Documentation sociale

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Le virage ambulatoire. Sécurité des patients et inégalités de santé

Article de Dominique Bonnet Zamponi, Claude Ecoffey

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 118, juin 2022, pp. 10-60.

Mots clés : Santé-Santé publique, Traitement ambulatoire, Chirurgie, Médecine, Hôpital, Prise en charge, Statistiques, Coordination, Qualité, Sécurité, Malade, Inégalité, Santé, Pauvreté, Personne âgée, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, IVG, Banque de données, Outil, Dossier médical, Acte médical

Les soins ambulatoires sont ceux communément dispensés par la médecine de ville, alors que la chirurgie ambulatoire est pratiquée en établissement de santé. Le virage ambulatoire n’est pas seulement un transfert de l’hôpital vers la ville, il concerne aussi le transfert d’activité intra-hospitalière vers le secteur ambulatoire hospitalier (hôpital de jour, consultations). Ce dossier présente les constats des pratiques mises en œuvre dans le cadre du virage ambulatoire. Il précise la définition des différentes notions attachées à cette problématique. Il décrit les outils nécessaires au développement de ces pratiques en garantissant la sécurité des soins prodigués.
Il aborde également les enjeux que représentent les pratiques ambulatoires pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Pour la dimension sociale il s’agit de s’assurer notamment qu’une évaluation de la vulnérabilité psycho-socio-environnementale est réalisée et qu’un temps d’écoute de la personne accompagne toute proposition de prise en charge ambulatoire et soit tracé dans le dossier médical. Pour la dimension territoriale il s’agit de faciliter l’accès à l’offre hospitalière ambulatoire des personnes les plus éloignées des grands pôles urbains, et d’assurer une offre de second recours de proximité et accessible financièrement.

Le logement, déterminant majeur de la santé des populations

Article de Pilar Arcella Giraux

Paru dans la revue La Santé en action, n° 457, septembre 2021, pp. 4-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Logement, Santé, Santé mentale, Précarité, Accès aux soins, Logement insalubre, Habitat, Famille, Accompagnement, Gens du voyage, Jeune, Inégalité, Vulnérabilité, Femme, Épidémie

Le logement, droit fondamental et déterminant majeur de la santé globale des populations.
Impact du logement sur la santé physique.
Logements dégradés : un impact dévastateur sur la santé mentale.
L’impact du mal-logement sur la santé, vu depuis les permanences d’accès aux soins de santé (Pass).
"La précarité énergétique affecte la santé physique et mentale".
La localisation de l’offre publique d’accueil et d’habitat des gens du Voyage.
Enquête d’ATD Quart Monde : "Un toit, ma santé et moi".
"Accompagner des ménages en difficulté pour qu'ils accèdent à un logement ou puissent s'y maintenir".
Fondation Abbé-Pierre : "Lutter contre toutes les formes indignes d’habitat".
"Il est nécessaire avant tout d’accélérer la construction de logements".
"Accéder à un logement en Seine Saint Denis peut être un véritable parcours du combattant".
Habitat, logement, santé publique : quelles pistes d’actions pour l’ARS IDF ?
Lyon : "Nous contrôlons l’habitabilité des logements et jugeons si la santé de l’occupant est mise en danger".
Micro-maisons mobiles à Lyon métropole : "Un répit pour les femmes et enfants sans solution de logement".
"Faire revenir les familles dans le centre de Besançon en améliorant la qualité du logement".
"Loger les jeunes qui sont dans la rue et les aider à développer leurs compétences psychosociales".
La Réunion : "Aider la personne à se rétablir en lui permettant d’accéder à un logement".

