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Le travail avec les groupes de pairs et les formateurs-pairs. Entretien avec Lydie Gibey

Article de Lydie Gibey, Pierre Ancet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 165-183.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Discrimination, Image de soi, Pair aidant, Identité, Communauté, Groupe d'appartenance, Altérité, Stimulation, Coopération

À la suite de son article, dans lequel il interroge les conceptions de la pairité et plaide pour la possibilité d’une conception ouverte de la notion de pair, multiple et contextuelle, rattachée à la reconnaissance subjective d’une expérience commune, Pierre Ancet rapporte ici son entretien avec Lydie Gibey, directrice du CREAI Île-de-France. Sont abordés et font l’objet d’une élucidation progressive les enjeux sous-jacents aux notions de pair et d’auto-représentant, de groupe de pairs, de pairémulation. Ainsi l’opposition entre l’ouverture aux autres et l’entre-soi renvoie-t-elle aux limites de l’acceptation générale d’autrui dans d’autres groupes sociaux tout autant qu’au risque particulier pour une personne concernée par le handicap d’être réduit à sa spécificité objectivable au détriment de ses autres rôles. L’échange fait apparaître que l’antidote de la situation d’assignation de l’extérieur à pairité passe par la construction d’identités multiples.

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Être pair, être proche

Article de Pierre Ancet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 13-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Pair aidant, Définition, Stimulation, Identification, Reconnaissance, Groupe de référence, Communauté

La définition de la notion de pair n’est pas arrêtée dans la littérature scientifique, et sa définition courante (avoir le même statut et la même fonction) est insuffisamment précise. Un enfant est-il toujours le pair des autres écoliers de sa classe ? Est-il toujours le pair de ses frères et sœurs ? Cela mérite d’être questionné lorsque l’on parle d’un enfant en situation de handicap. Inversement, si l’on évoque le handicap comme critère, est-on nécessairement le pair de quelqu’un qui possède le même type d’atteinte physique ou psychique que soi ? De qui donc nous reconnaissons-nous être les pairs ? Ceux à qui nous ressemblons ou ceux qui nous complètent, ceux nous renvoient une expérience en miroir malgré leur différence ? Nous plaidons ici pour la possibilité d’une conception ouverte de la notion de pair, multiple et contextuelle, que l’on peut rattacher à la reconnaissance subjective d’une expérience commune.

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Répétition et résilience dans la clinique de la négligence

Article de Marie Couvert

Paru dans la revue Vie sociale, n° 44, avril 2024, pp. 137-146.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Nourrisson, Psychologie du développement, Carence familiale, Intervention sociale, Soin, Résilience, Répétition, Abandon, Stimulation, Psychisme, Souffrance, Freud (Sigmund)

Les mécanismes de la négligence sont complexes et invitent à considérer ce qu’on pourrait appeler « une part active de la négligence ». Celle-ci serait à cerner aussi bien du côté du parent négligent que du bébé négligé. C’est cette part active qui est à l’origine de la répétition de la négligence envers l’enfant et à laquelle sont confrontés les intervenants.
Cela invite à prêter attention aux soins primaires chez le tout-petit, notamment quand ils font défaut. Cela engage aussi à une lecture attentive, prenant appui sur ce que le bébé nous montre et peut nous enseigner.
À partir de séquences cliniques, cet article repère les effets de la négligence primaire sur la construction du psychisme naissant. Il tente ensuite d’extraire les facteurs qui participent à la répétition de la négligence et ceux qui auront effet de résilience.

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Le toucher maternel « gentle touch » : une invitation à une danse tactile ?

Article de Cristina Rivas Smits, Julie Bertels, Francis McGlone, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 455-478.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toucher, Développement cognitif, Nourrisson, Interaction, Stimulation

