Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 14

Votre recherche : *

Que faut-il pour faire un père ?

Article de Simone Korff Sausse

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 15-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Père, Relation enfant-père, HISTOIRE, Famille, Société, Institution, Représentation sociale

L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.

Accès à la version en ligne

Handicap, parole de témoin et parole d'expert : vers une co-construction des discours ?

Article de Chantal Lavigne, Christine Philip

Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 75, novembre 2016, pp. 5-266.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, HANDICAP AUDITIF, Autisme, Trisomie, Recherche, HISTOIRE, Représentation sociale, Participation, Langue des signes, Accompagnement, MDPH, Citoyenneté, Témoignage

Les divers acteurs du champ du handicap, c’est-à-dire, les usagers et les experts, parlent-ils toujours de la même chose quand ils parlent de handicap ? C’est la question à laquelle tente de répondre ce dossier. Dans un cadre socio-politique à orientation inclusive marqué à la fois par l’adoption de la loi 2005-102, la ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées (0NU, 2006) et par l’émergence d’une demande de démocratie participative, on est conduits à s’interroger sur le poids et l’impact de la parole des premiers témoins du handicap sur les représentations dominantes orientant les pratiques sociales à leur égard.
En effet, dans un contexte où ces témoins sont de plus en plus producteurs, à titre individuel ou collectif, d’un discours sur eux-mêmes et sur leurs besoins (passage du statut d’objets d’analyse et de soin à celui de sujets de droits, et d’usagers-acteurs), on peut se demander si, en tant qu’acteurs sociaux, ils interviennent pleinement dans un processus authentique de participation sociale. Sont-ils considérés en tant qu’experts du handicap, ou bien plutôt cantonnés dans un rôle limité de fournisseur d’information – leur parole faisant l’objet d’un discours interprétatif en surplomb qui parle d’eux, pour eux, et qui a le dernier mot sur l’objet handicap ?

Accès à la version en ligne

La police française à la lumière de la théorie de la justice procédurale

Article de René Lévy

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 2, juin 2016, pp. 139-164.

Mots clés : Justice-Délinquance, Police, Sociologie, Justice, Opinion publique, Représentation sociale, Enquête, Discrimination, HISTOIRE, Profession

Cet article propose une synthèse des résultats d’un certain nombre d’enquêtes françaises et internationales récentes portant sur les relations entre la police et le public en France, en s’appuyant sur la théorie de la justice procédurale. Les enquêtes d’opinion convergent pour montrer que ce sont les jeunes et les membres des minorités visibles qui ont l’image la plus négative de la police et lui font le moins confiance. L’article rapproche cette image négative des enquêtes qui se sont intéressées aux relations concrètes de ces groupes avec la police, marquées par l’hostilité réciproque et la discrimination policière. L’article propose ensuite une explication de cette situation en se fondant sur l’histoire de la police française et s’efforce de cerner ce qui fait la spécificité du « style » policier français dans le domaine de la sécurité publique.

Accès à la version en ligne

La construction sociale des maladies et du handicap

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Handicap mental, Handicap psychique, Représentation sociale, Société, HISTOIRE, Stigmatisation

Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre du diable, de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. Au gré des mœurs, des préjugés, des découvertes scientifiques et des enjeux de société, notre perception des troubles mentaux et du handicap se transforme. Toute maladie est donc une construction sociale que l'on peut dater, tout comme le handicap. Certaines maladies font plus peur que d'autres, au point qu'aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer devient un marqueur de craintes collectives, au même titre que le cancer.

Corps et sujet âgé

Article de Jean Marc Talpin, Géraldine Martin Gaujard, Jean Claude Monfort, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 203, décembre 2015, pp. 19-93.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Corps, Psychisme, Vieillissement, Mort, Physiologie, Maladie, Symptôme, Psychopathologie, Anxiété, Image de soi, Trouble de la personnalité, Psychiatrie, Hypocondrie, Démence sénile, Couple, Image du corps, Soins corporels, Âge, Représentation sociale, HISTOIRE

Le vieillissement se perçoit et se vit d'abord à travers des modifications corporelles qui attaquent le narcissisme et peuvent engendrer déni et dépression... Lorsque le corps du vieillard ne répond plus et qu'aucune autonomie n'est possible, la souffrance est au premier plan et réactive les défenses les plus archaïques. L'accompagnement soignant passe en particulier par des soins psychocorporels qui impliquent de rejoindre le sujet là où il se trouve.