La démocratie en santé

Article de Anne Marie Lagadec

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 30, n° 125, février 2021, pp. 13-50.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale, Relation soignant-soigné, Analyse institutionnelle, Accès aux soins, Santé, Usager, Infirmier, Partenariat

Soyons naïfs : étonnons-nous de constater que la démocratie sanitaire, ou démocratie en santé, a eu besoin d’un arsenal juridique pour s’imposer en France. Étonnons-nous que des associations de patients, les malades porteurs du virus de l’immunodéficience humaine parmi les premiers, aient eu besoin d’exercer un lobbying actif pour faire entendre leur voix, faire reconnaître leurs droits. Étonnons-nous encore que le patient au fond de son lit d’hôpital, porteur d’une maladie chronique qu’il vit au quotidien, ne soit pas d’emblée considéré par les soignants comme un partenaire précieux dans les décisions concernant sa prise en charge. Ces soignants qui peuvent eux-mêmes se retrouver dans un lit d’hôpital un jour, qui sont, pour certains, porteurs de maladies chroniques. Que se passe-t-il pour que le statut de malade introduise une telle dissymétrie dans la relation ?

- S’engager individuellement et collectivement
page 13, Anne-Marie Lagadec

- Démocratie en santé, une abstraction en temps de crise ?
pages 14-17, Alexandre Biosse Duplan

- Pour l’an III de la démocratie sanitaire ?
pages 18-21, Olivier Dupuy

- Le patient, un collaborateur privilégié ?
pages 22-24, Francis Mangeonjean

- La démocratie sanitaire, place des usagers dans la formation initiale en soins infirmiers
pages 25-28, Christine Le Bris-Benahim, Dominique Yven

- Les patients partenaires dans le développement de la démocratie en santé
pages 29-31, Bernard Denis, Laurence Cimar

- La contribution des associations de patients et d’usagers à la démocratie sanitaire
pages 32-34, Madeleine Akrich, Vololona Rabeharisoa

- Les professionnels du soin et les savoirs issus de l’expérience des patients
pages 35-38, Ève Gardien

- L’usager partenaire et l’expérience patient, leviers d’analyse coopérative et écosystémique des organisations
pages 39-42, Alexandre Berkesse, Mireille Massot, Cathie Simonet, Pascal Jarno, Mélanie Besnier

- Démocratie sanitaire en psychiatrie : retour d’expérience
pages 43-46, Marilyne Vaillant

- La démocratie en santé au sein de l’hôpital
pages 47-49, Anne-Marie Lagadec, Gérard Champion, Marie Laurent-Daspas, Patrick Méchain, Virginie Crauste, Marie Laure Pascal

Santé des migrants

Article de Virginie Halley des Fontaines, Dominique Kerouedan

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 111, juin 2020, pp. 14-62.

Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Santé, Santé mentale, Immigré, Droit d'asile, Statistiques, Statut juridique, Pathologie, Femme, Enfant, Mineur non accompagné, Politique sanitaire, Prise en charge, Grossesse, Union européenne, Accès aux soins, Assurance maladie, Aide médicale, Hôpital, Traumatisme, Psychopathologie, Soin, Équipe soignante, CIMADE

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 8 % des personnes vivant en Europe sont des personnes migrantes. En 2012, la section Europe de l’OMS lance le projet Phame. Phame (Public Health Aspects of Migrations in Europe, Migration et santé publique en Europe) soutient les services de santé publique des pays soumis à d’importants flux migratoires. Ses objectifs sont au nombre de trois : compenser l’impact négatif du parcours migratoire, réduire les inégalités des états de santé en facilitant l’accès aux soins, et garantir les droits à la santé des personnes migrantes. En recensant les meilleures pratiques et les éventuelles lacunes des services de santé publique, le projet sollicite la coordination des interventions et l’établissement de plans d’urgence adaptés. Certes, les services de santé ne peuvent, à eux seuls, assurer une prise en charge globale de la santé des personnes migrantes et agir sur l’ensemble des déterminants sociaux tels que le logement, l’éducation, l’emploi et la protection sociale. L’OMS Europe insiste donc sur la nécessité de mettre en place des actions intersectorielles en réponse aux enjeux spécifiques à la santé de ces personnes, d’autant que l’ensemble des déterminants sociaux ont un impact sur l’état de santé des personnes. [...]

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Gouvernance et territoire de santé

Article de Pascal Barreau, Francis Mangeonjean, Antoine Rode, et al.