Les touchers « Gentle Touch Stimulation » (GTS) sont des touchers affectifs doux qui fournissent une stimulation optimale des afférents C-tactile (CT). De nombreuses recherches ont montré que cette sous-classe spécifique de nerfs non-myélinisés cutanés mécano-sensoriels joue un rôle dans la régulation physiologique du système nerveux autonome et dans le développement social du nourrisson. L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet d’une intervention quotidienne de touchers GTS sur la fréquence et la durée des touchers GTS maternels lors du moment de réunion, après une procédure Still Face (SF). Pour répondre à cette interrogation, un groupe d’intervention (GTS) a été comparé à un groupe témoin (CTRL). Les nourrissons étaient âgés de 6 à 12 semaines. Les mesures ont été prises à deux reprises, espacées d’un mois. Nous avons effectué une micro-analyse seconde par seconde de trois types de touchers pendant le moment de réunion : (i) toucher GTS, (ii) contact physique et (iii) absence de contact physique. Nos résultats montraient qu’avec le temps la durée moyenne des touchers GTS devenait significativement plus courte dans les deux groupes et que cette durée semblait correspondre à la moyenne des moments présents. Les moments sans contact avaient diminué plus dans le groupe GTS que dans le groupe CTRL. De plus, la durée maximale de contacts physiques (non-GTS) devenait plus longue dans les deux groups. Nous émettons l’hypothèse que le toucher GTS devient plus efficace avec le temps et par conséquent plus court en duration pour obtenir son effet régulateur. Nous offrons ainsi une réflexion autour du rôle que les touchers GTS pourraient jouer dans le développement de l’intersubjectivité en utilisant les théories des moments présents d’intersubjectivité de Stern.

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L’approche Snoezelen chez l’enfant

Article de Elise Martin, Pascal Martin

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 62-73.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Stimulation, Sens, Plaisir, Environnement, Trouble du comportement, Relaxation, Jeune enfant, Snoezelen

Cet article met en perspective des études récentes et originales qui se réalisent à travers le monde sur les effets positifs des environnements sensoriels à l’approche Snoezelen auprès d’enfants en milieu institutionnel et hospitalier. Les enfants qui ont bénéficié de ces enveloppes thérapeutiques présentent diverses pathologies comme : déficience intellectuelle avec troubles associés, TSA. Les résultats d’une étude à l’autre ainsi que les cas cliniques sont variés, mais, pour la plupart d’entre elles, il est noté qu’une régulation émotionnelle est constatée. Il semble qu’une relation entre les stimulations sensorielles et la réduction de troubles du comportement soit établie. Dans tous les cas, l’approche Snoezelen semble favoriser la relaxation, la détente, l’apaisement psychique, tout en procurant aux enfants (avec ou sans pathologies) et à leurs proches un état de bien-être.

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Retard de croissance et retard de développement chez les enfants d’Afrique sub-saharienne

Article de Bernard Dembélé, Mouftaou Amadou Sanni

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 177-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Malnutrition, Pauvreté, Santé, Développement cognitif, Apprentissage précoce, Psychologie du développement, Genre, Psychopathologie, Handicap mental, Stimulation, Cameroun, Congo, Tchad, Togo

Le retard de croissance a des effets négatifs sur le développement des enfants. En revanche, la stimulation protège du retard développemental. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelle mesure le sexe des enfants module ces relations en Afrique sub-saharienne. L’analyse utilise les données groupées des dernières enquêtes démographiques et de santé du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Togo. La définition du statut développemental s’appuie sur l’index de développement précoce des enfants à 3-4 ans et l’évaluation de la stimulation sur des activités d’éveil physique et psychologique regroupées en 6 catégories. Les modèles explicatifs utilisés sont le probit simple et bivarié. Globalement, deux enfants sur cinq sont en retard de croissance, avec une prévalence équivalente entre sexe. Plus de la moitié des enfants connaissent à des degrés divers un problème développemental, accentué pour les garçons. Les effets du retard de croissance sur le retard développemental de l’enfant sont notables surtout pour le jeune garçon, mais ils sont atténués par le recours à la stimulation active dès l’enfance. La robustesse des résultats fondés sur quatre pays devrait inciter la promotion des activités de stimulation dans un contexte de prévalence élevée du retard de croissance et de retard développemental.

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Dynamiques inclusives favorisant des parcours de vie de personnes en cours de vieillissement

Article de Nicole Raubert Bardou, José Gimeno, Frédéric Combes, Françoise Caux Samy

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Technologie numérique, Conditions de travail, Stimulation, Adaptation, Relation soignant-soigné, Identité, Projet de vie, Accueil, Intégration, Milieu rural, Résidence autonomie, Innovation sociale, Autonomie, Inclusion, Association La Lausada

Une association, un lieu original et atypique accueillant des personnes âgées, le projet de moderniser la structure et son fonctionnement, porté par une direction et un encadrement renouvelé et soutenu par les créateurs de l’association. Le pari fait de la modernité et de l’inclusion des nouvelles technologies et nouveaux médias pour faire évoluer et optimiser les conditions de travail et ouvrir d’autres horizons aux personnes âgées. Les dispositifs de stimulations technologiques envisageront les divers aspects des souvenirs, en réactivant les différentes mémoires. Le lien relationnel et humaniste avec la personne reste le socle du dispositif. Une collaboration à quatre mains, décline une partition ou plusieurs acteurs s'invitent dans une écriture partagée.

