, au risque, parfois, de perdre certains de leurs droits.
Réinterrogeant la conceptualisation habermassienne du « café » dans la société des XVIIe et XVIIIe siècle pour analyser le rôle démocratique des cafés contemporains, l’auteure revient sur un incident survenu entre un employé d’un établissement Starbucks à Philadelphie et des clients afro-américains – le terme « client » posant justement ici question. Elle documente cette interaction en resituant ses observations et interprétations à la fois dans l’histoire urbaine d’un quartier et dans l’histoire des héritages sociaux et culturels du racisme et du capitalisme aux États-Unis. Elle montre que les obligations et charges du capitalisme (la nécessité de consommer, de travailler, d’éviter l’oisiveté) pour entrer et rester dans ces espaces supposés ouverts à tous, pèsent différemment sur les visiteurs selon qu’ils sont reconnus comme clients ou comme potentiels « traînards », et cela à partir d’indices de leur condition sociale et économique, mais aussi selon leur couleur de peau. L’article présente le tiers-lieu capitaliste comme un espace particulièrement ambigu, distinct du café habermassien et de sa prétendue atmosphère de civilité, d’ouverture démocratique et d’accessibilité universelle ; un espace qui, malgré lui, à travers des incidents comme celui du Starbucks de Philadelphie, est devenu aux USA une scène publique de mobilisation et de débat autour de ces questions.
Les jeunes adultes paient le plus lourd tribut de la pandémie en termes de conséquences sociales et économiques. Cela a des effets sur leur santé mentale et leurs difficultés à accéder aux services dont ils auraient besoin. Ainsi, la pandémie révèle des inégalités sociales et fragilise les groupes déjà les plus vulnérables.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 4/2550, Semaine du 1er au 7 février 2021, p. 18.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accès aux droits, RSA, Non-recours, Revenu minimum, Milieu rural, Inégalité, Exclusion sociale, CAF, Mutualité Sociale Agricole, Politique des revenus
Diplômée en travail social, Clara Deville exerce d'abord comme assistante sociale dans un secteur rural en Gironde. Pendant six ans, elle fait le constat que son rôle d'accompagnement des personnes dans leur accès aux droits se heurte aux diverses objections des services de l’État. Elle étudie en parallèle la sociologie à l'université de Bordeaux, puis travaille pendant deux ans à sa thèse, soutenue en 2019 à l'université de Picardie Jules-Verne d'Amiens : "Les chemins du droit. Dématérialisation du RSA et distance à l’État des classes populaires rurales". Récompensée par le prix de thèse du Défenseur des droits 2020, remis en décembre, elle traite des inégalités d'accès aux aides sociales des habitants des territoires ruraux.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 252, décembre 2020, pp. 24-25.
Mots clés : Lien social-Précarité, Défenseur des droits, Inégalité, Exclusion sociale, Crise, Santé, Résilience
Patrick Gohet a achevé, il y a quelques mois, sa mission d'adjoint du Défenseur des Droits, en charge de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l'égalité, qu'il exerçait depuis 2014. Il assume désormais les responsabilités de président de Ladapt (association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap), qui gère 112 établissements et services. Il est également depuis peu président de la Fondation internationale de recherche appliquée sur le handicap (Firah). (…) Nous lui avons demandé de nous faire part de ses sentiments sur la situation actuelle de notre pays.
Paru dans la revue Direction(s), n° 173, mars 2019, pp. 4-5.
Mots clés : Lien social-Précarité, Débat, Solidarité, Pauvreté, Précarité, Inégalité, Exclusion sociale, Handicap, Personne âgée, Action sociale et médicosociale, Politique sociale, Démocratie participative, Citoyenneté
Après quelques hésitations, les acteurs de la solidarité ont fini par s'emparer du Grand débat national. Objectifs ? Permettre aux personnes exclues, handicapées ou encore âgées de s'exprimer et faire remonter les attentes du secteur social et médico-social. Non sans incertitudes sur l'issue de l'opération.