Documentation sociale

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Ecologie et éducation

Article de Bernard Guzniczak, Vincent Delbos, Léa Jardin, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 82, novembre 2023, pp. 24-96.

Mots clés : Environnement, Éducation, Jeune, Pollution, Écologie, Développement durable, CEF, Prison, Travail social, Projet

L’écologie est-elle un enjeu éducatif ? Source de citoyenneté, de respect de l’autre à travers le respect de la nature ; la protection de l’environnement peut être un formidable levier éducatif pour travailler l’empathie et le vivre-ensemble. À tel point que de nombreux services se sont emparés du sujet pour en faire un axe de travail. L’écologie sociale, qui définit les problèmes écologiques comme découlant principalement de problèmes sociaux, notamment des différentes formes de hiérarchies et de dominations, n’est pourtant pas une découverte récente. Mais, tiraillés par des injonctions parfois contradictoires, les travailleurs sociaux pourraient y trouver là une source de réengagement positif et d’opportunité pour accompagner les jeunes sur la voie de l’émancipation, en les aidant à se projeter dans la génération suivante.

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Crise environnementale et sociale : les quartiers populaires relèvent le défi

Article de Léa Billen, Frédéric Villaumé, Julie Donjon, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du développement social urbain, n° 77, janvier-juin 2023, pp. 6-16.

Mots clés : Territoire-Logement, Quartier prioritaire, Politique de la ville, Environnement, Développement durable, Inégalité, Accompagnement, Rénovation urbaine

Dossier composé de six articles :

- Pratiques écologiques : « Je fais les choses naturellement »
- L’écologie ordinaire pour lutter à la fois contre les inégalités sociales et la crise écologique
- L’éducation à l’environnement au cœur des territoires
- Un quartier rénové, des arbres qui grandissent : jeunes, témoins de la transition
- La santé au cœur des transitions
- En Savoie, choux, pommes de terre, salades et carottes à la sauce solidaire

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En commun ! Éloge des institutions partagées

Article de Pierre Dardot, Christian Laval, Edouard Jourdain, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, vol. 223/1, n° 61, juin 2023, pp. 1-360.

Mots clés : Environnement, Développement durable, Institution, Politique, Secteur privé, Secteur public, Économie, Communauté, Echelle mondiale

« En commun ! », cette invitation, nous aurions pu la chanter, à la Brassens, sur un air bien connu : « Les communs d’abord [1]
[1]Voir le très intéressant site qui porte ce nom :… ! » Il ne s’agit pas pour autant d’une invitation à naviguer en père peinard. Face à la crise écologique et à la dévastation du plus essentiel de nos biens communs, la nature elle-même, l’image qui vient à l’esprit est bien plutôt celle du radeau de la Méduse. Cette œuvre que Géricault avait d’abord nommée « Scène d’un naufrage »…
Mais les communs ne sont-ils que ce que dont nous avons la responsabilité, notamment à l’égard des générations futures, de protéger et de préserver ? Cette « tragédie des communs », où se joue la survie de l’humanité elle-même, doit-elle nous conduire, à l’instar de G. Anders – corrigeant Marx après notamment la catastrophe atomique d’Hiroshima et de Nagasaki, et ses terribles menaces durant la guerre froide – à limiter notre ambition à « conserver le monde » plutôt qu’à le transformer [2]
[2]Non plus à lutter « pour qu’advienne un monde plus humain, mais… ? N’y a-t-il pas aussi, au cœur de ce souci pour ce qui nous est commun, une aspiration plus large : une aspiration au partage ? À donner, recevoir et rendre, dirions-nous, dans le cadre d’institutions nouvelles, de modes démocratiques de participation et de coopération où puisse s’éprouver ce sens du commun.

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Donnez la nature aux petits enfants !

