Documentation sociale

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Le développement des propriétés biologiques de maladie et de mort sous l’angle des théories naïves biologiques et de l’éducation : Développement des théories naïves de maladie et de mort

Article de Florence Labrell

Paru dans la revue Enfance, vol. 75, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 95-112.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Représentation sociale, Image mentale, Mort, Maladie, Culture populaire, Concept, Théorie

Cet article a pour objectif principal de présenter le développement des conceptions de la mort et de la maladie pendant l’enfance au travers d’une revue de la littérature. Pour l’une et l’autre de ces propriétés du vivant, les différentes méthodes d’évaluation utilisées selon l’âge de l’enfant (comme les tris d’images, les dessins, les questionnaires, ou encore les appariements entre certaines causes et certains effets) ont été identifiées. De plus, le calendrier de l’acquisition de chaque concept est établi, même si ce calendrier est parfois dépendant des outils d’évaluation utilisés, notamment ceux basés sur des réponses verbales. Les théories naïves de la maladie dépendent pour beaucoup quant à elles des types mêmes de maladie.
Enfin, les facteurs d’acquisition des théories naïves de la mort et de la maladie sont recensés dans cet article, qu’il s’agisse du développement mental en général, ou de dimensions cognitives plus spécifiques comme les connaissances temporelles, sans oublier les croyances et les coutumes parentales, elles-mêmes ancrées dans une culture donnée.
Dans une dernière partie, l’éducabilité des concepts de mort et de maladie est appréhendée dans le contexte scolaire et dans celui de l’éducation à la santé, à une époque de pandémie mondiale propice à ce type d’étude.

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Transformations et visages multiples de l’individualisation : un bilan analytique

Article de Enzo Colombo, Paola Rebughini

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 18, 2022, pp. 4-18.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Individualisation, Individu, Individualisme, Autonomie, Coopération, Jeune, Adolescent, Concept, Théorie, Recherche, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Approche historique

Le but de cet article consiste à faire un bilan analytique de la notion d’individualisation, à partir de ses dynamiques historiques qui, du moins dans le monde occidental, ont toujours insisté sur l’autonomie individuelle. L’article essaie de clarifier les ambivalences conceptuelles et les ambiguïtés qui caractérisent l’utilisation interchangeable de notions comme individualisation, singularisation, individualisme, narcissisme, surtout dans le langage de sens commun. Par une focalisation sur la situation des jeunes qui ont vécu et sont devenus des adultes dans plusieurs expériences de crise - la crise économico-financière, la pandémie, la crise géopolitique – l’article explore l’importance du regard générationnel pour comprendre comment les formes d’individualisation sont séparées de l’individualisme et peuvent inclure de nouvelles formes de coopération et d’action collective.

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Poursuite

Article de Laurence Serbouti

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 110-114.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Reconnaissance, Sociologie, Théorie, Concept, Bibliographie, Minorité culturelle, Travail, Précarité, Travail social, Enfant

Reconnaissance : concept et théories
Reconnaissance : champs d’application
Public précaire
Les minorités ethniques
L’enfant
Le travail
Le travail social
Conséquences du manque de reconnaissance

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La médiation : concept, modèles et approches

Article de Jules Alain Ngan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 129-138.

Mots clés : Travail social : Métiers, Médiation, Synthèse, Modèle, Approche historique, Théorie, Définition, Concept

La médiation est un nouveau métier de l’intervention sociale basé sur la communication éthique et la neutralité d’un tiers sans pouvoir décisionnel. Elle permet de prévenir et de gérer des conflits interpersonnels ou entre des individus et une institution. Mais ce concept est souvent confondu avec d’autres (négociation, conciliation, transaction, etc.). L’objectif de cette note de synthèse est donc de clarifier le concept de médiation et d’examiner ses modèles (pragmatique, attributif, spécialisé et professionnel) et approches (horizontale et verticale). La médiation s’applique à divers champs (école, famille, société, etc.), la qualité principale du médiateur étant sa capacité à communiquer, à créer un cadre propice à la recherche de solutions viables à l’amiable.

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L'approche DPA-PC : entretien avec Y. Le Bossé à propos du Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités

Article de Fabienne Defert, Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 8-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Pouvoir, Approche historique, Implication personnelle, Travail social, Émotion, Théorie, Changement, Recherche, Accompagnement, Concept

L'entretien nous donne à partir des questions posées, un bref historique des recherches menées pendant près de 25 ans concernant le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités, comment et pourquoi cette notion a été traduite de l'empowerment. Dans cet échange, par le biais du questionnement sont abordés, la naissance de cette définition et et les auteurs ayant influencé la démarche du chercheur, de même que sa pensée à propos du travail social et de répondre à : " Qu'est-ce qu'aider ?". Il nous livre ses réflexions à propos de la formation en DPA-PC, et du sens politique qu'il donne au fait de changer le monde, d'introduire du changement de manière pragmatique dans le quotidien. L'interview se termine par l'apport de son dernier ouvrage à propos de la régulation stratégique des émotions et aussi de la recherche collaborative et du collectif.

