Documentation sociale

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Etude des liens entre diabète de type 2 et critères gériatriques

Article de Abrar Ahmad Zulfiqar, Ibrahima Amadou Dembélé, Amadou Nouroudine, Emmanuel Andrès

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 43-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Gériatrie, Diabète, Vulnérabilité, Recherche, Étude de cas, Évaluation, Épidémie, Statistiques, Analyse multivariée, Méthodologie

Le diabète de type 2 chez le sujet âgé reste une préoccupation majeure pour l’ensemble des professionnels de santé, étant elle-même considérée comme une réelle “pandémie” mondiale. Sa prévalence est élevée et continuera à s’accroître dans les années à venir, devenant prégnante chez le sujet âgé et très âgé. Nous proposons une synthèse générale sur les travaux se focalisant sur les liens entre diabète de type 2 et les critères gériatriques.

Surmortalité dans les Ehpad pendant la première vague de la pandémie de la Covid-19

Article de Simon Bessis, Alexis Schnitzler, Clara Duran, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 28-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Épidémie, Mortalité, Gériatrie, Isolement, Vulnérabilité, Dépendance, Étude de cas, Recherche, Statistiques

La mortalité globale, en France, est de 147 568 décès depuis la première vague. Bien que représentant près de 20 % des décès en France, la surmortalité en Ehpad par rapport aux années précédentes n’a pas été entièrement étudiée. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité des résidents des établissements de soins de longue durée, les patients âgés très dépendants étant les plus exposés au risque de décès avec des effets délétères liés aux effets du confinement. Celui-ci s’est concrétisé dans les Ehpad par un isolement majeur des résidents et l’apparition par les équipes soignantes de trouble cognitifs apparaissant ou se dégradant chez des résidents, ainsi qu’une perte significative d’autonomie.

Enjeux éthiques et professionnels dans la crise pandémique

Article de Elise Rougerie

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 13-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Éthique, Épidémie, Accompagnement, Psychologue, Entretien, Approche clinique, Témoignage, Adaptation, Stimulation, État dépressif, Étude de cas, Suivi médical, Projet thérapeutique

Des changements ont accompagné le métier de psychologue en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes après la crise de la Covid-19. Les entretiens cliniques, l’aide au changement de perspective de vie, l’accompagnement des moments douloureux et du laisser-aller sont concernés. Des actions concrètes peuvent donner du sens au quotidien, au même titre que l’apport d’un outil de relaxation pour les résidents et les professionnels de l’établissement. Témoignage.

Optimisation du soin en Ehpad

Article de Tristan Cudennec, Hélène Talec, Madeleine Bourzeau, Amaury Durandet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 9-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Gériatrie, Éthique, Équipe soignante, Télémédecine, Suivi médical, Alimentation, Malnutrition, Trouble du comportement alimentaire, Prise en charge, Approche clinique, Épidémie, Étude de cas, Méthode

Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

La solitude des mourants au temps de la Covid-19

Article de Christian Bergeron

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 199-206.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Mortalité, Représentation sociale, Isolement, Espérance de vie, Conditions de vie, Confinement, Elias (Norbert), France, Québec, Canada

La pandémie mondiale de Covid-19 a impacté plusieurs populations vulnérables, dont les personnes âgées. De fait, de nombreuses victimes de la Covid-19 ont été répertoriées, entre autres, dans des Ehpad ou des CHSLD (Québec). Certes, le virus tue davantage les personnes âgées, mais il a aussi mis en lumière les représentations contemporaines de la mort. Dans cet article, nous revisitons l’ouvrage La solitude des mourants de Norbert Elias afin d’explorer différentes transformations sociales qui s’opèrent en cette période de Covid-19. D’une manière précise, la longévité des personnes, les progrès des sciences médicales, la pacification des sociétés occidentales et enfin, l’importance grandissante du phénomène d’individualisation ont été fortement secoués par cette crise planétaire. Une réflexion s’impose sur les moyens sanitaires utilisés pour combattre le virus et d’une manière particulière sur les manières de vivre et de mourir au temps de la Covid-19

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L'âge et la fragilité dans l'accès aux soins : oncogériatrie et Covid-19

Article de Clément Desbruyères

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 183-197.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Hôpital, Accès aux soins, Gériatrie, Cancer, Âge, Vulnérabilité, Méthode qualitative, Confinement

S’appuyant sur une démarche inductive et une méthodologie qualitative, cet article vise à questionner le poids du critère d’âge dans les décisions de soins lors de l’épidémie de Covid-19 en France. Pour cela, nous nous saisissons des pratiques « ordinaires » de tri des malades dans le champ de l’oncogériatrie pour éclairer celles observées et débattues durant la crise sanitaire. Au cœur des orientations politiques en santé et des pratiques de soin, le critère d’âge chronologique, jugé trop discriminant et peu pertinent pour aiguiller les décisions thérapeutiques, fait l’objet d’une relative mise à distance. Il reste toutefois intégré au processus de catégorisation des individus malades via l’évaluation de leur « fragilité », processus censé guider les médecins vers des décisions plus « justes ». Cette catégorisation des malades selon leur fragilité confère alors au critère d’âge un statut complexe et ambigu, imprégnant plus ou moins directement la priorisation des soins

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Sociabilités en EHPAD avant la pandémie de Covid-19 en France : des résidents plus entourés qu'avant la canicule de 2003 ?

Article de Sylvie Renaud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 63-78.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Mortalité, Famille, Isolement, Lien social, Relation familiale, Politique sanitaire, Enquête, Confinement

Lors de la canicule de 2003, les familles avaient été mises en cause pour expliquer la surmortalité des personnes âgées. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les relations sociales et familiales sont brutalement interdites pour protéger les résidents. Comment envisager les conséquences d’une crise sanitaire sans connaître le contexte préalable ? Des enquêtes réalisées en 1998 avant la canicule et en 2016 avant la pandémie, en France, montrent l’importance des relations familiales pour les résidents de 60 ans et plus en établissements. Avant la canicule ou la pandémie, plus de huit résidents sur dix étaient en relation avec leur famille. La participation des proches est essentielle : quatre résidents sur cinq sont soutenus par leur entourage ; près d’un résident sur trois bénéficie d’une aide plusieurs fois par semaine. À cause du confinement et de la fermeture des établissements, 460 000 résidents et 840 000 proches aidants dans la vie quotidienne, dont 610 000 enfants, ont été privés de relations (selon les données de 2016)

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L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

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