Documentation sociale

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Pour une action sociale qui soutienne la santé mentale

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 161-179.

Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale, Précarité, Travailleur social, Psychiatrie, Accès aux soins, Souffrance psychique, Action sociale, Accompagnement, SDF

Ce « point de vue » est celui d’un sociologue de « plein air » (Callon et al., 2014, p. 115) aux multiples attachements s’intéressant aux liens entre vulnérabilités et santé, et plus particulièrement entre précarité sociale et santé mentale. Il conjugue un parcours et une inscription académique, d’inspiration pragmatiste, avec une activité de sociologue responsable de la recherche dans un observatoire inscrit en psychiatrie publique, l’ORSPERE-SAMDARRA 

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La santé mentale des populations vulnérables

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Cahiers français, n° 426, mars-avril 2022, pp. 48-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Vulnérabilité, Précarité, Pauvreté, Emploi précaire, Accès aux soins, Politique sanitaire, Hôpital psychiatrique

La précarité, qu'elle soit financière, d'emploi ou de logement, a un influence sur la santé mentale. En explorant ses effets et leurs implications, l'auteur de cet article analyse les enjeux du soin et de la prévention pour les populations vulnérables.

Le logement, déterminant majeur de la santé des populations

Article de Pilar Arcella Giraux

Paru dans la revue La Santé en action, n° 457, septembre 2021, pp. 4-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Logement, Santé, Santé mentale, Précarité, Accès aux soins, Logement insalubre, Habitat, Famille, Accompagnement, Gens du voyage, Jeune, Inégalité, Vulnérabilité, Femme, Épidémie

Le logement, droit fondamental et déterminant majeur de la santé globale des populations.
Impact du logement sur la santé physique.
Logements dégradés : un impact dévastateur sur la santé mentale.
L’impact du mal-logement sur la santé, vu depuis les permanences d’accès aux soins de santé (Pass).
"La précarité énergétique affecte la santé physique et mentale".
La localisation de l’offre publique d’accueil et d’habitat des gens du Voyage.
Enquête d’ATD Quart Monde : "Un toit, ma santé et moi".
"Accompagner des ménages en difficulté pour qu'ils accèdent à un logement ou puissent s'y maintenir".
Fondation Abbé-Pierre : "Lutter contre toutes les formes indignes d’habitat".
"Il est nécessaire avant tout d’accélérer la construction de logements".
"Accéder à un logement en Seine Saint Denis peut être un véritable parcours du combattant".
Habitat, logement, santé publique : quelles pistes d’actions pour l’ARS IDF ?
Lyon : "Nous contrôlons l’habitabilité des logements et jugeons si la santé de l’occupant est mise en danger".
Micro-maisons mobiles à Lyon métropole : "Un répit pour les femmes et enfants sans solution de logement".
"Faire revenir les familles dans le centre de Besançon en améliorant la qualité du logement".
"Loger les jeunes qui sont dans la rue et les aider à développer leurs compétences psychosociales".
La Réunion : "Aider la personne à se rétablir en lui permettant d’accéder à un logement".

Une santé mentale vacillante

Article de Emeline Le Naour

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 21/2567, Semaine du 31 mai au 6 juin 2021, p. 36.

Mots clés : Jeune, Jeune majeur, Jeune en difficulté, Précarité, Souffrance psychique, Santé mentale, Isolement, État dépressif, Anxiété, Psychologue, Psychologie, Écoute, Accès aux soins

Le moral miné par l'isolement et la précarisation de leur situation, de plus en plus de jeunes demandent de l'aide pour tenter de surmonter cette détresse.

