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Les risques psychosociaux

Livre de Gérard Vallery, Sylvain Leduc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2012.

Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Concept, Santé mentale, Stress, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Agressivité, Harcèlement moral, Théorie, Prévention, Conditions de travail

Les conditions de travail se sont globalement aggravées en France et en Europe. Rançon des logiques gestionnaires mises en oeuvre au sein des organisations. Depuis le milieu des années 2000, cette réalité est appréhendée sous le terme de « risques psychosociaux » ou RPS. Des recherches et interventions de plus en plus nombreuses sur les situations de travail qui génèrent ces souffrances ont permis l'émergence de concepts et d'outils pour analyser, évaluer et surtout prévenir ces risques cet ouvrage en dresse un panorama unique à ce jour, aussi éclairant qu'utile...

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La violence ordinaire dans les organisations : plaidoyer pour des organisations réflexives

Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle

La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.

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L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

Du balai : essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité

Livre de François Xavier Devettier, Sandrine Rousseau, édité par Raisons d'agir, publié en 2011.

Mots clés : Travail ménager, Homme, Femme, Inégalité, Emploi précaire, Employé familial, Politique de l'emploi, Modèle, Société, Salaire, Conditions de travail, Professionnalisation, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Temps, Travail, Intimité, Service public

Faire le ménage est une activité particulièrement commune : l'entretien du domicile apparaît comme une nécessité naturelle, répétitive, routinière, d'ordre privé. Ce n'est apparemment pas une question politique et économique. Pourtant, le ménage est au centre de nombreux rapports de force et de pouvoir. La question du partage des tâches entre hommes et femmes est évidemment la première qui vient à l'esprit : les femmes plus souvent que les hommes se chargent de ces tâches peu valorisées. Mais là n'est pas le seul enjeu, à la division du travail au sein de la famille se superpose une division du travail extra-familiale, par le biais de l'externalisation, autrement dit, du recours à une femme de ménage. Ainsi d'intime cette question apparemment banale prend des aspects plus larges, interférant avec de nombreuses questions sociales et politiques fondamentales comme "qui occupe ces emplois ?", "quelle valeur accorder à ces activités ?" ou encore "sous quelles modalités déléguer ou non certaines tâches ?". La réponse à ces questions loin d'être anodine, est au contraire au centre d'enjeux politiques, économiques et éthiques. L'externalisation repose sur l'idée suivante : puisque les hommes rechignent à prendre leur part de tâches domestiques, l'égalité au sein du couple peut être en partie retrouvée ou contournée grâce au recours à une tierce personne dont la tâche est de décharger les femmes d'une partie de ce qui crée de l'inégalité au sein du couple. Cette solution non seulement semble résoudre en grande partie la question des rapports de genre mais elle s'inscrit également dans le cadre des politiques de l'emploi et constitue un véritable "gisement d'emplois" pour les salarié(e)s les moins qualifié(e)s et les services rendus facilitent la vie des femmes actives. Cet aspect justifie les nombreuses mesures d'incitation au recours aux services d'une femme de ménage par les particuliers. Le "plan Borloo" en est le dernier exemple. Enfin, les caractéristiques du marché du travail domestique font que la question de l'entretien du domicile est également au cœur des politiques d'immigration. En effet, une part très importante des employées de maison sont étrangères ou d'origine étrangère (presque la moitié selon l'enquête emploi qui minore très largement la population étrangère en ne mesurant que très imparfaitement le travail informel encore élevé dans le secteur). La question du ménage et de son organisation sous-tend ainsi plusieurs débats fondamentaux. Pourtant ce thème est assez peu traité en France, notamment en comparaison avec les pays anglo-saxons. Partant d'un objet apparemment marginal, il aboutit à des questions qui touchent à des aspects essentiels du fonctionnement de l'égalité et de la démocratie en France aujourd'hui.