Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

Votre recherche : *

Santé mentale : à la sortie, des vulnérabilités accrues

Article de Laure Anelli

Paru dans la revue Dedans dehors, n° 119, août 2023, pp. 29-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Santé mentale, Sortant de prison, Vulnérabilité, Accès aux soins, Prise en charge, Prison, Détenu, Psychose, Addiction

D'après une récente étude, les deux tiers des hommes et les trois quarts des femmes présentent, à la sortie de prison, un trouble psychiatrique ou une addiction....

Accès à la version en ligne

Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé

Article de Sylvie Tordjman, Vincent Garcin, Dominique Brengard, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 200-239.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Non-recours, Invisibilité sociale, Sectorisation psychiatrique, Équipe de secteur, Santé mentale, Mobilité géographique, Accès aux soins, Prise en charge, Souffrance psychique

Dossier composé de 6 articles :
- Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé
- Les équipes mobiles en psychiatrie : un besoin de définition
- Équipes mobiles en psychiatrie périnatale : l’art des ponts
- Équipes mobiles autisme : vers la définition d’une nouvelle pratique ?
- Les équipes mobiles en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : similitudes, différences, et perspectives
- Équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé : la mobilité au service de la fragilité

Accès à la version en ligne

Le virage ambulatoire. Sécurité des patients et inégalités de santé

Article de Dominique Bonnet Zamponi, Claude Ecoffey

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 118, juin 2022, pp. 10-60.

Mots clés : Santé-Santé publique, Traitement ambulatoire, Chirurgie, Médecine, Hôpital, Prise en charge, Statistiques, Coordination, Qualité, Sécurité, Malade, Inégalité, Santé, Pauvreté, Personne âgée, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, IVG, Banque de données, Outil, Dossier médical, Acte médical

Les soins ambulatoires sont ceux communément dispensés par la médecine de ville, alors que la chirurgie ambulatoire est pratiquée en établissement de santé. Le virage ambulatoire n’est pas seulement un transfert de l’hôpital vers la ville, il concerne aussi le transfert d’activité intra-hospitalière vers le secteur ambulatoire hospitalier (hôpital de jour, consultations). Ce dossier présente les constats des pratiques mises en œuvre dans le cadre du virage ambulatoire. Il précise la définition des différentes notions attachées à cette problématique. Il décrit les outils nécessaires au développement de ces pratiques en garantissant la sécurité des soins prodigués.
Il aborde également les enjeux que représentent les pratiques ambulatoires pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Pour la dimension sociale il s’agit de s’assurer notamment qu’une évaluation de la vulnérabilité psycho-socio-environnementale est réalisée et qu’un temps d’écoute de la personne accompagne toute proposition de prise en charge ambulatoire et soit tracé dans le dossier médical. Pour la dimension territoriale il s’agit de faciliter l’accès à l’offre hospitalière ambulatoire des personnes les plus éloignées des grands pôles urbains, et d’assurer une offre de second recours de proximité et accessible financièrement.

Santé mentale et détention : les conséquences de la surpopulation

Article de Garlonn de Maistre, Dominique Simonnot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3255, 15 avril 2022, pp. 6-10.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Souffrance psychique, Santé mentale, Prise en charge, Détenu, Accès aux soins, Pathologie, Suivi médical, Psychologie

Dossier composé de deux articles :
Santé mentale et détention : les conséquences de la surpopulation
« La surpopulation pourrit les rapports entre détenus et avec les surveillants »

Étrangers, des traumas mal/traités par l’État

Article de Francis Remark, Arnaud Veisse, Laure Wolmark, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 131, décembre 2021, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Santé mentale, Droit des étrangers, Traumatisme, Prise en charge, Accès aux soins, Dossier administratif, Souffrance psychique, Évaluation, Expertise

L’analyse historique des modalités de la reconnaissance des besoins de protection et de soins en France pour les exilé·es montre l’empreinte des volontés politiques. « Droit au séjour pour raison médicale », l’expression signale d’emblée deux logiques différentes : d’une part, la question du droit au séjour des étrangers, qui est au cœur des politiques d’immigration depuis 40 ans ; et d’autre part celle du droit à la santé, elle-même au cœur du débat public depuis l’émergence de la pandémie de Covid. C’est de la tension entre ces deux logiques que dépend, depuis plus de 20 ans, l’application effective de ce droit au séjour des étrangers malades (Dasem).

