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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3273, 09 septembre 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Loi, Alimentation, Établissement social et médicosocial, Santé publique, Résidences de l'Aune, Loi Egalim, Sarthe
Votée en octobre 2018, la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi « Egalim », est entrée en application le 1er janvier 2022. A cette date, tous les établissements disposant d’une restauration collective (crèches, Ehpad, foyers de vie, maisons d’accueil spécialisées…) sont tenus de proposer des menus composés à 50 % de produits de « qualité durable », dont au moins 20 % sont issus de l’agriculture biologique. Une obligation règlementaire contraignante pour les directions comme l’explique Audrey Guillard, directrice adjointe des Résidences de l’Aune, qui regroupe trois Ehpad dans la Sarthe. Elle plaide pour une réflexion globale et l’implication de tous, professionnels et résidents.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 117, mars 2022, pp. 14-59.
Mots clés : Santé-Santé publique, Crise, Épidémie, Santé, Valeur, Éthique, Médecine, Santé publique, Vaccination, Distance, Gestion, Liberté, Établissement social et médicosocial, Établissement de santé, Démocratie, Économie, Fin de vie, Mort, Écologie, Décision
La pandémie de Covid-19, qui a touché depuis le début 2020 tous les pays, a bouleversé la vie des populations. Lutter contre l’épidémie est devenu l’axe principal de toutes les politiques. Cela ne s’est pas fait sans remise en cause des principes de liberté, de responsabilité, et du rôle des différents acteurs. Les conséquences en termes d’évolution des personnes malades, hospitalisées, en réanimation ou décédées, mais aussi les commentaires ou critiques des décisions prises ont été largement médiatisées.
Après un premier numéro d’Adsp en décembre 2021 pour faire un point épidémiologique, technique et organisationnel sur cette épidémie, ce second dossier propose une approche plus distanciée et une réflexion éthique sur ce qui s’est passé. Comment les décisions ont-elles été prises ? Sur quelles bases éthiques reposent-elles ? Quel enseignement peut-on en tirer sur l’évolution de nos valeurs sociétales et culturelles, voire spirituelles ? Toutes ces questions sont abordées : depuis le contexte juridique qui a encadré les décisions, le respect et la compassion qui ont motivé les choix de protéger les personnes âgées ou vulnérables, les effets collatéraux des mesures barrières ou de protection sur ces mêmes populations, mais aussi sur la jeunesse et sur les inégalités sociales, les attitudes vis-à-vis de la vaccination, les souffrances des personnels de santé dans un contexte d’affluence hors norme de malades ou de conditions de travail, le questionnement écologique, corollaire de cette crise…
Paru dans la revue Soins cadres, vol. 30, n° 131, novembre 2021, pp. 53-60.
Mots clés : Santé-Santé publique, Établissement social et médicosocial, Profession paramédicale, Infirmier, Management, Qualité de la vie, Travail
De quelle manière les cadres de santé portent-ils des préoccupations liées à la qualité de vie au travail dans leurs pratiques managériales ? À partir d’une étude menée dans un département de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, une analyse des actions spontanément engagées par les cadres de santé en lien avec la qualité de vie au travail a été effectuée. Il s’agissait de consolider ce qui permet d’organiser l’activité des équipes sans négliger le besoin des cadres de développer à leur tour leur métier. [résumé d'auteur]
Article de Anne Marie Lagadec, Loïc Martin, Anthony Tuytten
Paru dans la revue Soins cadres, vol. 30, n° 131, novembre 2021, pp. 13-50.
Mots clés : Santé-Santé publique, Établissement social et médicosocial, Épidémie, Maladie, Profession paramédicale, Formation, Étudiant, Infirmier, Apprentissage, Technologie numérique, Enseignement à distance
Sommaire :
- La crise sanitaire comme processus d’opportunités pédagogiques, page 13, Loïc Martin
- Penser l’après-crise sanitaire, les mutations à envisager en instituts de formation, pages 14-18, Catherine Müller
- Quelques leçons à tirer de la pandémie de Covid-19 pour la formation des professionnels de santé, pages 19-23, Jean Jouquan
- La crise sanitaire comme accélérateur de transformation en formation, pages 24-26, Yann Le Faou
- Sars-CoV-2, l’agent pathogène qui stoppe un processus de formation, pages 27-29, Pierre-Philippe Dujardin, Sophie Cabessut, Camille Quadrini, Claire Ruaux
- Formation à distance, une expérience singulière pour l’apprenant et une opportunité de réflexion pour le formateur, pages 30-33, Vincent Berger
- La simulation numérique, entre la perception des formateurs et celle des étudiants infirmiers, pages 34-38, Guillaume Decormeille, Nathalie Huet, Thomas Geeraerts
- Rôle du documentaliste dans la continuité pédagogique lors de la pandémie de Covid-19, pages 39-42, Sandra Le Vagueresse, Maryam Medevielle
- Regard sur l’enseignement de l’hygiène pendant la crise liée à la Covid-19, pages 43-46, Stéphanie Bouget Mohammedi
- Crise sanitaire dans les instituts de formation, entre adaptabilité et transformation du métier de formateur, pages 47-49, Agnès Aldebert
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 5, septembre-octobre 2021, pp. 861-876.
Mots clés : Santé-Santé publique, Établissement de santé, Droit de visite, Accompagnement, Spiritualité, Bien-être, Établissement social et médicosocial, Affectivité
Le droit de la santé fait-il place à l'affection amicale ou spirituelle, comme le droit de visiter une personne malade en établissement de santé ou une personne hébergée en établissement médico-social ? Les aumôneries sont reconnues depuis 1905, l'accompagnement associatif bénévole depuis 2002. Le "droit" de visite des malades ou résidents ressort plutôt d'une "police" des visites remontant à 1899. La pauvreté normative de ce droit au "bien-être affectif et spirituel" est patente, comme la crise sanitaire qui l'a révélée. Une reconnaissance justifiée ne fera pas l'économie de la loi. Son fondement est à rechercher dans le principe constitutionnel de fraternité comme dans l'expression d'un devoir humanitaire dont le médecin serait le garant.
Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise
Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2020, pp. 1155-1164.
Mots clés : Santé-Santé publique, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Épidémie, Crise, Santé mentale, Psychiatrie, Droit de visite, Malade, Télémédecine
Le temps de la crise permet d'expérimenter et de développer des réformes en germe. La manière dont l'accès aux soins des patients en psychiatrie et leur continuité sont assurés en est le témoin : le recours aux structures ambulatoires et à la télésanté sont renforcés et la coopération entre les différents acteurs consolidée. Mais le temps de la crise révèle aussi les faiblesses d'un système : la garantie du respect des droits du patient hospitalisé - qu'il s'agisse de la liberté d'aller et venir ou de ses droits durant le séjour - témoigne d'une exacerbation des difficultés rencontrées en période normale.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2020, pp. 1137-1148.
Mots clés : Santé-Santé publique, Droits des usagers, Malade, EHPAD, Épidémie, Famille, Visite médiatisée, Établissement de santé, Établissement social et médicosocial
L'accès des visiteurs au proche hospitalisé est un élément du droit du patient au respect de sa vie privée et familiale. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19 a placé cette question au premier plan et montré toute son importance dans le fonctionnement des établissements. Elle a ouvert des réflexions nouvelles, dans une situation singulière où il était attendu des établissements qu'ils organisent le maintien des relations sociales entre les patients et leurs proches et veillent strictement, par toutes mesures adaptées, à la protection des patients d'une infection au caractère nosocomial. D'autres formes d'accompagnement par les proches devraient résulter de l'évolution des prises en charge hospitalières.