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Les scarifications à l’adolescence : un autre regard

Article de A. Cascarino, A.L. Sébert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 5-6, septembre-octobre 2019, pp. 251-256.

Mots clés : Scarification, Automutilation, Adolescent, Langage, Corps

Objectif Les scarifications, en tant que coupures cutanées superficielles et répétées, souvent effectuées en secret à l’adolescence, sont fréquemment présentées comme une manière de pallier un déficit de l’enveloppe psychique par une enveloppe de souffrance. Face à ces pratiques, le rôle du clinicien consisterait à favoriser la restauration d’une fonction contenante chez le patient qui pourrait alors abandonner ces conduites transgressives. Cette description, souvent juste et validée par la clinique, est cependant insuffisante pour comprendre la dimension relationnelle des scarifications et le choix spécifique de cette pratique particulièrement dérangeante.

Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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