Boire : une affaire de sexe et d'âge

Livre de Marie Laure Deroff, Thierry Follaut, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2015.

Mots clés : Alcool, Consommation, Âge, HISTOIRE, Culture, Norme sociale, Représentation sociale, Homme, Femme, Différenciation sexuelle, Alcoolisme, Abstinence, Éducation familiale, Jeune, Personne âgée

Boire de l'alcool est un acte social avec ses normes, ses rites, ses codes, qui varient dans le temps et l'espace selon que l'on est un homme ou une femme, jeune ou vieux, ou que l'on appartient à telle ou telle catégorie sociale. Boire, surtout avec excès, est aussi l'objet de représentations qui induisent des politiques et des actions en direction des populations considérées à risque, en raison notamment de leur sexe ou de leur âge. L'ambition de cet ouvrage collectif est de traiter de ces différentes dimensions en croisant les disciplines (sociologie, ethnologie, histoire, psychiatrie), les regards (genre et générations), les objets (buveurs et non-buveurs, usages et représentations) et les espaces (France, Irlande, Espagne). Dépassant les seules caractéristiques biologiques et physiologiques qui distinguent les hommes des femmes, les jeunes des adultes, il éclaire les manières dont les catégories de genre et d'âge opèrent dans la différenciation des représentations et des pratiques de consommation d'alcool. Ce livre constituera un outil de réflexion pour les étudiants et les chercheurs, comme pour celles et ceux qui souhaitent prévenir les dommages sanitaires et sociaux des alcoolisations excessives.Marie-Laure Déroff est maître de conférences de sociologie à l'Université de Bretagne occidentale.Thierry Fillaut est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bretagne sud.Tous deux appartiennent au Laboratoire d'études et de recherche en sociologie (LABERS, UBO-UBS, EA 3149).Avec les contributions de : S. Amarantos, L. Davoust-Lamour, C. Debest, F. Douguet, C. Ferron, L. Gaussot, V. Griner-Abraham, E. Le Grand, L. Le Minor, G. Le Roux, M. Membrado, A. Morange, C. Moreau, N. Palierne, C. Pecqueur, H. Pentecouteau, C. Pineau, M. Salle, O. Zanna.

Jouer : étude anthropologique à partir d'exemples sibériens

Livre de Roberte Hamayon, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Jeu, Anthropologie, Ethnologie, Objet de recherche, Recherche en sciences sociales, HISTOIRE, Représentation sociale, Corps, Imitation, Rite, Société, Civilisation, Imaginaire, Identité, Altérité, Relation, Cognition, Émotion, Conscience, Croyance, Stratégie, Environnement social, Sibérie, Mongolie

Jouer, voilà une évidence bien embarrassante : la notion est unanimement reconnue universelle, applicable à l'animal comme à l'homme, mais rien ne définit ce qui est commun à toutes ses manifestations, de l'amusement enfantin à l'action théâtrale, de la compétition sportive à la spéculation boursière. Sur le terrain d'anthropologue de l'auteur (Mongolie, Sibérie), jouer a une place au plus haut niveau : les fêtes nationales s'appellent « Jeux », faisant écho à leur façon aux jeux du cirque de la Rome antique comme aux jeux Olympiques d'aujourd'hui. Ces Jeux, porteurs d'une identité et d'une éthique, se veulent aussi action sur l'avenir. Leur examen fournit l'occasion d'un parcours à travers les multiples dimensions du jouer. Partant de la lutte et de la danse, passant par l'apprentissage, l'interaction, l'émotion et la stratégie, ce parcours croise aussi bien la chance et la croyance que l'ambiguïté des rapports à la fiction et à la réalité. Il s'achève sur deux caractéristiques du jouer, sa marge et sa structure de métaphore. Restauré dans son unicité, jouer apparaît comme une modalité de l'action à part entière. Si « jouer n'est pas faire au sens courant » comme disait Johan Huizinga, n'est-ce pas faire autre chose, ailleurs, autrement ?

De l'utilité politique des Roms : une peur populaire transformée en racisme d'Etat

Livre de Etienne Liebig, édité par Michalon, publié en 2012.

