Le métier de cadre dans le secteur social et médico-social s'est professionnalisé ces dernières années avec la formation Caferuis. Le cadre est un pilote de l'interface entre le service et son environnement qui assure la régulation des échanges sociaux, humains et techniques. De nouveaux défis sont au rendez-vous de la compétence des cadres responsables de services. Ils concernent l'affirmation d'une posture professionnelle articulée à des dimensions éthiques et esthétiques.
Il s'agit plus encore de la capacité à conduire le changement et à dynamiser des ressources et des compétences, à promouvoir la coopération interne et externe participant ainsi au déploiement d'organisations apprenantes. Cette 4e édition d'un ouvrage de référence entend affirmer plus directement le passage du métier de chef de service vers celui de cadre responsable de services exerçant au sein d'équipes de direction.
Patrick Lefèvre consultant, fondateur et directeur de cabinet conseil, il est intervenant à l'IRTS PACA/Corse, pour les formations Cafdes et du Caferuis. Il est co-fondateur et responsable du cabinet en ingénierie sociale Odyssée a "direction et transition". Spécialisé dans la gouvernante des associations et la direction des établissements et services, il est un des initiateurs du management systémique et transitionnel. Thomas Scandellari cadre de direction, titulaire du Caferuis et du Cafdes, il est responsable de la plate-forme SIAO des Bouches du Rhône. Il enseigne auprès des cadres en action sociale et médico-sociale. Co fondateur du cabinet Odyssée "direction et transition".

Jean-Luc Joing est bien connu des dirigeants du secteur médico-social. Depuis ses premières publications en 1975, il a toujours été à la recherche des méthodes, outils et postures les plus appropriés au développement de l'éthique, de la qualité et de la performance des pratiques. Il nous livre aujourd'hui des réflexions théoriques, mais aussi pratiques, des outils directement utilisables. Ce livre est riche d'une expérience confrontée à la recherche théorique et aux publications internationales...

Dans sa première partie, l'objectif de cet ouvrage est de présenter au lecteur un petit historique de l'art-thérapie, d'évoquer les précurseurs, hommes et femmes, qui ont développé et contribué à faire connaître cette technique de soins, d'en définir l'objectif principal et de décrire le déroulement d'une séance. On y découvre également quelques médiateurs, empruntés au domaine des arts, que les arts-thérapeutes proposent à leurs patients : peinture, collage, théâtre, musique, danse, contes, écriture. La deuxième partie de l'ouvrage permet au lecteur de mieux connaître la profession d'art-thérapeute en gérontologie ainsi que les qualifications, les connaissances et les compétences qu'elle recquiert. La troisième partie décrit le travail au quotidien d'un art-thérapeute en maison de retraite. Le lecteur y découvre la vie de l'atelier d'art-thérapie, notamment avec des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, illustrée par de nombreux exemples vécus. Enfin, des Ressources complètent cet ouvrage pratique : Bibliographie, adresses d'associations professionnelles, et codes de déontologie des art-thérapeutes en France, Suisse, Québec...

Injonctions à la performance, contrôle renforcé des coûts, bureaucratisation des contextes de travail : comment ces évolutions affectent-elles la qualité et la pertinence du travail des médecins, des enseignants ou encore des travailleurs sociaux ? Les sociologies classiques des professions sont impuissantes à répondre à cette question pourtant cruciale. Par crainte de reprendre à leur compte une conception particulière du travail, elles insistent en effet depuis un demi-siècle sur la diversité des conceptions légitimes d'une même activité, et s'interdisent ainsi de penser des critères partagés et durables de la pertinence du travail professionnel. Un changement de paradigme s'imposait donc pour surmonter les difficultés théoriques et pratiques liées à cette approche relativiste du travail professionnel. Cet ouvrage répond à ce défi. A partir d'une série de recherches sur l'architecture et de développements sur de nombreuses autres professions, il propose un cadre théorique original pour penser simultanément les contraintes normatives stables inhérentes à une activité, et la diversité des conceptions qui s'y affrontent. Puis il montre quels processus entravent la recherche de solutions appropriées aux problèmes traités. Ce livre stimulant intéressera aussi bien les professionnels désireux de comprendre ce qui rend leur activité vulnérable aux évolutions et aux pressions extérieures, que les sociologues des professions qui y trouveront des perspectives de recherche inédites sur les marchés du travail, les carrières, les politiques publiques et bien sûr le travail. Il s'adresse enfin aux chercheurs en sciences sociales insatisfaits des apories auxquelles conduit l'opposition, considérée à tort comme indépassable, entre regards objectiviste et relativiste sur le monde. Une réflexion salutaire sur le travail des professionnels qui accompagnent les grands tournants de nos vies.

