Documentation sociale

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Mise en place, déroulement et évaluation des INM dans le cadre du projet "Bien vieillir"

Article de Anne Julie Vaillant Ciszewicz, Cassandra Quin, Olivier Guérin, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 13-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Gérontologie, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Maintien à domicile, Trouble du comportement, Suivi médical, Institution, EHPAD, Évaluation, Méthode, Recherche, Outil, Approche clinique, Mémoire, Stimulation, Thérapie, Analyse comparative, Sens, Attention, Communication, Art-thérapie, Étude de cas, Atelier, Émotion, Attachement, Hôpital, Nice

Les interventions non médicamenteuses (INM) sont recommandées en première intention en gérontologie pour répondre aux symptômes psychologiques et comportementaux de la démence. Cet article illustre les INM mises en place, leur déroulement et leur méthode d’évaluation dans le cadre du projet “Bien vieillir” du centre hospitalier universitaire de Nice.

Un Saad engagé pour les conditions de travail

Article de Catherine Piraud-Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 221, juillet-août 2023, pp. 14-16.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Métiers, SAAD, CCAS, Conditions de travail, Qualité de la vie, Innovation sociale, Groupe de travail, Communication, Absentéisme professionnel, Prévention, Personne âgée, Dax

Depuis 2019, le service d'aide et d'accompagnement à domicile du centre intercommunal d'action sociale du Grand Dax a mis en place une démarche volontariste d'amélioration de la qualité de vie au travail de ses agents. Ce, via les dispositifs innovants "I-Mano" et "Aidants, Aidés" soutenus par la Carsat et le gérontopôle aquitains.

Un travail collaboratif entre médecins coordonnateurs, médecins gériatres des EMGE et médecins urgentistes

Article de Catherine Bayle, Sonia Ayllon Milla, Alexandra Choquet, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Coopération, Médecin, Urgence médicale, EHPAD, Dossier médical, Suivi médical, Haute autorité de santé, Outil, Communication, Échange, Transmission

Le volet de synthèse médicale (VSM) a été formalisé en 2011 avec un contenu défini en 2013. Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad),le VSM est quasiment inexistant et est réclamé par la majorité des médecins amenés à prendre en charge médicalement un résident très souvent en situation d’urgence. À l’issue de la crise sanitaire et sous l’égide des associations régionale et nationale de médecins coordonnateurs, un groupe de travail s’est mis en place en 2021 pour créer un VSM unique répondant aux besoins du terrain. Ce document a été créé et testé avec un retour très favorable des utilisateurs. Ce VSM est en cours de déploiement dans les Ehpad de la région Île-de-France.

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

La télémédecine, une solution médicale en zone sous-dotée

Article de Madeleine Bourzeau, Marina Blondonnet, Emilie Vachon

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 16-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Télémédecine, Milieu rural, Suivi médical, Prise en charge, Hôpital, Gériatrie, Technologie de l'information et de la communication, Communication, Compétence, Infirmier, Pratique professionnelle, Étude de cas, Expertise, Intelligence artificielle, Nouvelle Aquitaine

Maintenir l’essor des territoires ruraux et accompagner au mieux les patients dans le respect du parcours de soins coordonné sont un défi relevé grâce à la téléconsultation. Une expérience en Nouvelle-Aquitaine bénéficie aux patients d’un centre hospitalier et aux résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, permettant un suivi par le médecin traitant ou par un spécialiste à distance. Des professionnels infirmiers enrichissent leur exercice, intègrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication avec toutes les garanties en matière de sécurité des pratiques.

Troubles phasiques et aphasie en gériatrie

Article de Hélène Levassort, Marie Cluchet, Marion Levassort, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aphasie, Communication, Équipe soignante, Étude de cas, Gériatrie, Langage, Orthophonie, Outil, Parole, Personne âgée, Prise en charge, Stimulation, Trouble du langage, Vieillissement

L’aphasie, consécutive à une lésion du cerveau, entraîne chez la personne âgée une perte partielle ou totale du langage. En impactant les capacités de communication, elle a des répercussions sur la vie du sujet et de sa famille. Il en existe deux types. Les rôles du soignant et de l’orthophoniste sont dans tous les cas primordiaux. En fonction des difficultés de communication rencontrées par le patient, des supports spécifiques peuvent être préconisés.

Annonce du diagnostic de maladie d'Alzheimer ou apparentée en service de court séjour gériatrique

Article de Eric Maeker, Jean Roche, Bérengère Maeker Poquet

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 33-37.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Annonce de la maladie, Communication, Démence sénile, Diagnostic, Empathie, Équipe soignante, Gériatrie, Hospitalisation, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Pratique professionnelle, Relation soignant-soigné, Vieillissement

L’annonce diagnostique d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée, ou plutôt les temps d’annonce diagnostique, sont des étapes cruciales de la prise en soins des personnes atteintes de ces affections neurocognitives. Si les modalités d’annonce sont bien balisées pour les praticiens exerçant au sein de consultations mémoire, une zone de flou existe pour les professionnels hospitaliers travaillant en unités de médecine aiguë.

