Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 17

Votre recherche : *

Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

Accès à la version en ligne

Le travail social à l’épreuve des recompositions institutionnelles de l’action sociale

Article de Robert Lafore

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 29-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Modèle, Action sociale, Identité professionnelle, Approche historique, Insertion sociale, Travailleur social

Ce n’est un secret pour personne : le travail social connaît depuis deux ou trois décennies une forme de malaise qui se manifeste régulièrement dans les congrès ou colloques et qui est porté par les organisations du secteur ou directement par les professionnels eux-mêmes (Brandeho, 2017). Les logiques financières et managériales, les contraintes d’efficience et les logiques de résultats composeraient un contexte nouveau qui attenterait à la nature profonde de ces professions.

Accès à la version en ligne

Limiter l’accès aux services de droit commun pour mieux insérer ? Le « non-recours par interdiction temporaire » dans les politiques locales des bidonvilles

Article de Louis Bourgois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 245-266.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action sociale, Bidonville, Non-recours, Accès aux droits, Gens du voyage, Insertion sociale, Citoyenneté, Hébergement temporaire, Migration

Cet article met en lumière et déconstruit des pratiques locales de ciblage et de traitement particulier de populations vues comme des publics spécifiques de l’action sociale. À partir d’une enquête portant sur la politique de résorption des bidonvilles dans une grande agglomération française, nous démontrerons la mise en œuvre par les pouvoirs publics de parcours différenciés marqués par des pratiques institutionnalisées de non-recours aux droits. Nous proposons ainsi un enrichissement de la grille d’analyse du non-recours (Warin, 2016) en introduisant la notion de « non-recours par interdiction », consistant, dans une temporalité limitée, à interdire l’accès à un ensemble de services dits de droit commun pour des raisons d’ordre à la fois politique et opérationnel. Nous analyserons par ailleurs les réactions et stratégies mises en place par les intervenants sociaux et les personnes concernées par les dispositifs – entre acceptation, contestation, contournement ou neutralisation (Le Bourhis et Lascoumes, 2014). Au-delà des populations ici concernées (familles migrantes reconnues comme Roms européens), nous posons l’hypothèse que ces logiques de ciblage et de non-recours institutionnalisés sont présentes dans un large nombre de secteurs de l’action sociale, posant ainsi la question de l’universalité des droits et de la citoyenneté des destinataires de l’action publique.

Accès à la version en ligne

Projets d’insertion bien ordonnés et normes de « bon recours » dans les fonds départementaux d’aide aux jeunes

Article de Christophe Trombert

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 175-200.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Aide financière, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Projet professionnel, Intervention sociale, Vulnérabilité, Dossier administratif, Jeune en difficulté, Décision

L’article aborde les caractéristiques de demandes d’aide financière à l’insertion jeunesse que produisent des professionnels de l’intervention sociale lorsqu’ils ont recours et participent aux fonds départementaux d’aide aux jeunes. Alors que le budget annuel d’aide financière est limité et que le nombre de demandeurs ne peut être estimé à l’avance, quels sont les repères cognitifs et normatifs des acteurs pour sélectionner les dossiers ? Dans cette recherche des conceptions pratiques des normes d’insertion, nous laisserons en partie de côté l’étape de l’instruction de l’aide pour nous concentrer sur la prise de décision en commission d’attribution. Nous verrons qu’une vulnérabilité initiale n’est pas suffisante pour comprendre les décisions d’accord et de refus. Des garanties du bon usage de l’aide pour améliorer une insertion socioprofessionnelle, un projet professionnel « réaliste », une cause légitime aux difficultés rencontrées, un rapport méritoire aux aléas de la vie, apparaissent comme des paramètres centraux de l’appréciation des situations, c’est-à-dire conditionnent l’accès à une instruction de la demande d’aide puis à une décision d’accord.