Confiée précédemment aux médecins inspecteurs de santé publique (Misp), puis aux médecins des agences régionales de santé (Mars), agissant au sein des service du ministère de la santé, l’évaluation médicale du Dasem avait déjà connu des variations importantes, selon le contexte social et politique. Depuis le transfert de cette évaluation à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), agence sous tutelle du ministère de l’intérieur, les pratiques des médecins de l’Ofii ont conduit à une réduction considérable du nombre de protections accordées, en particulier à l’encontre des personnes atteintes de troubles psychiques.

Dans ce dossier de Plein droit, proposé par le collectif Dasem psy (voir encadré), seront évaluées les logiques et arguments à l’œuvre dans cette détérioration inédite, qui intervient dans un contexte pandémique où les enjeux de santé mentale sont apparus au premier plan des déclarations gouvernementales.

Accès à la version en ligne

Enfants issus de la migration forcée : pour une optimisation de la prise en soins infirmière

Article de Muriel Guignard, Kristina Lazic, Melody Monod, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 31-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Enfant de migrant, Migration, Soin, Droit d'asile, Accès aux soins, Prise en charge, Réfugié, Développement cognitif, Hygiène, Acculturation, Identité culturelle, Bilinguisme, Alimentation, Santé mentale, Culture, Religion, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire

Les impacts d’une migration forcée sur un enfant sont loin d’être anodins et nécessitent une prise en soins adaptée, systémique et collaborative, prenant en compte les obstacles pouvant entraver l’accès aux soins de ces jeunes migrants. Différentes pistes sont proposées à la pratique infirmière, afin d’optimiser la prise en charge de cette population spécifique.

Une écoute clinique "nomade" des sujets migrants précaires

Article de Louise Roux, Gaia Barbieri

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 129- 140.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Approche clinique, Écoute, Exil, Groupe de parole, Institution, Migration, Nomadisme, Politique sociale, Posture professionnelle, Précarité, Prise en charge, Psychologie, Recherche, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

Cet article interroge les conditions de possibilité des cliniques de l’exil dans le contexte politique contemporain vectorisé par une logique néolibérale. Les politiques publiques ne cessent de précariser les institutions du soin psychique, réduisant notamment les possibilités d’accès aux soins pour les sujets migrants. La réponse des cliniciens face à un tel mépris de leur travail semble aller dans le sens d’une multiplicité de « bricolages institutionnels », valorisant le groupe et les pratiques « marginales ». La prise en compte d’un dispositif d’écoute que les auteures ont mis en place ensemble, dans le cadre de leurs recherches en psychologie clinique, auprès de lieux de vie occupés par des collectifs de sujets exilés, sera le point d’appui pour réfléchir au « bricolage » groupal d’une écoute clinique « nomade ».

Accès à la version en ligne

Santé des migrants

Article de Virginie Halley des Fontaines, Dominique Kerouedan

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 111, juin 2020, pp. 14-62.

Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Santé, Santé mentale, Immigré, Droit d'asile, Statistiques, Statut juridique, Pathologie, Femme, Enfant, Mineur non accompagné, Politique sanitaire, Prise en charge, Grossesse, Union européenne, Accès aux soins, Assurance maladie, Aide médicale, Hôpital, Traumatisme, Psychopathologie, Soin, Équipe soignante, CIMADE

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 8 % des personnes vivant en Europe sont des personnes migrantes. En 2012, la section Europe de l’OMS lance le projet Phame. Phame (Public Health Aspects of Migrations in Europe, Migration et santé publique en Europe) soutient les services de santé publique des pays soumis à d’importants flux migratoires. Ses objectifs sont au nombre de trois : compenser l’impact négatif du parcours migratoire, réduire les inégalités des états de santé en facilitant l’accès aux soins, et garantir les droits à la santé des personnes migrantes. En recensant les meilleures pratiques et les éventuelles lacunes des services de santé publique, le projet sollicite la coordination des interventions et l’établissement de plans d’urgence adaptés. Certes, les services de santé ne peuvent, à eux seuls, assurer une prise en charge globale de la santé des personnes migrantes et agir sur l’ensemble des déterminants sociaux tels que le logement, l’éducation, l’emploi et la protection sociale. L’OMS Europe insiste donc sur la nécessité de mettre en place des actions intersectorielles en réponse aux enjeux spécifiques à la santé de ces personnes, d’autant que l’ensemble des déterminants sociaux ont un impact sur l’état de santé des personnes. [...]

Accès à la version en ligne

L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

Accès à la version en ligne

Santé des personnes sous main de justice

Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.

Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique

En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].