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 28, n° 113, septembre 2019, pp. 13-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire, Santé, Soin, Coordination, Projet, Santé mentale, Hôpital, Organisation, Accès aux soins

- Territoire, santé et gouvernance, un triptyque à réinventer
- Gouvernance et territoire : un espace singulier, une réalité plurielle
- Territoires d’intervention et “systèmes d’acteurs locaux”
- Gouvernance et territoire, l’apprentissage de l’altérité
- La coordination du parcours de soins ville-hôpital au service de l’usager
- Le numérique, une nouvelle donne des territoires de santé
- Le centre hospitalier de proximité, enjeux et perspectives
- Projet territorial de santé mentale et collaboration pour la direction des soins
- Projet territorial de santé mentale, une opportunité associative
- Asalée, un espace de santé intégré au territoire
- Santé et secours, vers une nouvelle logique territoriale

La plainte somatique en psychiatrie

Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité

L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !

Santé des personnes sous main de justice

Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.

Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique

En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].

Réduire les inégalités sociales en santé

Livre de Anne Guichard, Louise Potvin, Luc Ginot, et al., édité par INPES, publié en 2010.

Mots clés : Santé, Inégalité, Modèle, Système, Épidémiologie, HISTOIRE, Évolution, Déterminisme, Formation, Politique sanitaire, Politique, Santé publique, Évaluation, Cancer, Recherche-action, DSL, Milieu urbain, Soin, Accès aux soins, Prévention sanitaire, Médecine, PMI, Suivi médical, Grossesse, Précarité, Santé mentale, Dépistage, Hôpital, Partenariat, Réseau, Quartier, Médiation, Médiateur, Compétence, Atelier, Citoyenneté, CHRS, Participation, France, Europe, Belgique, Genève, Seine Saint Denis, Montréal, Paris, Marseille, Bouches du Rhône

Comment réduire les inégalités sociales de santé ? Tous les indicateurs soulignent qu’elles ont tendance à s’accroître, y compris dans les pays les plus favorisés comme ceux d’Europe occidentale dont la France. L’Inpes, depuis sa création, s’est fortement impliqué dans cette thématique qui est l’un des piliers de toute stratégie de promotion de la santé, de tout programme de prévention ou d’éducation pour la santé.
Car prévention, promotion et éducation pour la santé doivent profiter à tous pour des raisons évidentes d’équité. Or, dans la pratique, ce sont les classes les plus favorisées qui en tirent les plus grands bénéfices.
L’Institut, entre autres missions, apporte une expertise aux professionnels confrontés à ces inégalités, qu’ils travaillent dans la santé, l’éducation, le social ou dans tout autre domaine. Cet ouvrage leur est prioritairement destiné. Rédigé par une cinquantaine d’experts reconnus, il a été élaboré par un comité éditorial associant très largement le Québec, qui dispose d’une expertise incontestée en la matière, ainsi que l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé (UIPES). L’objectif : mettre à disposition des lecteurs les connaissances scientifiquement validées et les pratiques évaluées dont pourront s’inspirer les porteurs de projets. Cet ouvrage ne contient pas de réponse normalisée et n’a pas la prétention d’apporter des solutions incontestables et définitives ; il se veut plus modestement un guide d’aide à l’action en rassemblant des expériences nationales et internationales qui tentent de réduire les inégalités.
Sir Michael Marmot, Président de la Commission des déterminants
sociaux de la santé de l’OMS, auteur de la postface, en résume ainsi l’enjeu :
"Les inégalités sociales devant la santé sont une des conséquences de la façon dont les êtres humains ont choisi de vivre ensemble. Que ces choix aient été ou non conscients et volontaires ne change rien au résultat : ces inégalités ne pourront être sensiblement corrigées sans actions audacieuses, délibérées et concertées. Ce livre présente un remarquable éventail d’actions entreprises dans le monde francophone. Les avoir présentées ensemble dans cet ouvrage prouve sans ambiguïté qu’il est possible de réunir des ressources et des acteurs sur ce problème mais, au-delà, suggère également des stratégies concrètes et pratiques pour y parvenir."

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