Accès à la version en ligne

L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

Accès à la version en ligne

Au-delà de l'évaluation, une vision éthique de la participation

Article de Nicolas Ledermann, Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. S1-S12.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Travail social, Évaluation, Éthique, Insertion sociale, Gestion financière, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

La loi de 2002-2 symboliserait un double antagonisme ; le premier entre le travail social, porteur historique d'innovation sociale et la chalandisation du champ social et médico-social ; le second entre le contrôle social, pan normatif de l'exclusion, des marginalités et une participation affirmée par le législateur qui suppose paradoxalement une intégration sociale et politique des populations accueillies. C'est entre ces processus d'évaluation, d'élaboration des outils de cette même loi et les enjeux d'acteurs que nous proposons de mettre en perspective les freins mais surtout les potentialités constructives démocratiquement d'une éthique collective.

Accès à la version en ligne

Le GIS REACTIFS (REcherche ACTion Inclusion Formations Sociales)

Article de Béatrice Muller

Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 107-112.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Recherche en sciences sociales, Recherche-action, Réseau, Coopération, Insertion sociale, Coopération internationale, Pluridisciplinarité

Depuis 2012-2015 dans le cadre du projet politique de l'Unaforis, les établissements de formation en travail social (EFTS) ont eu comme moteur "la création de Haute École en Travail Social". En 2015-2018, le territoire d'intervention a été privilégié par la mise en place des Plateformes Unaforis régionales. [...]

Accès à la version en ligne

De l’être adulte au devenir Sujet

Article de Philippe Gaberan

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 38-42.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Insertion sociale, Droits de l'homme, Handicap, Adulte, Sujet, Empowerment, Politique sociale, Travail social, Respect

Du secours caritatif à la société inclusive, le regard porté sur les personnes adultes en situation de handicap s’est progressivement et radicalement transformé. Pour cela, de la Déclaration universelle des droits de l’homme à leur actualisation dans le quotidien des personnes, l’évolution des textes juridiques a été un vecteur essentiel des changements opérés. Il n’en reste pas moins que tout devenir adulte doit s’accompagner d’un devenir Sujet. C’est donc à l’articulation du droit et du désir dans un devenir Sujet de la personne adulte handicapée que s’intéresse cette réflexion.

Accès à la version en ligne

Le Bilan de Compétences Personnelles – BCP : un exemple d’approches positives en travail social

Article de Laurent Konopinski, Emmanuelle Jouet, Emilie Furstoss

Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 56-62.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Bilan de compétences, Insertion sociale, Savoir, Travail social, Expertise

Reconnaître que l’usager occupe la première place dans l’expertise de sa propre vie suppose un changement de posture chez le professionnel à tous les niveaux de l’organisation de l’institution. C’est le parti pris de l’association APPUIS qui, en s’appuyant sur les évolutions actuelles de la psychiatrie en pleine désinstitutionalisation sur la base des recherches anglo-saxonnes, engage de nouvelles pratiques visant à promouvoir la bonne santé mentale et le rétablissement des personnes souffrant de troubles psychiques ou de vulnérabilité sociale.

Accès à la version en ligne

Les transactions partenariales dans le travail social : des institutions incertaines

Article de Philippe Lyet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Partenariat, Institution, Organisation, Socialisation, Action collective

Une recherche menée au début des années 2000 en France sur deux partenariats dans l’insertion sociale et professionnelle montre que les tensions entre les logiques des acteurs créent un contexte local fait d’incertitudes diverses et construisent une situation semi-structurée, caractéristiques des transactions sociales. Dans les deux cas, une forme d’institution de l’action marquée par la précarité et l’incertitude a émergé. Les acteurs, de manière visible ou officielle ou de manière plus clandestine, ont procédé à des arbitrages pour construire une « organisation » locale qui les a rassemblés. Les transactions sociales qui en ont résulté manquaient de la garantie de durée et du monopole du pouvoir légitime qui font la force de l’institution. Mais elles se sont développées parce qu’elles ont laissé aux acteurs des marges de manoeuvre pour transiger.

Accès à la version en ligne