Une écoute clinique "nomade" des sujets migrants précaires

Article de Louise Roux, Gaia Barbieri

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 129- 140.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Approche clinique, Écoute, Exil, Groupe de parole, Institution, Migration, Nomadisme, Politique sociale, Posture professionnelle, Précarité, Prise en charge, Psychologie, Recherche, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

Cet article interroge les conditions de possibilité des cliniques de l’exil dans le contexte politique contemporain vectorisé par une logique néolibérale. Les politiques publiques ne cessent de précariser les institutions du soin psychique, réduisant notamment les possibilités d’accès aux soins pour les sujets migrants. La réponse des cliniciens face à un tel mépris de leur travail semble aller dans le sens d’une multiplicité de « bricolages institutionnels », valorisant le groupe et les pratiques « marginales ». La prise en compte d’un dispositif d’écoute que les auteures ont mis en place ensemble, dans le cadre de leurs recherches en psychologie clinique, auprès de lieux de vie occupés par des collectifs de sujets exilés, sera le point d’appui pour réfléchir au « bricolage » groupal d’une écoute clinique « nomade ».

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Accès aux soins en santé mentale et médiations en santé. Expérience rouennaise à destination des gens du voyage

Article de Timothée Trompesance, Olivier Jan

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture

Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.

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Deux expériences d’accompagnement à l’accès aux soins pour les enfants migrants

Article de Geneviève Barthélémy

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 326, avril 2019, pp. 19-22.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Exil, Précarité, Santé mentale, Réfugié, Autonomie, Enfant de migrant, Gens du voyage, Accueil d'urgence, Soutien à la parentalité, Soutien psychologique, Puéricultrice

Les enfants exilés en France avec leur famille arrivent souvent après avoir vu ou subi de multiples violences dans leur pays d’origine et/ou pendant leur parcours migratoire. Leur orientation vers des structures de soins est, pour diverses raisons, complexe. Différents dispositifs d’accueil et d’hébergement coexistent en France. Les missions de deux structures franciliennes accueillant ces enfants réfugiés sont présentées : le centre d’accueil, de soins et d’orientation de Médecins du monde en Seine-Saint-Denis et le pôle santé du centre d’hébergement d’urgence pour migrants d’Ivry-sur-Seine, géré par le Samu social de Paris. Au-delà de l’urgence, leurs équipes accompagnent les familles vers l’autonomie.

L'accroche

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 93, octobre-décembre 2017, pp. 4-69.

Mots clés : Lien social-Précarité, Non-recours, Accès aux droits, Pauvreté, SDF, Santé mentale, Accès aux soins, Accompagnement social, Précarité, Addiction, Femme, Mineur isolé étranger, Insertion sociale, Alphabétisation

Comment accrocher les personnes aux dispositifs d’aide qui leur sont destinés? Comment les amener à être preneuses, participantes, impliquées? Par quelles voies les emmener dans la dynamique de changement qui pourra améliorer leur situation, les sortir de leur isolement, leur redonner une dignité et une place dans la société?

De nombreuses structures sont confrontées de manière récurrente à la difficulté de faire venir les personnes, de les faire participer, adhérer au processus - à moins qu’elles n’y soient contraintes - et elles déplorent également les abandons et les absences répétées. Cette problématique, au cœur du travail social, interpelle et invite à s’interroger. En premier lieu, sur ce qui fait obstacle du côté des publics-cibles. Les raisons semblent multiples et mêlées. Les personnes peuvent être dans le déni de leurs problèmes, être animées par la honte, avoir d’autres priorités, craindre un nouvel échec, subir des pressions de leur entourage ou même ignorer que ces aides et services existent et qu’elles y ont droit,...

En second lieu, l’interrogation appelle à la remise en question des pratiques d’approche, d’accroche, d’ancrage... Ainsi, face à ces publics "en rupture", des services, des travailleurs sociaux ont développé d’autres manières de faire, d’autres méthodologies. Elles visent à aller-vers, à prendre en compte les besoins immédiats, à s’appuyer sur tous les ressorts mobilisables, sur toutes les compétences, à rassurer, à valoriser, à faire preuve de souplesse, de patience, de créativité... Mais surtout elles investissent dans le plus accrocheur et le plus fondamental, le lien!