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Le langage entre l’auxiliaire et les enfants du groupe

Article de Miriam Rasse, Katelin Hevesi

Paru dans la revue Spirale, n° 96, janvier 2021, pp. 111-115.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Langage, Relation adulte-enfant, Communication verbale, Acquisition du langage, Vocabulaire, Nourrisson, Pouponnière, Soin, Stimulation, Loczy

Des observations ayant mis en évidence le retard de langage des enfants vivant en institution par rapport aux enfants élevés dans leur famille, elles ont incité des chercheurs à étudier la relation verbale adulte-enfant en collectivité. Plusieurs enquêtes sur le langage du personnel travaillant en crèche ou dans les internats ont mis en évidence que celui-ci consiste, la plupart du temps, en ordres ou interdictions... Souvent les professionnels donnent aux enfants des réponses impersonnelles, sans contenu, le vocabulaire est pauvre. Tout cela se manifeste principalement avec des jeunes enfants qui commencent seulement à parler ou avec des nourrissons qui ne parlent pas encore.

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Au dodo, les bébés !

Article de Régine Prieur, Catherine Zaoui Grattepanche, Christine Genet, Laure Malgouyreset al.

Paru dans la revue Spirale, n° 94, juillet 2020, pp. 17-96.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Sommeil, Trouble du sommeil, Rythme, Relation enfant-parents, Nuit, Nourrisson, Attachement, Pleurs, Parentalité, Sécurité, Allaitement, Éveil, Stimulation, Temps, Confiance, Crèche, Professionnel de l'enfance, Bientraitance, Accompagnement, Qualité, Livre pour enfant, Fatigue, Petite enfance

« Alors il fait ses nuits ? ». Combien de fois avez-vous entendu cette question, que vous soyez jeune parent ou professionnel.l.e de la petite enfance ? Comment y avez-vous répondu ? Les problèmes de sommeil et d’endormissement des tout-petits sont un inépuisable sujet de conversation et de préoccupation, et ce depuis la nuit des temps. Que n’a-t-on pas inventé pour y remédier : portage, sein, berceaux, berceuses, hamacs, histoires, co-dodo, emmaillotage, partage de la chambre et, à notre époque contemporaine, bruit blanc, lumières, tortues lumineuses, doudou, peluches… ? De siècle en siècle, nous hésitons : encouragement au partage du lit ou sévère accusation sur sa dangerosité ; éducation au sommeil autonome ou dressage ; dormir avec son bébé dans son lit, en co-dodo, ou dans sa propre chambre ; répondre à tous ses réveils, pour le rassurer, ou le laisser pleurer pour qu’il sache s’endormir seul et ne se réveille plus la nuit ? Peut-on aider bébé à faire ses nuits ? Même la définition de troubles du sommeil donne lieu à des controverses : se réveiller trois fois à 8 mois, est-ce normal ou est-ce un trouble du sommeil ? Pas étonnant alors que les ateliers de coaching sur le sommeil se multiplient, que les consultant.e.s spécialistes en dodo des bébés soient surbooké.e.s, que les applications sur smartphones pour endormir bébé se développent à tout crin. Spirale, dans ce numéro, s’attarde sur le sommeil, problème numéro un des premiers mois de vie de bébé… et de ses parents.

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Jours tranquilles à la maison de retraite : velléités de changements autour du projet de création d’un parcours de santé dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

Article de Jean Charles Basson, Martial Vallereau

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 73-80.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, EHPAD, Personne âgée, Sport adapté, Vie quotidienne, Participation, Stimulation, Équipement sportif

Le projet de création d’un parcours de santé dans le parc d’un EHPAD donne lieu à la consultation des résidents afin de prendre en compte leurs besoins en la matière. Contre toute attente, ces derniers se saisissent de l’opportunité qui leur est offerte pour livrer leurs appréciations générales de leur implication dans la vie et l’organisation de l’établissement et faire valoir des revendications d’un autre ordre, éloignées de la question de l’agrémentation du parc d’un circuit d’activités physiques aménagé, au demeurant « pas inintéressant ».

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