Le travail relationnel auprès des couples âgés désorientés par une maladie neuro-évolutive

Article de Emmanuelle Ballarin Chamillard, Thierry Darnaud

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 548-549, janvier-février 2022, pp. 147-165.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Gérontologie, Approche systémique, Maladie, Tiers, Communication, Alzheimer

De plus en plus de couples âgés sont concernés par une maladie neuro-évolutive (ou MNE), dont la plus connue est la maladie d'Alzheimer.

Continuité médicamenteuse après une hospitalisation en soins de suite et de réadaptation gériatrique

Article de Marc Veyrier, Charlotte Brun, Oumi Diaby, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 153, janvier-février 2022, pp. 39-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Équipe pluridisciplinaire, Étude de cas, Méthodologie, Observation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Réadaptation, Recherche, Soin, Soins à domicile, Statistiques, Traitement médical, Vieillissement

Après un an de pratique, la démarche de conciliation des traitements médicamenteux en soins de suite et de réadaptation a été évaluée. L’activité avait pour objectif d’identifier les changements de traitements (CT). Trois cent deux patients ont bénéficié de la démarche. Quelque 82,2 % des lignes de médicaments présentaient des CT volontaires à la sortie et les ordonnances de tous les patients présentaient au moins un CT à la sortie. Quelles sont les conséquences d’autant de CT et quels sont les leviers pour en limiter les effets ?

Troubles du comportement ou de la réaction : anticiper et mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Thérèse Rivasseau Jonveaux, Jean Bernard Mabire, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 11, novembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Trouble du comportement, Prévention, Diagnostic, Traitement médical, Aidant familial, Aide à domicile, Symptôme, Contention, Liberté, EHPAD, Aide soignant, Activité, Apathie, Bientraitance, Mémoire, Communication

VAINCRE L’INCOMPREHENSION. Marcher sans pouvoir s’arrêter, crier, s’opposer. Autant de comportements qui déroutent les aidants familiaux mais aussi les professionnels. D’autres troubles comme l’apathie, le retrait sur soi ou la dépression passent généralement plus inaperçus. A tort. Toutes ces attitudes qui interpellent, interrogent, mettent mal à l’aise, fatiguent, doivent être décryptées pour être mieux comprises, sachant que les comportements dits "troublés" perturbent les actes de la vie quotidienne. Chaque accompagnement peut vite devenir un véritable cauchemar. Demander à une personne de sortir de son lit ou d’aller sous la douche quand elle hurle et se débat, lui présenter son repas quand sa bouche reste désespérément fermée… Comment accompagner dans ces conditions sans perdre son sang-froid ? Comment apporter un mieux-être ?

DOMICILE, ETABLISSEMENTS : TOUS CONCERNES. Et si les troubles du comportement étaient une réponse face à un inconfort ? Une façon de s’exprimer ? La communication reste alors le dernier rempart. Mais comment échanger quand la personne malade n’a plus les mots ? Quand elle ne comprend plus le sens des phrases ? L’intonation, le regard, la mémoire émotionnelle ; autant d’outils qui peuvent être utilisés pour continuer d’échanger, de se comprendre.
Pendant longtemps, la seule réponse fut médicamenteuse pour retrouver un semblant d’apaisement (du côté des aidants), mais pas des aidés contraints. Les pratiques ont heureusement évolué avec la volonté d’anticiper les troubles et surtout d’apporter des réponses personnalisées. En établissements où les équipes pluridisciplinaires sont opérationnelles, des formations et des outils sont mis à disposition : chariot d’activités, accompagnement ciblé, présence de la psychologue ou d’un collègue qui peuvent venir prêter main-forte… A la maison, le contexte est bien différent avec des aides à domicile rarement formés et qui passent d’une habitation à l’autre.
L’enjeu est alors de repérer un trouble du comportement quand la personne aidée ignore sa pathologie et que les aidants se voilent la face. Si différents savoir-être se sont développés en établissements autour de l’Humanitude, Carpe Diem, la Validation de Noémie Feil… c’est encore rarement le cas à domicile. Et pourtant, l’enjeu est bien de favoriser une meilleure inclusion et de retarder l’institutionnalisation. Ainsi, l’entourage ne doit pas être le seul informé, le voisinage et les autorités locales ont aussi leur rôle à jouer pour que la personne reste le plus longtemps chez elle, en toute sécurité.

RETOUR EXPÉRIENCES. En Allemagne, le choix s’est porté sur l’accompagnement social, quand les Pays-Bas ont privilégié l’habitat partagé. En France, des expérimentations se sont développées au cours des dernières années, que ce soit Ama Diem en Savoie ou encore le Village Landais Alzheimer dans le Sud-Ouest. Mais ailleurs ? Le risque n’est-il pas de créer des inégalités ? L’Etat ne doit-il pas garantir cette égalité de traitement ? Au Québec, Nicole Poirier, la fondatrice de Carpe Diem milite pour une responsabilité des soignants à s’interroger : essayer de comprendre le comportement dit "troublé" et de ne pas se réfugier derrière la formule tellement simpliste : "C’est à cause de la maladie d’Alzheimer !". Un processus d’analyse doit être initié, même s’il n’aboutit pas dans tous les cas. Les soignants doivent l’accepter, la solution miracle n’existe pas.