Mots clés : Gens du voyage, Discrimination, Peur, Racisme, Idéologie, Vie politique, HISTOIRE, Immigration, Pauvreté, Communauté, Mythe, Image, Représentation sociale, Cinéma, Média, Inconscient collectif

Les Roms n'ont jamais été perçus comme des immigrés européens venus tenter leur chance en France. Comment la haine irrationnelle dont ils sont victimes s'est-elle construite historiquement, socialement, culturellement et médiatiquement ? Quand cet acharnement a-t-il commencé ? Pourquoi en 2012 la question des Roms, finalement peu nombreux sur le territoire, provoque-t-elle un tel déchaînement de violences ? Et dans quel but les politiques ont-ils exacerbé cette peur populaire, jusqu'à la transformer en racisme d'Etat ? Avec beaucoup de justesse, Etienne Liebig, qui travaille depuis longtemps avec les Tsiganes de France, décrypte ce phénomène de rejet. En retraçant l'histoire de la pensée coloniale et des mécanismes de discrimination raciale et sociale, il montre comment s'est élaborée dans notre inconscient collectif l'imagerie populaire et savante des Tsiganes, et combien ces boucs émissaires sont utiles à certains politiques dans leurs discours populistes. Educateur spécialisé, Etienne Liebig est aussi critique pour Siné Mensuel, chroniqueur aux Grandes Gueules sur RMC et auteur à La Musardine. Il a déjà publié Les ados sont insupportables mais ce sont nos enfants ! (Michalon, 2009) et Les pauvres préfèrent la banlieue (Michalon, 2010).

La crèche ou l'école pour les 2 ans ? Eléments d'un débat

Livre de Alain Ducousso Lacaze, Céline Baudoin, Nicole Catheline, édité par P. Duval, publié en 2011.

Mots clés : Nourrisson, Enfant, Jeune enfant, Mode de garde, Lieu de vie, HISTOIRE, École, École maternelle, Scolarisation, Professionnel de l'enfance, Psychologie du développement, Crèche, Jardin d'enfants, Assistant maternel, Société, Représentation sociale, Relation équipe éducative-famille, Pratique professionnelle, Analyse de la pratique

Un enfant de deux ans peut tout aussi bien fréquenter une crèche qu'une école maternelle. Sachant que les missions et les fonctionnements de ces deux structures d'accueil et d'éducation diffèrent, comment définir quelle est la meilleure place pour l'enfant ? Au-delà de la question de la plus ou moins grande maturité de l'enfant, l'analyse des discours des professionnels des crèches et des enseignants de l'école maternelle met en lumière une certaine diversité des représentations du jeune enfant et de l'enfance elle-même.
Ce livre est l'occasion de donner des éléments pour suivre ce débat qui n'est pas tant celui des institutions que de la place et du temps réservés à la petite enfance dans notre société. Alors qu'un projet de loi vise à rendre l'école maternelle obligatoire pour les enfants de trois et cherche par là-même à sécuriser l'institution école maternelle, aujourd'hui mise en péril, les auteurs ont ici pris le parti de donner la parole aux acteurs qui accompagnent quotidiennement les jeunes enfants à la crèche et à l'école.

La gestion des ressources humaines

Livre de Anne Dietrich, Frédérique Pigeyre, édité par La Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Concept, Représentation sociale, HISTOIRE, Fonction, Organisation, Entreprise, Ressources humaines, Référentiel, Compétence professionnelle, Évaluation, Justice, Bilan de compétences, Emploi, Classification, Qualification professionnelle, Discrimination, Modèle, Temps, Travail, Salarié, Rémunération, Évolution de carrière, Pouvoir, Responsabilité, Recrutement, Formation professionnelle continue

Quels enjeux pour la gestion des ressources humaines, ou GRH, aujourd'hui ? Au-delà de sa fonction - assurer l'adéquation entre ressources humaines et besoins de l'entreprise -, la GRH participe au pilotage des organisations et à l'efficacité productive. Entre diversité des contextes et pluralité des acteurs, cet ouvrage privilégie une vision contingente de la GRH. Son approche est originale : présenter les principes de gestion des entreprises (anticipation, segmentation, régulation), interroger la façon dont ils orientent les pratiques de GRH (évaluation, formation, rémunération, sécurisation des trajectoires professionnelles) et intègrent des obligations légales renouvelées. Elle permet de comprendre comment la GRH contribue à l'émergence de nouveaux modèles d'organisation et de nouvelles normes de gestion.