Documentation sociale

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“La parole des jeunes des quartiers est légitime”

Article de Leslie Fauvel, Jeanne Demoulin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3278, 14 octobre 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Territoire-Logement, Recherche, Étude de milieu, Média, Jeune, Banlieue, Quartier, Parole, Représentation sociale, Souffrance, Image, Stigmatisation, Discrimination, Stéréotype, Éducation, Projet, Passion, Ile de France

Qu’est-ce qu’être jeune dans un quartier populaire ? Pour répondre à cette question, Jeanne Demoulin a coordonné pendant cinq ans une recherche participative dans dix villes ou quartiers d’Ile-de-France. L’idée : laisser parler les jeunes dont beaucoup souffrent d’une image faussée et discriminante.

Le silence gêné des collectivités sur le choix de terrains inhospitaliers

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, pp. 32-34.

Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Aire de stationnement, Nomadisme, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Environnement, Santé, Pollution, Risque, Collectivité territoriale, Intercommunalité, État, Aménagement du territoire, Concertation, Exclusion sociale, Invisibilité sociale

Exposition à diverses nuisances, équipements obsolètes ou insuffisants... les aires d'accueil des gens du voyage ne sont pas toujours hospitalières. Les collectivités évitent le sujet.

Qualité des aires d'accueil : le grand tabou

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, p. 30.

Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Nomadisme, Aire de stationnement, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Minorité culturelle, Inégalité, Santé, Environnement, Conditions de vie, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Accès aux droits

Décidée par les élus intercommunaux et communaux, la localisation des aires d'accueil des gens du voyage est souvent éloignée des services publics, des commerces, à l'encontre de la loi. Une relégation qui tend à rendre invisibles les gens du voyage. Située sous les bretelles d'autoroute, à proximité des voies ferrées, de déchetteries, de stations d'épuration, de cimenteries, d'usines classées "Seveso"... Les aires d'accueil représentent des risques pour la santé des gens du voyage. Face à cette prise de conscience assez récente, les élus locaux esquivent les questions, pris entre les contraintes réelles du manque de foncier, les desiderata de leurs administrés, les attitudes discriminantes et l'anti-tsiganisme des uns et des autres.

"Nous attendons une réaction législative et politique forte, elle ne vient pas"

Article de William Acker, Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, p. 35.

Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Nomadisme, Aire de stationnement, Accueil, Collectivité territoriale, Interculturel, Discrimination, Inégalité, Invisibilité sociale, Exclusion sociale, Minorité culturelle, Environnement, Conditions de vie, Qualité de la vie

Auteur de "Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d'accueil", William Acker revient sur les difficultés des élus locaux à aborder la qualité de l'accueil des gens du voyage, et esquisse quelques pistes pour apaiser les tensions.

Le mal-logement au prisme du genre. Le genre, un facteur de vulnérabilité et un impensé dans les stratégies de lutte contre le mal-logement

Article de Pauline Mouton, Romane Gadé, Adèle Perrin Wolanski, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 241, janvier-mars 2022, pp. 2-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Discrimination, Genre, Femme, LGBT, Logement, Logement social, Vulnérabilité, Politique, Politique sociale, Famille monoparentale, Propriété, Rupture, Séparation, Pension alimentaire, Violence conjugale, Vieillissement, Veuvage, SDF, Prostitution, Bidonville, Hébergement, Hébergement temporaire, Maternité, Mixité, Travail ménager, Isolement, Politique de la ville

Ce numéro de Recherche sociale trouve son origine dans le constat, partagé entre différents membres de l’équipe de FORS-Recherche sociale, selon lequel le thème des inégalités de genre face au logement restait, en France, relativement peu abordé dans les différentes publications sur les publics défavorisés, et rarement frontalement, alors même que d’autres pays s’en étaient déjà emparé […]. Forts du constat qu’il n’y avait pas (encore) d’acteurs clairement identifiés dans la prise en charge de la thématique du genre en référence au mal-logement, ni sur le plan de l’expertise, ni sur celui de l’interpellation dans le champ précis de la lutte contre l’exclusion, nous avons proposé à la Fondation Abbé-Pierre de se saisir de cette question et de nous confier la réalisation d’une enquête, pour son rapport annuel 2023.
Si le choix de cette thématique pour le rapport de la Fondation ne posait aucun problème sur le fond, il est apparu finalement que l’analyse du mal-logement « au prisme du genre » posaient deux difficultés, principalement. La première difficulté qu’il a fallu dépasser a été celle du sentiment de redite. En effet, depuis 1996, date de parution du premier rapport sur l’état du mal-logement en France, la question des inégalités homme/femme, des discriminations ou des spécificités de traitement liées au genre avait été régulièrement abordée que ce soit dans des chapitres concernant les SDF, les enfants, les isolés, les familles monoparentales et les séniors.
La seconde difficulté résidait dans l’idée que les hommes pouvaient aussi parfois apparaître discriminés dans leur accès au logement, comme cela peut être le cas pour les isolés sans domicile qui peuvent être ressentis comme moins prioritaires qu’une femme seule ou qu’une mère isolée, pour l’obtention d’un hébergement ou d’un logement, et demeurer sans solution. Le véritable clivage apparaissait alors moins celui du genre que celui du niveau des ressources.
Pour prévenir ce type d’oppositions et dépasser ces deux difficultés, l’approche qui a été choisie a été de rendre visibles les mécanismes qui fragilisent les femmes dans leurs rapports au logement. « Rendre visibles » car ce qu’a révélé notre enquête c’est bien que le fait de genre était une réalité qui demeurait fortement invisibilisée, particulièrement en ce qui concerne les conditions de logement mais aussi les discriminations vis-à-vis du logement (qui concerne les femmes mais aussi les personnes LGBTQ+).