Au-delà, le décrochage questionne notre société qui est de plus en plus excluante et notre système d’aide qui crée des ruptures là où il pense mettre de la solidarité. Les personnes en besoin sont parfois dans la méfiance, voire la défiance à l’égard de ceux qui prétendent vouloir les aider ; et certaines, comme le démontre l’article de Philippe Warin qui clôture ce dossier, finissent par être dans la non-demande, par lassitude, par épuisement ; voire par choix, quand elles estiment que ce qui leur est proposé ne fait pas sens pour elles, semble injuste ou déséquilibré.

L’organisation des soins en psychiatrie

Article de Daniel Bénamouzig, Valérie Ulrich

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2016, pp. 7-285.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Législation, Politique sanitaire, Santé mentale, Contrainte, Dépense, Hospitalisation d'office, Internement psychiatrique, Droit, Symptôme, Étudiant, Prise en charge, Migration, Précarité, Accès aux soins, Traumatisme, SESSAD, Autisme, ARS, Enquête, Durée, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, État dépressif, Empowerment

Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.

Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.

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Réduire les inégalités sociales en santé

Livre de Anne Guichard, Louise Potvin, Luc Ginot, et al., édité par INPES, publié en 2010.

Mots clés : Santé, Inégalité, Modèle, Système, Épidémiologie, HISTOIRE, Évolution, Déterminisme, Formation, Politique sanitaire, Politique, Santé publique, Évaluation, Cancer, Recherche-action, DSL, Milieu urbain, Soin, Accès aux soins, Prévention sanitaire, Médecine, PMI, Suivi médical, Grossesse, Précarité, Santé mentale, Dépistage, Hôpital, Partenariat, Réseau, Quartier, Médiation, Médiateur, Compétence, Atelier, Citoyenneté, CHRS, Participation, France, Europe, Belgique, Genève, Seine Saint Denis, Montréal, Paris, Marseille, Bouches du Rhône

Comment réduire les inégalités sociales de santé ? Tous les indicateurs soulignent qu’elles ont tendance à s’accroître, y compris dans les pays les plus favorisés comme ceux d’Europe occidentale dont la France. L’Inpes, depuis sa création, s’est fortement impliqué dans cette thématique qui est l’un des piliers de toute stratégie de promotion de la santé, de tout programme de prévention ou d’éducation pour la santé.
Car prévention, promotion et éducation pour la santé doivent profiter à tous pour des raisons évidentes d’équité. Or, dans la pratique, ce sont les classes les plus favorisées qui en tirent les plus grands bénéfices.
L’Institut, entre autres missions, apporte une expertise aux professionnels confrontés à ces inégalités, qu’ils travaillent dans la santé, l’éducation, le social ou dans tout autre domaine. Cet ouvrage leur est prioritairement destiné. Rédigé par une cinquantaine d’experts reconnus, il a été élaboré par un comité éditorial associant très largement le Québec, qui dispose d’une expertise incontestée en la matière, ainsi que l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé (UIPES). L’objectif : mettre à disposition des lecteurs les connaissances scientifiquement validées et les pratiques évaluées dont pourront s’inspirer les porteurs de projets. Cet ouvrage ne contient pas de réponse normalisée et n’a pas la prétention d’apporter des solutions incontestables et définitives ; il se veut plus modestement un guide d’aide à l’action en rassemblant des expériences nationales et internationales qui tentent de réduire les inégalités.
Sir Michael Marmot, Président de la Commission des déterminants
sociaux de la santé de l’OMS, auteur de la postface, en résume ainsi l’enjeu :
"Les inégalités sociales devant la santé sont une des conséquences de la façon dont les êtres humains ont choisi de vivre ensemble. Que ces choix aient été ou non conscients et volontaires ne change rien au résultat : ces inégalités ne pourront être sensiblement corrigées sans actions audacieuses, délibérées et concertées. Ce livre présente un remarquable éventail d’actions entreprises dans le monde francophone. Les avoir présentées ensemble dans cet ouvrage prouve sans ambiguïté qu’il est possible de réunir des ressources et des acteurs sur ce problème mais, au-delà, suggère également des stratégies concrètes et pratiques pour y parvenir."

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