L'exigence de professionnalisme est aujourd'hui omniprésente : les employeurs veulent pouvoir compter sur des professionnels, les clients et les patients exigent d'avoir affaire à des "pros", les demandeurs d'emploi veulent argumenter sur leur employabilité, les salariés cherchent à valider les acquis de leur expérience professionnelle, les universités mettent en avant leurs filières de professionnalisation, les parcours de formation personnalisés ou individualisés sont encouragés...
Dans cet ouvrage, Guy Le Boterf propose une méthode permettant de concevoir et de réaliser des parcours personnalisés de professionnalisation selon les mêmes principes et raisonnements que ceux qui s'appliquent aux parcours de navigation. Inspirée du modèle de la navigation professionnelle qu'il a mis au point dès 1997, cette approche est devenue une référence dans divers types d'organisations : entreprises, hôpitaux, collectivités territoriales, administrations, organismes de formation, associations professionnelles...
Trois grandes questions sont traitées dans cette sixième édition :
•Pourquoi cet intérêt croissant pour la professionnalisation et le professionnalisme ?
•À quoi reconnaît-on aujourd'hui qu'un professionnel est compétent ? Quel type de professionnel s'agit-il de former ?
•Comment élaborer et mettre en œuvre des parcours personnalisés ou individualisés de professionnalisation ?

Pour le métier d'Educateur spécialisé, la fin de cette décennie représente à la fois une date anniversaire, puisque quelque 40 ans plus tôt a été institué officiellement le Diplôme d'Etat (en février 1967 exactement) et aussi un moment charnière : la formation initiale de ces professionnels vient de se voir profondément réformée et reconstruite autour d'un référentiel professionnel tout nouvellement élaboré.Cette évolution de la formation nous est apparue comme un mouvement, parmi de nombreux autres, ayant grandement influencé ces dernières années le métier d'éducateur spécialisé. Nous est venue alors l'idée de nous arrêter un moment sur cette profession bel et bien à la croisée des chemins. Le présent ouvrage participe ainsi à une tentative d'"état des lieux ". En nous intéressant aux mouvements à l'ouvre aujourd'hui, nous avons été amenés à observer les modifications significatives dans le champ professionnel des éducateurs spécialisés et nous avons cherché, ce faisant, à mettre à jour les propositions d'action, les ajustements, les stratégies de ces acteurs pour faire face aux changements, pour s'y adapter ou pour les maîtriser.Pour réaliser cet "état des lieux ", nous avons sollicité les meilleurs spécialistes de ce métier. A partir d'un colloque qui les a réunis il y a peu, sont rassemblées ici des contributions qui, chacune à son niveau, participent à mieux appréhender les lignes de force, les enjeux, les défis que vont devoir relever les éducatrices et les éducateurs spécialisés en ces temps troublés.

"Comment des hommes choisissent-ils de s’orienter vers des filières du supérieur dites « féminines » ? Quelles socialisations et quelles normes de genre se déploient une fois en formation ? Ce livre propose une plongée dans ces trajectoires étudiantes atypiques à partir d’une enquête approfondie menée en études de sage-femme et d’assistance de service social. Faisant dialoguer la sociologie de l’éducation, du genre et de la socialisation, il met en évidence le poids des contextes (institutionnels, relationnels et économiques) dans l’orientation de ces hommes, la façon dont ils sont socialisés à « jongler » avec des pratiques genrées plurielles et les inégalités de genre qui sont (re)produites pendant les études. Il montre que dans l’ensemble, les rares hommes se distinguent des nombreuses femmes : ils sont très visibles dans les promotions, entretiennent leurs différences et peuvent conforter leurs privilèges genrés. Mais cette distinction doit s’opérer avec nuances. Dans un contexte marqué par une forte norme d’égalité des sexes, on attend d’eux d’ajuster leurs pratiques selon les situations. La maîtrise de cette souplesse de genre procure de nombreux bénéfices, mais dont tous les hommes ne savent pas autant tirer profit. Le livre éclaire ainsi les fonctionnements de l’ordre du genre : la hiérarchie entre les sexes, mais aussi celle qui ordonne les hommes entre eux dans un contexte de valorisation de la mixité et de l’égalité. Ce livre est issu d’une thèse en sociologie lauréate du prix de doctorat du 28e prix de l’Observatoire national de la vie étudiante. Il s’adresse aux chercheur·es et étudiant·es en sciences sociales, aux membres des professions de la santé et du social, et à toute personne intéressée par les questions de genre et d’éducation."