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Où sont les "gens du voyage" ? Inventaire critique des aires d’accueil

Livre de William Acker, édité par Commun, publié en 2022.

Mots clés : Territoire-Logement, Aire de stationnement, Gens du voyage, Pollution, Nuisance, Isolement, Discrimination, Racisme, Sédentarisation, Milieu urbain, Bidonville, Média

Ce n'est pas un hasard si les plus proches riverains de l'usine Lubrizol, partie en fumée toxique fin septembre 2019 à Rouen, étaient les habitantes de l'aire d'accueil des "gens du voyage" de Petit-Quevilly. Partout en France, les lieux "d'accueil" attribués aux personnes relevant de cette dénomination administrative se trouvent à l'extérieur des villes, loin de tout service, ou dans des zones industrielles à proximité de diverses sources de nuisances.
Constatant l'absence de chiffres opposables aux pouvoirs publics sur l'isolement de ces zones et leur rôle dans les inégalités environnementales, William Acker a décidé de les recenser, département par département. La première partie de cet ouvrage analyse le contexte historique, sociologique et politique de ces communautés et du rapport que l'Etat entretient avec elles. La seconde partie est l'inventaire exhaustif et cartographié des aires d'accueil.
Cet inventaire s'appuie sur des critères précis et factuels comme la distance et la durée de trajet de la mairie à l'aire, la proximité immédiate de zones habitables ou de zones à risque sanitaire ou écologique (centrale nucléaire, déchèterie, usine, station d'épuration, etc.). C'est un travail inédit qui permet de mettre en lumière, d'une part, l'antitsiganisme diffus dans toutes les strates de notre société et, d'autre part, l'encampement moderne de toute une partie de la population invisibilisée de l'espace et du débat publics.
Les "gens du voyage" sont en première ligne d'un des grands enjeux de lutte du XXIe siècle : le racisme environnemental.

Gens du voyage - Discrimination environnementale

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1305, 16 au 29 novembre 2021, pp. 12-13.

Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Aire de stationnement, Conditions de vie, Discrimination, Environnement

Un juriste vient d’établir un inventaire des aires d’accueil dédiées aux gens du voyage. Il en ressort une mise à l’écart et en danger d’une partie de la popu­lation française. Un récent rapport de la Défenseure des droits corrobore cet état des lieux alarmant.

“T’es une fille, boursière, tu viens de la campagne…”

Article de Brigitte Bègue, Salomé Berlioux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3111, 17 mai 2019, pp. 28-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Association, Milieu rural, Jeune, Jeune en difficulté, Discrimination, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Projet de vie, Classe sociale, Accompagnement

C’est parce qu’elle a grandi loin des grandes villes que Salomé Berlioux a cocréé l’association Chemins d’avenirs, destinée aux jeunes de la France périphérique. Ceux que décrit son livre Les invisibles de la République et qui n’ont pas toujours les mêmes chances que les jeunes des métropoles.

Le surpeuplement, une forme de mal-logement toujours prégnante et socialement discriminante

Article de Clémence Petit, Justine Lehrmann, Alice Best

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 224, octobre-décembre 2017, pp. 5-134.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Conditions de vie, Statistiques, Définition, Norme, Représentation sociale, Adulte, Famille, Enfant, Parentalité, Santé, Santé mentale, Scolarité, Insertion professionnelle, Violence, Stratégie, Confort, Coût, Logement social, Vulnérabilité, Discrimination

Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).

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Diversité limitée. Jeunesses populaires et éducation à la citoyenneté dans les quartiers de la "Politique de la ville"

Article de Sylvain Bordiec

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 273-304.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Jeune, Éducation populaire, Quartier, Politique de la ville, Enquête, Sociologie, Citoyenneté, Usager, Démocratie participative, Police, Élu local, Enfant de migrant, Discrimination, Précarité

Cet article est fondé sur les apports d’une enquête sociologique menée dans un quartier parisien intégré à la géographie prioritaire de la Politique de la ville. Les opérations d’éducation à la citoyenneté mises en œuvre dans ce contexte révèlent que celui-ci constitue à la fois, pour la jeunesse locale, une force de reconnaissance et une force de dénégation de « sa » diversité. Les interactions à l’œuvre lors de ces opérations entre participants et publics associatifs, élus et policiers sont observées. Ces observations montrent que la présente contradiction est liée à la coexistence de la diversité en tant qu’ensemble de caractéristiques et de pratiques sociales différenciées confirmées et renforcées par les associations – la « diversité sociale » – et de la diversité comme thématique politique mobilisée et mise en forme par les autorités locales – la « diversité politique ». Sur la base du lieu de résidence et de la couleur de peau, la « diversité politique » assigne ces jeunes des classes populaires à une unité « négative ».

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