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La co-construction : une alternative managériale

Livre de Michel Foudriat, Jean Yves Barreyre, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2019.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Participation, Concept, Théorie, Pouvoir, Négociation, Cognition, Communication, Pratique professionnelle, Légitimation, Représentation sociale

Proche de la notion de participation, la co-construction renvoie à une question concrète : comment des acteurs ayant des intérêts ou des points de vue différents peuvent-ils élaborer un projet partagé ? Aujourd’hui, cette problématique intéresse particulièrement l’action sociale, la gouvernance des organisations, le développement territorial, la formation des adultes, les recherches collaboratives…
Cet ouvrage répond à 3 objectifs : il apporte une clarification conceptuelle, analyse la progressive reconnaissance de la co-construction dans le champ social et les raisons de son engouement, nettement confirmé depuis la 1re édition (même si les réalisations et les pratiques restent encore hésitantes ou peu fréquentes), et détaille les principaux problèmes théoriques et méthodologiques au centre des démarches co-constructives. Ces développements théoriques sont illustrés par de nombreuses situations réelles, analysées et commentées.
Cette 2e édition, soigneusement révisée et augmentée, consacre un nouveau chapitre à la problématique de la flexibilité cognitive relative aux questions du changement de points de vue et du lâcher-prise. Elle s’enrichit également d’un développement sur la prise en compte des jeux des acteurs pris dans des « boucles systémiques ».

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Influences des apports de la psychanalyse anglaise, après Klein, Bion, Winnicott, Balint...

Article de Francis Drossart, Fleur Breil, Catherine Pagès, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 235, décembre 2018, pp. 17-163.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Théorie, Concept, Psychopathologie, Enfant, Nourrisson, Autisme, Contre-transfert, Transfert, Médecine, Approche clinique, Transmission, Klein (Mélanie), Bion (Wilfred Ruprecht), Steiner (John), Winnicott (Donald Woods), Balint (Michael), Metzer (Donald), Gammill (James), Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

L’objectif de ce numéro 235 est d’évoquer -sans prétention exhaustive-, les apports conséquents de plusieurs grands psychanalystes britanniques, pour l’ensemble du corpus clinique et théorique de la psychanalyse. Malgré une diffusion parfois sélective et plus tardive en France qu’en d’autres pays européens et d’Amérique du Sud-, ces apports nourrissent désormais la pratique, et témoignent de la richesse de leurs avancées et perspectives permettant une approche de plus en plus subtile de l’évolution intra et intersubjective de nos psychismes.

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La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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Introduction à la psychosociologie du travail

Article de Dominique LHUILIER

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 15, printemps 2013, pp. 11-30.

Mots clés : Activité, Concept, Psychosociologie, Sens, Théorie, Travail

La psychosociologie du travail ne peut être une psychosociologie appliquée à la scène du travail, celui-ci étant entendu alors seulement comme un segment de la vie sociale. Elle implique une réévaluation du cadre théorique et méthodologique de la psychosociologie sous le prisme des concepts d'activité, d'action et de praxis. Pour ce faire, elle n'a pas à rompre avec ses antécédents mais à les revisiter pour les développer. Nous présenterons dans un premier temps les fondements de la psychosociologie du travail que nous cherchons à développer ainsi que les ressources théoriques mobilisées. Dans un deuxième temps, nous préciserons comment et pourquoi le travail est au fondement de la construction du sujet et des unités sociales. Enfin, nous traiterons de trois des enjeux essentiels du travail dans cette conceptualisation : les processus d'humanisation et de subjectivation par l'expérience des limites, le travail comme institution et comme organisation, et enfin la construction du sens du travail dans ses liens avec le travail de culture.

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Les fondements idéologiques du travail social

Paru dans la revue Vie sociale, n° 4, pp. 1-238.

Mots clés : Travail social, Idéologie, HISTOIRE, Politique, Action sociale, Épistémologie, Philosophie, Concept, Assistant de service social, Pratique professionnelle, Théorie, Méthodologie, Service social, Valeur, Diagnostic, Évaluation, Psychanalyse, Usager, Individu, Identité sociale, Interaction, Professionnalisation, Travail social de communauté, Enfant handicapé, Délinquance juvénile, Bande, Tribunal, Juge des enfants, Enfant en difficulté, Accompagnement, Éducation, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Formation, CASEWORK, ENFANCE INADAPTEE, RICHMOND (MARY E.), DAVID (MYRIAM), RANQUET (MATHILDE DU), ETATS UNIS D'AMERIQUE, FRANCE

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