Article de Mathilde Duflos, Gillian Cante, Emmanuel Triby, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 102, novembre 2022, pp. 17-96.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant, Environnement, Jeu, Sécurité, Hygiène, Activité, Apprentissage, Développement durable, Psychologie du développement, Grands-parents, Relation interpersonnelle, Culture, Loisir, Plein air, Pédagogie, Crèche, Santé

Une vague de rapports internationaux exprime clairement la nécessité de modifier profondément nos valeurs sociétales et nos pratiques pour faire face aux enjeux du développement durable. Conjointement, des constats pointent notre éloignement de la nature en raison de notre quête de sécurité et d’hygiène. Dans la petite enfance, cela se traduit par la mise en place de normes sanitaires strictes dans l’accueil du jeune enfant et, finalement, la perte de la place de la nature et du naturel dans son environnement. Dès leur plus jeune âge, les enfants vivent dans un milieu conçu par des adultes et leur conception du bien-être, privilégiant les produits de synthèse et les activités encadrées et maîtrisées.
Quels sont les impacts de ces choix sur la santé psychique et physiologique de l’enfant, mais aussi sur son développement ? Quelle culture et quelles valeurs sommes-nous en train de transmettre ? Comment vouloir que les citoyens respectent l’environnement et préservent la biodiversité s’ils n’ont pu faire, très jeunes, l’expérience d’un autre rapport à la nature ? Comment s’intéresser au monde du vivant sans en avoir l’expérience ni la connaissance ?
Ce numéro de Spirale souhaite donner, dans tous nos débats autour de la petite enfance, une place indispensable et fondamentale à la nature. Tant il apparaît plus qu’urgent d’inclure la question du rapport à la nature dans les politiques et les actions éducatives en direction de la petite enfance.

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Face au mur : entreprises et écologie

Article de Benoît Guillou, Pierre Yves Gomez, Marcel Rémon, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 389, août-septembre 2022, pp. 13-58.

Mots clés : Écologie, Environnement, Entreprise, Changement, Évolution, Politique, Développement durable, Énergie

Il y a cinquante ans, en 1972, quatre jeunes chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT) alertaient pour la première fois sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Intitulé Les limites à la croissance, leur texte, plus connu sous le nom de rapport Meadows, devient rapidement un ouvrage de référence traduit en trente langues.. Malheureusement, au temps des Trente Glorieuses, ces travaux sont inaudibles : la course après la croissance reste le Graal.
Un demi-siècle plus tard, la situation est paradoxale : notre connaissance de l’urgence écologique est bien établie et la conscience en est de plus en plus large. Toutefois, cela ne se traduit pas en actes à la hauteur des enjeux. La question n’est plus de savoir si nous allons droit dans le mur, mais à quelle vitesse se fera le choc. Après avoir travaillé sur nos responsabilités individuelles et sur les dimensions politiques de l’enjeu écologique, nous considérons les entreprises comme un acteur central. Guidées par des impératifs de profit et de rentabilité, elles produisent et créent de l’activité, mais leur responsabilité est prépondérante dans la crise actuelle.

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Les enjeux sociaux de la transition écologique

Article de Jean Haëntjens, Pierre Grelley, Philippe Quirion, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 206, 20220601, pp. 12-113.

Mots clés : Écologie, Environnement social, Inégalité, Environnement, Énergie, Pollution, Logement insalubre, Consommation, Précarité, Développement durable, Politique, Santé publique, Santé, Solidarité

Dans la mesure où elle cherche à modifier les comportements pour réduire l’impact environnemental des activités humaines, la transition écologique est l’un des défis contemporains les plus complexes. Pour appréhender l’enjeu climatique comme un nouveau risque à mutualiser, la protection sociale est appelée à améliorer ses outils, voire étendre ses domaines d’intervention et repenser ses principes fondateurs, en matière de compensation comme de prévention.
Les populations vulnérables économiquement sont les plus exposées à la dégradation de l’environnement, au changement climatique et donc aux risques de la transition écologique. Ainsi, par exemple, lorsque les habitants n’ont pas les moyens de réaliser la rénovation des « passoires thermiques », un engagement conséquent de la collectivité est nécessaire. L’enjeu n’est pas simplement financier : il est d’abord technique et humain, car la rénovation suppose un accompagnement des habitants tout au long du projet, qui relève de l’intervention sociale au-delà de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage.

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L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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Inégalités, un défi écologique ?

Article de Aurélien Boutaud, Natacha Gondran, Kate Raworth, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 356, février 2017, pp. 6-81.

Mots clés : Écologie, Développement durable, Environnement, Pauvreté

Dégradations de l'environnement, explosion des inégalités : faut-il choisir son combat ? Et si les deux procédaient d'un même mouvement ? S'il nous "faut vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre", à quelles transformations sont appelées nos sociétés ?

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