Article de Jean Jacques Joussellin
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 82-85.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Partenariat, Réseau, Adolescent, MECS, Agressivité, Travailleur social, Incasable, Souffrance psychique
L’unité mobile d’évaluation et de soutien est un dispositif de la pédopsychiatrie, au cœur d’un réseau partenarial, dont l’objet est de répondre aux appels des partenaires pour les soutenir sur des situations d’enfants et d’adolescents complexes induisant des vécus d’impuissance.
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Article de Michel Alexandre Rioux, Aziz Essadek, Patrick Larose
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Corps, Sport, Passage à l'acte, Adolescent, PJJ, Psychothérapie, Sport de combat, Agressivité, Atelier
Le sport est utilisé comme médium d’intervention auprès de jeunes ayant eu recours au passage à l’acte et pris en charge par le système de justice pénale pour adolescents. Les rationnels qui guident son utilisation sont multiples. Le présent article décrit les fondements d’un dispositif thérapeutique qui allie judo et temps de parole ayant comme objectif de favoriser un travail d’élaboration et de symbolisation. Des illustrations cliniques appuient les propos.
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Article de Eugénie Krakhmalnikova, Miguel M. Terradas
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 127-147.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Trouble de la personnalité, État limite, Automutilation, Agressivité, Anxiété, Dépendance, Psychologie du développement
Le trouble de personnalité limite (TPL) comprend divers symptômes sur le plan nosographique. L’agressivité physique et verbale ainsi que l’auto-agressivité physique et psychique occupent un rôle central au sein du TPL. Bien qu’il soit généralement diagnostiqué à l’âge adulte, il est possible d’observer de tels traits en émergence à l’adolescence. Cet article s’intéresse au sens que l’on peut attribuer à l’auto-agressivité chez les adolescents présentant des traits liés au TPL. Pour ce faire, les auteurs revisitent différentes théories et concepts psychanalytiques entourant le développement psychique et ses trajectoires possibles. Plus précisément, les concepts de la mère suffisamment bonne (Winnicott, 1969/2006), des relations d’objet (Fairbairn, 1952 ; Kernberg, 1976, 1997 ; Klein, 1935), du self étranger (Fonagy & Target, 2000) et du masochisme moral (Nacht, 1965) sont explorés afin de réfléchir à la complexité des différentes facettes du TPL et de l’auto-agressivité prépondérante au sein de ce trouble.
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Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier
Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte
La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.
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