Documentation sociale

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Se déplacer après 60 ans : un élément structurel fondamental dans la dynamique du vieillir

Article de Jean François Barthe, Marcel Drulhe

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 126-134.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Mobilité géographique, Sociabilité, Vieillissement, Habitat, Enquête, Santé, Autonomie, Transport, Midi Pyrénées

Le déplacement des sujets vieillissants est un indicateur d’autonomie, un opérateur de la culture domestique et la médiation obligée de l’accès au « marché du 3e âge », mais aussi facteur de la validation de soi comme concitoyen à part entière. Une enquête confirme les effets de l’avancée en âge sur la réduction des déplacements, mais un usage fréquent de l’automobile dans les jeunes générations de retraités permet d’entretenir plus long-temps la sociabilité, de conforter l’ouverture sur le monde et offre l’engagement dans des formes du vieillir ancrées dans l’autonomie.

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Soutenir les couples âgés par le renforcement de leur identité conjugale : ce qu’en dit la littérature

Article de Nancy Couture, Kathy Boucher, Marie Anne Genest Roy

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 49-63.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Vieillissement, Identité, Changement, Littérature, Sciences humaines et sociales, Concept, Art-thérapie

Les couples âgés font face à de nombreux défis liés aux changements provoqués par le vieillissement. Ces changements affectent notamment l’identité individuelle mais la littérature explore peu l’impact de ces changements sur l’identité du couple âgé. Or, les personnes âgées, et en particulier les couples qu’elles composent, sont moins propices à avoir recours à des services psychologiques professionnels. L’article explore le concept de l’identité conjugale des aînés dans la littérature ; il en ressort qu’un soutien de l’identité conjugale des couples vieillissants pourrait être une piste intéressante à explorer dans les interventions qui leur sont adressées.

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Un tiers étranger dans le couple âgé. L’externalisation d’une maladie neuro-évolutive comme levier thérapeutique pour soutenir la relation conjugale

Article de Emmanuelle Ballarin Chamillard

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 295-316.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Thérapie, Maladie évolutive, Aidant familial, Éthique, Gérontologie

Nous discuterons dans cet article de comment une maladie neuro-évolutive s’immisce dans la vie du couple en tant que tiers étranger. Nous proposons à partir de trois situations cliniques, de rendre compte d’une nouvelle pratique clinique en gérontologie inspirée des thérapies narratives notamment l’externalisation du problème grâce à l’utilisation des objets flottants (Caillé et Rey, 2004). Hortense nous montrera les répercussions positives du processus d’externalisation sur le couple conjugal. Paul nous permettra d’illustrer la puissance du tiers étranger qui conduit le couple conjugal à une mutation relationnelle. Enfin, nous verrons avec Agathe que le couple adopte une position défensive face au tiers étranger en choisissant le repli.

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Quel avenir pour la vieillesse ?

Article de Marc Ferrero

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 405, juillet-août 2023, pp. 67-75.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Représentation sociale, Prise en charge

Quel avenir pour la vieillesse ? Voilà comment Marc Ferrero aborde cette question du vieillissement en s’intéressant à ses conséquences psychologiques, au regard que la société porte sur ses « vieux », à la prise en charge des personnes âgées par leurs proches et les institutions… Si les progrès de la médecine nous feront vivre plus longtemps, les caractéristiques physiques et psychologiques qui ponctuent le grand âge doivent être abordées sans tabou et sans jugement pour que l’attitude des soignants et des aidants soit propice à la rencontre, dans le respect du parcours de nos aînés et de leur dignité.

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La crise systémique des EHPAD : des mesures d’urgence vitales à acter pour construire l’EHPAD de demain

Article de Fabrice Fort, Joël Defontaine, Marc Diby, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 171-189.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Enquête, Management, Éthique, Vieillissement, Droits des usagers, Contrôle, Régulation sociale, Compétence

Au-delà de la légitime émotion résultant de la publication de l’ouvrage de Victor Castanet les fossoyeurs, mettant en lumière de graves manquements aux droits fondamentaux des personnes accueillies en EHPAD et les dérives observées au niveau des établissements à statuts commerciaux, les auteurs se sont attachés à analyser aussi objectivement que possible la situation, en se référant au cadre législatif et réglementaire, mais également au diagnostic public conduit depuis plusieurs années, sans mise en œuvre d’actions de progrès. Ils constatent la pertinence globale du dispositif légal garantissant les droits des usagers, mise à mal par une insuffisance des financements et des contrôles.
Sans surprise, les premières missions d’enquête et inspections confirment en tous points la réalité des constats opérés par le lanceur d’alerte. Il s’agit donc avant tout d’une crise systémique, concernant tous les EHPAD, quel que soit leur statut, renforcée, pour les groupes commerciaux, par des logiques de profitabilité à court terme et des déficits de management de l’éthique. Il est malheureusement évident que la qualité du service rendu peut également être détériorée par des déficits managériaux opérant au niveau de l’organisme gestionnaire et/ou de la direction de la structure. Ayant beaucoup publié dans cette revue sur ces thématiques, elles ne seront que brièvement évoquées ici.

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La solitude des mourants au temps de la Covid-19

Article de Christian Bergeron

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 199-206.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Mortalité, Représentation sociale, Isolement, Espérance de vie, Conditions de vie, Confinement, Elias (Norbert), France, Québec, Canada

La pandémie mondiale de Covid-19 a impacté plusieurs populations vulnérables, dont les personnes âgées. De fait, de nombreuses victimes de la Covid-19 ont été répertoriées, entre autres, dans des Ehpad ou des CHSLD (Québec). Certes, le virus tue davantage les personnes âgées, mais il a aussi mis en lumière les représentations contemporaines de la mort. Dans cet article, nous revisitons l’ouvrage La solitude des mourants de Norbert Elias afin d’explorer différentes transformations sociales qui s’opèrent en cette période de Covid-19. D’une manière précise, la longévité des personnes, les progrès des sciences médicales, la pacification des sociétés occidentales et enfin, l’importance grandissante du phénomène d’individualisation ont été fortement secoués par cette crise planétaire. Une réflexion s’impose sur les moyens sanitaires utilisés pour combattre le virus et d’une manière particulière sur les manières de vivre et de mourir au temps de la Covid-19

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L'âge et la fragilité dans l'accès aux soins : oncogériatrie et Covid-19

Article de Clément Desbruyères

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 183-197.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Hôpital, Accès aux soins, Gériatrie, Cancer, Âge, Vulnérabilité, Méthode qualitative, Confinement

S’appuyant sur une démarche inductive et une méthodologie qualitative, cet article vise à questionner le poids du critère d’âge dans les décisions de soins lors de l’épidémie de Covid-19 en France. Pour cela, nous nous saisissons des pratiques « ordinaires » de tri des malades dans le champ de l’oncogériatrie pour éclairer celles observées et débattues durant la crise sanitaire. Au cœur des orientations politiques en santé et des pratiques de soin, le critère d’âge chronologique, jugé trop discriminant et peu pertinent pour aiguiller les décisions thérapeutiques, fait l’objet d’une relative mise à distance. Il reste toutefois intégré au processus de catégorisation des individus malades via l’évaluation de leur « fragilité », processus censé guider les médecins vers des décisions plus « justes ». Cette catégorisation des malades selon leur fragilité confère alors au critère d’âge un statut complexe et ambigu, imprégnant plus ou moins directement la priorisation des soins

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Sociabilités en EHPAD avant la pandémie de Covid-19 en France : des résidents plus entourés qu'avant la canicule de 2003 ?

Article de Sylvie Renaud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 63-78.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Mortalité, Famille, Isolement, Lien social, Relation familiale, Politique sanitaire, Enquête, Confinement

Lors de la canicule de 2003, les familles avaient été mises en cause pour expliquer la surmortalité des personnes âgées. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les relations sociales et familiales sont brutalement interdites pour protéger les résidents. Comment envisager les conséquences d’une crise sanitaire sans connaître le contexte préalable ? Des enquêtes réalisées en 1998 avant la canicule et en 2016 avant la pandémie, en France, montrent l’importance des relations familiales pour les résidents de 60 ans et plus en établissements. Avant la canicule ou la pandémie, plus de huit résidents sur dix étaient en relation avec leur famille. La participation des proches est essentielle : quatre résidents sur cinq sont soutenus par leur entourage ; près d’un résident sur trois bénéficie d’une aide plusieurs fois par semaine. À cause du confinement et de la fermeture des établissements, 460 000 résidents et 840 000 proches aidants dans la vie quotidienne, dont 610 000 enfants, ont été privés de relations (selon les données de 2016)

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L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

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